Nils Petter Molvaer
Solid Ether |
Label :
ECM |
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Avec Solid Ether, le trompettiste de jazz Nils Petter Molvaer continue son travail de sape entamé sur Khmer en 1998. Plus atmosphérique encore, ce disque appartient peut-être plus au registre du trip hop qu'au jazz. Reste la trompette de Molvaer, avec ce son que seul lui sait sortir: à la fois feutré et planant, dansant et violent. C'est autour d'elle que gravitent toutes les ambiances et mélodies de cet album, sans jamais tourner à la démonstration pour autant.
Et c'est bien là que Nils Petter Molvaer marque les esprits. En se référençant clairement comme un adepte de Miles Davis et en se positionnant aux côtés de Truffaz pour le développement de cette nouvelle mouvance jazz-électro-trompette, il ouvre la porte du milieu jazz et de ses milliards de pépites à tous. Bien sûr, il ne fait que montrer le chemin. A nous de l'arpenter par la suite. Mais dans un monde où la musique jazz a toujours été une musique d'initiés (la caricature de la musique intello), il est bon de voir sortir de leur tanière des artistes courageux et novateurs, qui n'hésitent pas à casser les codes de leur genre pour venir titiller les tympans de nouveaux adeptes. C'est ainsi qu'ils pourront à leur tour vibrer sur la musique de Coltrane, Miles ou Keith Jarrett en se disant: "c'est bon, dommage que je ne découvre ça que maintenant" !
En 10 pistes feutrées, Molvaer démontre une nouvelle fois l'étendue de son talent et la qualité de ses thèmes. Même si dans le fond, on n'atteint pas sur Solid Ether l'apothéose qu'avait été Khmer, il est quasi-impossible de ne pas tomber sous le charme des douceurs des deux "Vilderness". De la même manière, Molvaer ouvre son registre encore un peu plus en allant chercher un jazz vocal passionnant avec la chanteuse Sidsel Endresen sur les deux "Merciful". Magnifique.
Magistralement construit et enregistré, Solid Ether s'écoute d'une traite, que l'on ait envie de se plonger dans le disque pour découvrir chaque sample caché ou que l'on préfère l'écouter légèrement pour accompagner un livre ou une discussion. Encore une fois, Nils Petter Molvaer réussit un disque indispensable, qui devrait fasciner tout un chacun.
Et c'est bien là que Nils Petter Molvaer marque les esprits. En se référençant clairement comme un adepte de Miles Davis et en se positionnant aux côtés de Truffaz pour le développement de cette nouvelle mouvance jazz-électro-trompette, il ouvre la porte du milieu jazz et de ses milliards de pépites à tous. Bien sûr, il ne fait que montrer le chemin. A nous de l'arpenter par la suite. Mais dans un monde où la musique jazz a toujours été une musique d'initiés (la caricature de la musique intello), il est bon de voir sortir de leur tanière des artistes courageux et novateurs, qui n'hésitent pas à casser les codes de leur genre pour venir titiller les tympans de nouveaux adeptes. C'est ainsi qu'ils pourront à leur tour vibrer sur la musique de Coltrane, Miles ou Keith Jarrett en se disant: "c'est bon, dommage que je ne découvre ça que maintenant" !
En 10 pistes feutrées, Molvaer démontre une nouvelle fois l'étendue de son talent et la qualité de ses thèmes. Même si dans le fond, on n'atteint pas sur Solid Ether l'apothéose qu'avait été Khmer, il est quasi-impossible de ne pas tomber sous le charme des douceurs des deux "Vilderness". De la même manière, Molvaer ouvre son registre encore un peu plus en allant chercher un jazz vocal passionnant avec la chanteuse Sidsel Endresen sur les deux "Merciful". Magnifique.
Magistralement construit et enregistré, Solid Ether s'écoute d'une traite, que l'on ait envie de se plonger dans le disque pour découvrir chaque sample caché ou que l'on préfère l'écouter légèrement pour accompagner un livre ou une discussion. Encore une fois, Nils Petter Molvaer réussit un disque indispensable, qui devrait fasciner tout un chacun.
Excellent ! 18/20 | par Sinoc |
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