Darling
Ends In Fantasy |
Label :
Twin/Tone |
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Il vaut mieux éviter d'écouter Ends In Fantasy un soir de déprime.
Présenté comme la confession d'un cafard maladif, la musique de Darling se cramponne et fait traîner les choses en longueur comme on se taillade les veines. L'ecstasy, la folie de William Burroughs : avec des influences pareilles, on ne peut pas s'étonner que le groupe rejette tout optimisme. Pas question de rire ici et d'ailleurs, le chanteur ne le fait pas. En revanche, on pourra assister aux méandres laconiques d'une voix qui se joue sur les nuances, entre gravité solennelle et monotonie dépressive.
Et ce qui donne surtout une consistance à une trame musicale vraiment lente et triste à souhait, c'est la profondeur et l'impact énorme que peuvent avoir les guitares et la batterie, dessinant et dessinant encore toujours les mêmes mélodies, a priori rudimentaires, mais à l'intensité poignante. Ces garçons semblent se fournir en valium dans la même pharmacie que Bedhead ou Swell, autres chantres du sadcore.
Débarrassées de toute fioriture, ces chansons crues et saisissantes de langueur apparaissent comme un témoignage sur la tristesse consternante qui ronge le psyché de leurs auteurs.
Présenté comme la confession d'un cafard maladif, la musique de Darling se cramponne et fait traîner les choses en longueur comme on se taillade les veines. L'ecstasy, la folie de William Burroughs : avec des influences pareilles, on ne peut pas s'étonner que le groupe rejette tout optimisme. Pas question de rire ici et d'ailleurs, le chanteur ne le fait pas. En revanche, on pourra assister aux méandres laconiques d'une voix qui se joue sur les nuances, entre gravité solennelle et monotonie dépressive.
Et ce qui donne surtout une consistance à une trame musicale vraiment lente et triste à souhait, c'est la profondeur et l'impact énorme que peuvent avoir les guitares et la batterie, dessinant et dessinant encore toujours les mêmes mélodies, a priori rudimentaires, mais à l'intensité poignante. Ces garçons semblent se fournir en valium dans la même pharmacie que Bedhead ou Swell, autres chantres du sadcore.
Débarrassées de toute fioriture, ces chansons crues et saisissantes de langueur apparaissent comme un témoignage sur la tristesse consternante qui ronge le psyché de leurs auteurs.
Bon 15/20 | par Vic |
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