Siddal
The Pedestal |
Label :
Bedazzled |
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Un univers soigné, dessiné d'entrée par un son de guitare fuyante et une batterie ronde et froide, se met en place tandis qu'une voix magnifique, féerique et subliment lyrique vient psalmodier des mots qu'on ne comprend pas mais qui font fondre en larme, et c'est tout nos sens qui se noient dans cette langueur vaporeuse.
Brumeuse, lente et pleine d'emphase raffinée, la musique de Richard Brinkley, bidouilleur de génie, met en scène une sorte d'apologie de la tristesse, comme s'il montait une tragédie antique. Incroyablement froides, voire glaciales, les chansons de Siddal se laisse traîner vers la léthargie et la contemplation avec une complaisance malsaine. Elles sont surtout l'occasion de mettre en avant les textes sombres de la chanteuse Elaine Winters, véritable ange et sorcière à la fois.
La lenteur est ici à son comble tout comme le raffinement. Les titres nuageux et ensorcelants sont remplis de claviers atmosphériques et d'instruments dessinés comme des volutes complexes et étranges. Influencé par la dream-pop de This Mortal Coil ou His Name is Alive, le couple délivre sa vision très personnelle de la beauté. Quelque chose d'infiniment profond comme d'infiniment triste aussi.
Sublimée par la voix sylphidienne et angélique d'Elaine, la musique de Siddal est avant tout un hommage, difficilement accessible, mais authentique, de l'esthétisme gothique.
Brumeuse, lente et pleine d'emphase raffinée, la musique de Richard Brinkley, bidouilleur de génie, met en scène une sorte d'apologie de la tristesse, comme s'il montait une tragédie antique. Incroyablement froides, voire glaciales, les chansons de Siddal se laisse traîner vers la léthargie et la contemplation avec une complaisance malsaine. Elles sont surtout l'occasion de mettre en avant les textes sombres de la chanteuse Elaine Winters, véritable ange et sorcière à la fois.
La lenteur est ici à son comble tout comme le raffinement. Les titres nuageux et ensorcelants sont remplis de claviers atmosphériques et d'instruments dessinés comme des volutes complexes et étranges. Influencé par la dream-pop de This Mortal Coil ou His Name is Alive, le couple délivre sa vision très personnelle de la beauté. Quelque chose d'infiniment profond comme d'infiniment triste aussi.
Sublimée par la voix sylphidienne et angélique d'Elaine, la musique de Siddal est avant tout un hommage, difficilement accessible, mais authentique, de l'esthétisme gothique.
Sympa 14/20 | par Vic |
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