Marion
This World And Body |
Label :
Mercury |
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Qualifié 'best group of the world' par la presse, le groupe britannique Marion ne retint finalement pas l'attention et peu se souviennent d'eux aujourd'hui.
Car des 'best group of the world', à l'époque de la brit-pop, il en sortait une poignée par mois, tant et si bien que ça ne voulait finalement plus rien dire. La formation de Jaime Harding ressemble à lui tout seul à l'archétype du groupe porté aux nues par un mouvement dont l'orgueil atteignait des sommets d'esbroufe. Mais il ne s'est bien sûr pas prêté au jeu sans une certaine condescendance.
Energique, vivace et fort, l'album This World And Body est un concentré de pur bonheur. Il n'y a pas une seule seconde pour respirer, tant les mélodies s'enchaînent sans pauses. Le tout est compact, comme s'il fallait parer au plus pressé pour épater. Au final, les chansons, sans être désagréables ("Wait" et "My children" sont irrésistibles), se ressemblent toutes un peu. Des grandes chansons emphatiques, simples et flamboyantes. Des sommets de beauté et de grâce sont atteints dans "Time". Le chant de Jaime Harding est lyrique à souhait, forcée presque, entre le chanteur de Strangelove et Brett Anderson de Suede. Bref, le genre de type égocentrique à souhait.
Mais c'était l'air du temps, et cette envie de flamber permit une émulation sans précédent, dont Marion n'a rien à déroger.
Car des 'best group of the world', à l'époque de la brit-pop, il en sortait une poignée par mois, tant et si bien que ça ne voulait finalement plus rien dire. La formation de Jaime Harding ressemble à lui tout seul à l'archétype du groupe porté aux nues par un mouvement dont l'orgueil atteignait des sommets d'esbroufe. Mais il ne s'est bien sûr pas prêté au jeu sans une certaine condescendance.
Energique, vivace et fort, l'album This World And Body est un concentré de pur bonheur. Il n'y a pas une seule seconde pour respirer, tant les mélodies s'enchaînent sans pauses. Le tout est compact, comme s'il fallait parer au plus pressé pour épater. Au final, les chansons, sans être désagréables ("Wait" et "My children" sont irrésistibles), se ressemblent toutes un peu. Des grandes chansons emphatiques, simples et flamboyantes. Des sommets de beauté et de grâce sont atteints dans "Time". Le chant de Jaime Harding est lyrique à souhait, forcée presque, entre le chanteur de Strangelove et Brett Anderson de Suede. Bref, le genre de type égocentrique à souhait.
Mais c'était l'air du temps, et cette envie de flamber permit une émulation sans précédent, dont Marion n'a rien à déroger.
Pas mal 13/20 | par Vic |
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