Khanate
Khanate |
Label :
Southern Lord |
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Parler de Khanate, c'est forcément tomber dans des images extrêmes : ce premier album est une promenade dans Phnom Penh le soir du 30 avril 1975.
Après le quart d'heure d'euphorie de la libération de la ville par le Khmers rouges (ça c'est le larsen des trentes secondes d'intro de "Piece Of Quiet" où l'on se dit crétinement : 'oh ouais, c'est Heeaavvyyyy...') ... Après bien vite, viennent des bipèdes tout sauf humains, et tombe une chape de plomb sur la ville, que l'on évacue dare dare, en vidant même les hopitaux !
Ambiance irréèlle, incroyable de violence perverse, rampante, comme les vagissements erratiques d'Alan Dubin, cette guitare qui n'en est pas une (si vous connaissez déjà Sunn 0))), à quoi vous attendiez vous avec Stepehen O'Malley ?), cette basse qui fait pareil, et cette batterie tout aussi iréèlle.
On nage en pleine horreur, je veux dire l'horreur vraie, celle qui laisse étourdi, incrédule, mièvre, désarmé... et conquis, en l'occurence.
Après le quart d'heure d'euphorie de la libération de la ville par le Khmers rouges (ça c'est le larsen des trentes secondes d'intro de "Piece Of Quiet" où l'on se dit crétinement : 'oh ouais, c'est Heeaavvyyyy...') ... Après bien vite, viennent des bipèdes tout sauf humains, et tombe une chape de plomb sur la ville, que l'on évacue dare dare, en vidant même les hopitaux !
Ambiance irréèlle, incroyable de violence perverse, rampante, comme les vagissements erratiques d'Alan Dubin, cette guitare qui n'en est pas une (si vous connaissez déjà Sunn 0))), à quoi vous attendiez vous avec Stepehen O'Malley ?), cette basse qui fait pareil, et cette batterie tout aussi iréèlle.
On nage en pleine horreur, je veux dire l'horreur vraie, celle qui laisse étourdi, incrédule, mièvre, désarmé... et conquis, en l'occurence.
Très bon 16/20 | par Lolive |
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