Khanate
Capture & Release |
Label :
Hydra Head |
||||
Après deux albums terrifiants de tension et de noirceur, les quatre de Khanate remballent en 2005 avec un nouvel effort signé chez Hydra Head Records et composé de deux uniques titres épiques: "Capture" et "Release" (donc); et très vite le constat est évident: la musique de Khanate n'a peut-être jamais été aussi malsaine et pesante.
Ce troisième album est un nouveau grondement incessant et terriblement menaçant. Si les larsens se font moins légion que par le passé (le premier album en était truffé), Khanate n'en oublie pas pour autant de se faire oppressant à souhait, et de mettre en avant le chant de Dubin qui n'a de cesse de déchirer littéralement ce chaos sonore ajoutant encore plus de tension à ce doom angoissant comme s'il en était encore besoin.
Lents, noirs et malsains, ces deux nouveaux titres prolongent le doom du quatuor élaboré auparavant sur Khanate ou Things Viral en privilégiant cette fois-ci des atmosphères toujours plus cauchemardesques et inquiétantes au détriment d'un caractère noise qui semble perdre de son mordant. Moins noise, certes, mais en aucun cas moins bon. "Capture" plonge l'auditeur au centre d'un univers tourmenté au possible, avant que "Release" ne finisse d'achever l'auditeur au cours de ses 25 minutes; véritable montée constante en puissance et en angoisse, et ne se termine par un chaos quasi-absolu.
Long (près de ¾ d'heures pour deux titres), ce nouvel album peut s'avérer bien difficile à digérer, mais une fois pénétré dans cet univers traumatisant et désespéré, il paraît bien inconcevable d'en ressortir indemne !
Ainsi, toujours adepte d'un doom d'une noirceur totale et profonde, Khanate continue avec Capture & Release à œuvrer avec brio dans un style radical et définitif, et parvient à poursuivre idéalement le chemin déjà parcouru avec les deux albums précédents en enfonçant magistralement le clou avec ce troisième opus dangereusement angoissant et angoissé...
Ce troisième album est un nouveau grondement incessant et terriblement menaçant. Si les larsens se font moins légion que par le passé (le premier album en était truffé), Khanate n'en oublie pas pour autant de se faire oppressant à souhait, et de mettre en avant le chant de Dubin qui n'a de cesse de déchirer littéralement ce chaos sonore ajoutant encore plus de tension à ce doom angoissant comme s'il en était encore besoin.
Lents, noirs et malsains, ces deux nouveaux titres prolongent le doom du quatuor élaboré auparavant sur Khanate ou Things Viral en privilégiant cette fois-ci des atmosphères toujours plus cauchemardesques et inquiétantes au détriment d'un caractère noise qui semble perdre de son mordant. Moins noise, certes, mais en aucun cas moins bon. "Capture" plonge l'auditeur au centre d'un univers tourmenté au possible, avant que "Release" ne finisse d'achever l'auditeur au cours de ses 25 minutes; véritable montée constante en puissance et en angoisse, et ne se termine par un chaos quasi-absolu.
Long (près de ¾ d'heures pour deux titres), ce nouvel album peut s'avérer bien difficile à digérer, mais une fois pénétré dans cet univers traumatisant et désespéré, il paraît bien inconcevable d'en ressortir indemne !
Ainsi, toujours adepte d'un doom d'une noirceur totale et profonde, Khanate continue avec Capture & Release à œuvrer avec brio dans un style radical et définitif, et parvient à poursuivre idéalement le chemin déjà parcouru avec les deux albums précédents en enfonçant magistralement le clou avec ce troisième opus dangereusement angoissant et angoissé...
Parfait 17/20 | par X_Jpbowersock |
Posté le 18 décembre 2007 à 20 h 26 |
Khanate représente l'ultime malaise. Un film d'horreur musical à la limite du supportable. Tout ce qu'il y a de pire dans le monde se retrouve dans leur œuvre. A l'écoute de cet album, plusieurs images surgissent: un cimetière grouillant d'asticots, un sous-sol mal éclairé dans lequel est enfermé, depuis sa naissance, notre petit frère schizophrène, une crise d'épilepsie dans un bain de clous, Noël chez nos grands-parents... Musicalement, le groupe se résume en peu de mots. Une lenteur extrême, une guitare écorchante, une basse qui fait vibrer notre corps tout entier. Des chuchotements, des hurlements déments. Des ongles sur un tableau.
Khanate ne fait pas dans la fantaisie. Aucune histoire de zombie, d'Antéchrist ou de démembrement à l'égoïne: seulement du réel. Du nihilisme à son niveau le plus obscur et le plus angoissant. Je vous avertis, ce disque (tout comme l'œuvre entière du groupe) est un cauchemar. Une nausée qui n'aboutit pas. Une maladie mentale. Une gorgée d'eau de Javel. Un insecte dans l'oreille interne. Un silence effroyable. L'angoisse d'une vie.
Un conseil: n'écoutez pas ce disque et fuyez ce groupe.
Khanate ne fait pas dans la fantaisie. Aucune histoire de zombie, d'Antéchrist ou de démembrement à l'égoïne: seulement du réel. Du nihilisme à son niveau le plus obscur et le plus angoissant. Je vous avertis, ce disque (tout comme l'œuvre entière du groupe) est un cauchemar. Une nausée qui n'aboutit pas. Une maladie mentale. Une gorgée d'eau de Javel. Un insecte dans l'oreille interne. Un silence effroyable. L'angoisse d'une vie.
Un conseil: n'écoutez pas ce disque et fuyez ce groupe.
Exceptionnel ! ! 19/20
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