Kinski
Be Gentle With The Warm Turtle |
Label :
Pacifico |
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Alors que Alpine Static, dernier album du combo sorti cet été, se révèle à mes yeux peu convaincant, j'ai ressenti le besoin de partager mon enthousiasme pour leur premier LP, envoûtant à souhait.
Leur rock instrumental réussissait alors le compromis improbable entre un psychédélisme sans concession et un son des plus lourds, évoquant parfois Sonic Youth ou le rock heavy des années 70.
Kinski (hommage au sieur Klaus vous l'aurez compris) nous séduit, autant par les atmosphères variés que les 4 musiciens diffusent, que par leur son brut, dépourvu de toute fioriture.
Qu'on passe du premier titre, "Spacelaunch For Frenchie", évoquant un voyage interstellaire, à "New India" et ses guitares en fusion; qu'on écoute l'hypnotique et apocalyptique "One Ear In The Sun" ou les deux hommages réussis à Sonic Youth que sont "Newport" et "Daydream Intonation"; qu'on termine le disque avec "That Helmut Poe Kid's Weird" et "Montgomery" et ses entrelacs magiques d'arpèges, la sensation est la même. Kinski est un groupe personnel et ambitieux, qui a su trouver un créneau très particulier, susceptible de séduire les amateurs d'expériences sonores, comme les fans de heavy ou les admirateurs de post rock...
PS: A noter une fois de plus le son de basse hallucinant de Lucy Atkinson, qui semble tout droit sorti des profondeurs d'un océan sans fond. Son instrument contribue largement à la coloration si particulière du son Kinski.
Leur rock instrumental réussissait alors le compromis improbable entre un psychédélisme sans concession et un son des plus lourds, évoquant parfois Sonic Youth ou le rock heavy des années 70.
Kinski (hommage au sieur Klaus vous l'aurez compris) nous séduit, autant par les atmosphères variés que les 4 musiciens diffusent, que par leur son brut, dépourvu de toute fioriture.
Qu'on passe du premier titre, "Spacelaunch For Frenchie", évoquant un voyage interstellaire, à "New India" et ses guitares en fusion; qu'on écoute l'hypnotique et apocalyptique "One Ear In The Sun" ou les deux hommages réussis à Sonic Youth que sont "Newport" et "Daydream Intonation"; qu'on termine le disque avec "That Helmut Poe Kid's Weird" et "Montgomery" et ses entrelacs magiques d'arpèges, la sensation est la même. Kinski est un groupe personnel et ambitieux, qui a su trouver un créneau très particulier, susceptible de séduire les amateurs d'expériences sonores, comme les fans de heavy ou les admirateurs de post rock...
PS: A noter une fois de plus le son de basse hallucinant de Lucy Atkinson, qui semble tout droit sorti des profondeurs d'un océan sans fond. Son instrument contribue largement à la coloration si particulière du son Kinski.
Parfait 17/20 | par Jekyll |
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