Trans Am
Paris [Le Nouveau Casino] - samedi 24 avril 2004 |
C'est Bathyscaphe qui ouvre pour Trans Am au Nouveau Casino. Ces trois Français nous font connaître l'espace d'un concert les profondeurs abyssales. C'est froid, profond, pesant, ankylosant. Un peu répétitif peut être, mais l'alliance des samples, d'une basse au groove intestinal et d'une batterie aventureuse aux plans multiples est du plus bel effet. On se fait aspirer sans rien voir venir dans l'univers très particulier du trio, et on retiendra de très belles sensations.
Après cette bonne découverte, Trans Am envahit la scène et va pousser son manège explosif pendant plus d'une heure. C'est simple, le groupe est au taquet ! C'est véritablement un bonheur de les voir évoluer et façonner sous nos yeux des chansons aux grooves splendides ! Le batteur est pieds nus, torse nu et se lance tête baissée dans ses fûts, ses deux comparses sont habillés avec des vêtements orange, l'un deux vêtu d'une combinaison tendance Guantanamo Bay. Durant la première demie heure on ne comprend pas très bien. Le trio de Washington DC, enchaîne les titres à une vitesse folle. Effectivement, il n'y aucune coupure entre les morceaux. Cela envoie sévèrement ! Leur musique viscérale attaque les tripes. On prend les basses en plein ventre. Le batteur lance des boucles enragées et joue comme si sa vie en dépendait, sur un kit des plus réduits. A lui seul, il justifie le déplacement. C'est ahurissant de vitesse et de cohésion. Il met le feu et c'est le cas de le dire ! Le clavier de droite envoie de l'essence sur les cymbales de celui-ci et allume le liquide !
Le set est béton et joué à fond les ballons. Cela fuse de tous les coins... Et çà commence à danser furieusement dans le public. C'est tout bonnement irrésistible. Les improvisations au sein des morceaux ne sont pas en reste, le talent est indéniable. On ressent une frustration quand le trio sort de scène et l'on se demande comment ils tiennent encore debout après cette cavalcade extrême. Ce fut donc un très grand bonheur de voir la formation jouer sous nos yeux distribuant à toute volée sa musique, sa joie d'être là et sa gentillesse. Cela a semblé si court mais une chose est sûre, on s'en souviendra encore longtemps !
Après cette bonne découverte, Trans Am envahit la scène et va pousser son manège explosif pendant plus d'une heure. C'est simple, le groupe est au taquet ! C'est véritablement un bonheur de les voir évoluer et façonner sous nos yeux des chansons aux grooves splendides ! Le batteur est pieds nus, torse nu et se lance tête baissée dans ses fûts, ses deux comparses sont habillés avec des vêtements orange, l'un deux vêtu d'une combinaison tendance Guantanamo Bay. Durant la première demie heure on ne comprend pas très bien. Le trio de Washington DC, enchaîne les titres à une vitesse folle. Effectivement, il n'y aucune coupure entre les morceaux. Cela envoie sévèrement ! Leur musique viscérale attaque les tripes. On prend les basses en plein ventre. Le batteur lance des boucles enragées et joue comme si sa vie en dépendait, sur un kit des plus réduits. A lui seul, il justifie le déplacement. C'est ahurissant de vitesse et de cohésion. Il met le feu et c'est le cas de le dire ! Le clavier de droite envoie de l'essence sur les cymbales de celui-ci et allume le liquide !
Le set est béton et joué à fond les ballons. Cela fuse de tous les coins... Et çà commence à danser furieusement dans le public. C'est tout bonnement irrésistible. Les improvisations au sein des morceaux ne sont pas en reste, le talent est indéniable. On ressent une frustration quand le trio sort de scène et l'on se demande comment ils tiennent encore debout après cette cavalcade extrême. Ce fut donc un très grand bonheur de voir la formation jouer sous nos yeux distribuant à toute volée sa musique, sa joie d'être là et sa gentillesse. Cela a semblé si court mais une chose est sûre, on s'en souviendra encore longtemps !
Excellent ! 18/20 | par Oneair |
Crédit photo : www.nonewsweb.com (merci beaucoup à Vincent)
Posté le 26 avril 2004 à 12 h 39 |
Grosse déception pour ma part...
Où est passé le groupe qu j'ai vu à la Boule Noire, il y a deux ans de cela...
A l'époque, le mélange électro/rock était total, homogène, original et prenait aux tripes.
Samedi soir, le groupe était en pilotage automatique, enchaînant les morceaux rock, trop rock...
Et pourtant, lorsque, sur un ou deux anciens morceaux, ils reprennent leur vieilles manies Kraftwerko-Sexpistolsiennes, ça froisse encore comme aux grands jours...
Où est passé le groupe qu j'ai vu à la Boule Noire, il y a deux ans de cela...
A l'époque, le mélange électro/rock était total, homogène, original et prenait aux tripes.
Samedi soir, le groupe était en pilotage automatique, enchaînant les morceaux rock, trop rock...
Et pourtant, lorsque, sur un ou deux anciens morceaux, ils reprennent leur vieilles manies Kraftwerko-Sexpistolsiennes, ça froisse encore comme aux grands jours...
Moyen 10/20
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