Katatonia
Discouraged Ones |
Label :
Century Media |
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Avec Discouraged Ones, Katatonia délaisse le doom/metal auquel il nous avait habitué et prend un virage important vers des paysages musicaux sombres, tristes et inquiétants.
Si les suédois ne sombrent pas immédiatement avec "I Break" qui est encore relativement positif dans son état de mal-être que l'on sent déjà prendre forme, la suite enfonce lentement mais sûrement ses auditeurs dans une mélancolique descente aux enfers.
Après un "I Break" pesant donc, "Stalemate" est quant à lui carrément désarmant. "Deadhouse" veut de façon illusoire nous faire ressurgir de cettte profondeur de douleurs avec son rythme quelque peu plus ardent mais il ruisselle finalement encore plus de liqueurs amères.
Sous un climat lourd, "Cold Ways" crache quant à lui toute sa désolation.
Plus loin, pour ceux qui seraient encore tirés d'affaire après cette violente tempête d'émotions, Katatonia propulse un "Last Resort" tout à fait éblouissant. Jonas Renkse semble heureux au chant et domine les refrains. Sous l'ambiance calme mais toujours aussi tendue formidablement apportée par ses musiciens, Katatonia délivre un véritable artifice remué par l'élégance.
"Nerve" nous replonge de façon irrémédiable dans le décor des arbres enneigés sèchant leur larmes la nuit.
"Saw You Drown", qui fera d'ailleurs l'objet d'une sortie sous format EP, est en quelque sorte le tube entêtant du disque, pour peu qu'on puisse imaginer ce genre de choses passer sur les ondes, et confirme que la second partie de l'album est encore plus intéressante et prenante.
Discouraged Ones assume donc pleinement son appellation.
Un pur délice pour les amateurs de projections mélancoliques mais au final débordées par la splendeur.
Si les suédois ne sombrent pas immédiatement avec "I Break" qui est encore relativement positif dans son état de mal-être que l'on sent déjà prendre forme, la suite enfonce lentement mais sûrement ses auditeurs dans une mélancolique descente aux enfers.
Après un "I Break" pesant donc, "Stalemate" est quant à lui carrément désarmant. "Deadhouse" veut de façon illusoire nous faire ressurgir de cettte profondeur de douleurs avec son rythme quelque peu plus ardent mais il ruisselle finalement encore plus de liqueurs amères.
Sous un climat lourd, "Cold Ways" crache quant à lui toute sa désolation.
Plus loin, pour ceux qui seraient encore tirés d'affaire après cette violente tempête d'émotions, Katatonia propulse un "Last Resort" tout à fait éblouissant. Jonas Renkse semble heureux au chant et domine les refrains. Sous l'ambiance calme mais toujours aussi tendue formidablement apportée par ses musiciens, Katatonia délivre un véritable artifice remué par l'élégance.
"Nerve" nous replonge de façon irrémédiable dans le décor des arbres enneigés sèchant leur larmes la nuit.
"Saw You Drown", qui fera d'ailleurs l'objet d'une sortie sous format EP, est en quelque sorte le tube entêtant du disque, pour peu qu'on puisse imaginer ce genre de choses passer sur les ondes, et confirme que la second partie de l'album est encore plus intéressante et prenante.
Discouraged Ones assume donc pleinement son appellation.
Un pur délice pour les amateurs de projections mélancoliques mais au final débordées par la splendeur.
Excellent ! 18/20 | par X_Cosmonaut |
Posté le 05 décembre 2006 à 22 h 53 |
C'est sur cet album que le groupe arrive au sommet. Ou plutôt au fond du trou. Un vilain trou, noir, froid, humide, par endroits encore légèrement éclairé par les restes d'un espoir qui se consumme au fil des titres... Véritable ode à la mélancolie, cet album construit en quelques minutes une ambiance douce et triste, une sorte de cocon de tristesse où l'auditeur conquis se blottit.. Et c'est dans un état doucement mélancolique que l'auditeur ressort de son écoute, entre larmes et espoirs, sourires et nostalgie; un état assez indescriptible donc..
Intemporel ! ! ! 20/20
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