Katatonia
Jhva Elohim Meth... The Revival |
Label :
Vic |
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Il est toujours sympa de découvrir comment débutèrent les groupes qui ont acquis une certaine renommée. Katatonia est vraiment le sujet parfait, bien casse-gueule pour peu que l'on soit assez peu réceptif à leur mélancolie "dark rock". D'où mon intérêt aujourd'hui pour Jhva Elohim Meth... The Revival, démo produite par l'incontournable Dan Swanö et sortie en 1992.
Ce qu'il y a de sûr à l'écoute de ces trois titres (j'omets volontairement le prologue de quelques secondes "Midwinter Gates" et l'épilogue atmosphérique "Crimson Tears" qui n'apporte absolument rien sinon le désir adolescent de montrer combien les musiciens sont tristes à cause de la pluie qui tombe), c'est que Katatonia n'a pas débuté sa carrière en faisant dans la subtilité. Pour tout dire, c'était même un groupe assez balourd, lourdaud, pataud et je me demande vraiment ce qu'un type comme Swanö a pu lui trouver. Ils étaient amis sans doute...
Bref, cette sortie accumule les clichés du doom-metal à tendance romantique : riffs sombres, arpèges, vocaux plaintifs à la limite du death mais sans imagination ni talent, on cherche vraiment un truc intéressant qui pourrait expliquer la carrière que fit ensuite Katatonia. Le fait d'être Suédois est-il un argument suffisant ? Sachant ce qui se faisait à la même époque en matière de doom-death (Anathema et My Dying Bride notamment), cette démo aurait dû rester celle d'un petite formation guère talentueuse amenée à végéter dans l'underground. La qualité de Katatonia est donc d'avoir su se remettre en cause pour devenir ce qu'il est aujourd'hui : une machine à hits pour adolescents.
Ce qu'il y a de sûr à l'écoute de ces trois titres (j'omets volontairement le prologue de quelques secondes "Midwinter Gates" et l'épilogue atmosphérique "Crimson Tears" qui n'apporte absolument rien sinon le désir adolescent de montrer combien les musiciens sont tristes à cause de la pluie qui tombe), c'est que Katatonia n'a pas débuté sa carrière en faisant dans la subtilité. Pour tout dire, c'était même un groupe assez balourd, lourdaud, pataud et je me demande vraiment ce qu'un type comme Swanö a pu lui trouver. Ils étaient amis sans doute...
Bref, cette sortie accumule les clichés du doom-metal à tendance romantique : riffs sombres, arpèges, vocaux plaintifs à la limite du death mais sans imagination ni talent, on cherche vraiment un truc intéressant qui pourrait expliquer la carrière que fit ensuite Katatonia. Le fait d'être Suédois est-il un argument suffisant ? Sachant ce qui se faisait à la même époque en matière de doom-death (Anathema et My Dying Bride notamment), cette démo aurait dû rester celle d'un petite formation guère talentueuse amenée à végéter dans l'underground. La qualité de Katatonia est donc d'avoir su se remettre en cause pour devenir ce qu'il est aujourd'hui : une machine à hits pour adolescents.
Sans intérêt 8/20 | par Arno Vice |
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