Rhesus
Sad Disco |
Label :
PIAS |
||||
Découvert en 2004, Rhesus nous livre un an après leur tout premier album qui vaut réellement le détour, sorte de rayon lumineux dans le paysage rock francophone quelque peu moribond ces derniers temps ...
Pour ceux qui avaient écouté Meanwhile At The Party, l' EP du groupe réédité chez Pias en 2004, ou qui avaient vu le trio sur scène, Sad Disco les surprendra sans doute beaucoup. On est face ici à un son pop rock très produit, très soigné, et surtout davantage tourné vers le Royaume Uni, alors que Rhesus nous avait habitué à regarder essentiellement vers les Etats Unis jusqu'à présent.
Les 12 titres présents ici n'ont pas à rougir de leurs modèles anglais : Rhesus se hisse sans complexe à la hauteur des anglo saxons, et délivre une pop impressionnante de maîtrise. C'est du haut niveau !
Dés "Bikini Test", on comprend ce qui a justifié le choix du titre de cet opus ; Rhesus a fait le deuil de ses influences nineties et a décidé d'explorer les brillantes et pailletées années 70. La voix d'Aurélien lorgne par moments du côté d'un Bowie période glam ("Just Let Go", "You And Me"), et les backing vocals de Laura subliment le chant de son acolyte avec une beauté rare et une sensualité irrésistible (l'envoûtant "Daylight").
Même si l'on reprochera aux français d'afficher des influences souvent trop évidentes, il sera impossible de nier leur talent d'écriture qui explose complètement ici. "Sad Disco" nous rappelle les premiers battements d'ailes des irlandais de Ash, tandis que l'impeccable "Sorry For This" pourrait sans difficulté être le petit frère d'un Starsailor ou pourquoi pas d'un Pulp. Enfin, il sera de bon ton de s'arrêter sur le subtil et bien senti "The Afternoon", où Rhesus s'en sort à merveille dans l'exercice de la ballade au synthé, et le dansant "The Actress" qui a tout d'un single en puissance.
Les grenoblois ont bien grandi depuis un an, et leur musique avec ! Tout en continuant à se chercher une identité musicale qui leur serait propre, Rhesus assure un quasi sans fautes avec ce premier album maîtrisé et convaincant, largement à la hauteur de nos attentes. Un nouveau souffle pour la scène rock française, à n'en pas douter !
Pour ceux qui avaient écouté Meanwhile At The Party, l' EP du groupe réédité chez Pias en 2004, ou qui avaient vu le trio sur scène, Sad Disco les surprendra sans doute beaucoup. On est face ici à un son pop rock très produit, très soigné, et surtout davantage tourné vers le Royaume Uni, alors que Rhesus nous avait habitué à regarder essentiellement vers les Etats Unis jusqu'à présent.
Les 12 titres présents ici n'ont pas à rougir de leurs modèles anglais : Rhesus se hisse sans complexe à la hauteur des anglo saxons, et délivre une pop impressionnante de maîtrise. C'est du haut niveau !
Dés "Bikini Test", on comprend ce qui a justifié le choix du titre de cet opus ; Rhesus a fait le deuil de ses influences nineties et a décidé d'explorer les brillantes et pailletées années 70. La voix d'Aurélien lorgne par moments du côté d'un Bowie période glam ("Just Let Go", "You And Me"), et les backing vocals de Laura subliment le chant de son acolyte avec une beauté rare et une sensualité irrésistible (l'envoûtant "Daylight").
Même si l'on reprochera aux français d'afficher des influences souvent trop évidentes, il sera impossible de nier leur talent d'écriture qui explose complètement ici. "Sad Disco" nous rappelle les premiers battements d'ailes des irlandais de Ash, tandis que l'impeccable "Sorry For This" pourrait sans difficulté être le petit frère d'un Starsailor ou pourquoi pas d'un Pulp. Enfin, il sera de bon ton de s'arrêter sur le subtil et bien senti "The Afternoon", où Rhesus s'en sort à merveille dans l'exercice de la ballade au synthé, et le dansant "The Actress" qui a tout d'un single en puissance.
Les grenoblois ont bien grandi depuis un an, et leur musique avec ! Tout en continuant à se chercher une identité musicale qui leur serait propre, Rhesus assure un quasi sans fautes avec ce premier album maîtrisé et convaincant, largement à la hauteur de nos attentes. Un nouveau souffle pour la scène rock française, à n'en pas douter !
Bon 15/20 | par GirlfromMars |
Posté le 25 octobre 2005 à 07 h 51 |
J'avais déja été convaincu par Meanwhile At The Party, carte de visite attrayante, et par la prestation de ce trio à la Lune Des Pirates, à Amiens.
Mais avec cet album, les Grenoblois passent la vitesse supérieure et signent un album pop de grande classe.
Leur pop délicate, gracieuse et racée, mariant à merveille les voix d'Aurélien et de Laura, faisant parfois preuve d'une énergie "toute en classe", dame le pion aux formations étrangères du même style.
Et les titres de haut niveau, douze au total et aucun à jeter, nous tombent sur le tête sans crier gare.
"Bikini Test" nous montre dès son intro que le groupe maitrise à merveille son sujet : guitares délicieusement pop, voix pleine d'émotion, que l'on retrouve sur "Just Let Go". Il y a du Catchers dans ce groupe, les Catchers de Cotton Dress, et du Boo Radleys, les Boo's dans leur version pop.
"Sad Disco" confirme le talent du groupe, véritable hymne pop au même titre que les onze autres, précédant un "Sorry For This" aux harmonies vocales étincelantes, rêveur et mélancolique, puis un "Daylight" avec ses "Yeah, yeah-eah" et ses "Ho-Ho-Ho, Ho-Ho, Ho-Ho!"
et ce refrain sur lequel la voix de Laura succède à celle d'Aurélien de superbe façon avant que la guitare ne finisse le morceau magiquement.
"You And Me" commence de façon trépidante, voix rock et batterie speed, nous offrant une acalmie pop pour repartir pied au plancher, la guitare se chargeant une fois de plus de finir le titre.
La deuxième partie du disque est tout aussi belle, avec ce "Afternoon" désabusé où les deux chants font encore des merveilles, "The Actress" plus enlevé, "Back In Town" à l'instrumentation enjoleuse, "Get Over It" porté par les petites notes de guitare, et le coté charmeur apporté par la voix de Laura.
"Anytime" et "Talk Talk Talk" bouclent cet album de manière magistrale, le premier avec sa superbe envolée vocale, le second tout en finesse et en mélancolie, un véritable travail d'orfèvre.
Et le tout nous donne un album de pop... française, et oui française, bien que d'influence "british", comme il nous a rarement été donner d'en entendre.
Magnifique !
Mais avec cet album, les Grenoblois passent la vitesse supérieure et signent un album pop de grande classe.
Leur pop délicate, gracieuse et racée, mariant à merveille les voix d'Aurélien et de Laura, faisant parfois preuve d'une énergie "toute en classe", dame le pion aux formations étrangères du même style.
Et les titres de haut niveau, douze au total et aucun à jeter, nous tombent sur le tête sans crier gare.
"Bikini Test" nous montre dès son intro que le groupe maitrise à merveille son sujet : guitares délicieusement pop, voix pleine d'émotion, que l'on retrouve sur "Just Let Go". Il y a du Catchers dans ce groupe, les Catchers de Cotton Dress, et du Boo Radleys, les Boo's dans leur version pop.
"Sad Disco" confirme le talent du groupe, véritable hymne pop au même titre que les onze autres, précédant un "Sorry For This" aux harmonies vocales étincelantes, rêveur et mélancolique, puis un "Daylight" avec ses "Yeah, yeah-eah" et ses "Ho-Ho-Ho, Ho-Ho, Ho-Ho!"
et ce refrain sur lequel la voix de Laura succède à celle d'Aurélien de superbe façon avant que la guitare ne finisse le morceau magiquement.
"You And Me" commence de façon trépidante, voix rock et batterie speed, nous offrant une acalmie pop pour repartir pied au plancher, la guitare se chargeant une fois de plus de finir le titre.
La deuxième partie du disque est tout aussi belle, avec ce "Afternoon" désabusé où les deux chants font encore des merveilles, "The Actress" plus enlevé, "Back In Town" à l'instrumentation enjoleuse, "Get Over It" porté par les petites notes de guitare, et le coté charmeur apporté par la voix de Laura.
"Anytime" et "Talk Talk Talk" bouclent cet album de manière magistrale, le premier avec sa superbe envolée vocale, le second tout en finesse et en mélancolie, un véritable travail d'orfèvre.
Et le tout nous donne un album de pop... française, et oui française, bien que d'influence "british", comme il nous a rarement été donner d'en entendre.
Magnifique !
Parfait 17/20
Posté le 14 novembre 2005 à 17 h 19 |
Mouais ...
Motivée par l'acceuil dithyrambique réservé à "Sad Disco", je me suis procuré le disque.
Que dire ... ?
C'est gentil. Bien fichu. Mignon tout plein. Les Rhesus ont le sens de la chanson pop à l'anglaise, ça ne fait pas de doute. Il y a de très belles harmonies vocales, de belles guitares tout en écho larmoyant, le groupe sait cristaliser les petits instants magiques que la vie nous offre ...
Mais à la fin, ce qu'on ressent, c'est un ennui poli. C'est pas nul, bien sûr, c'est juste un peu chiant, un peu mou du genou à part sur la tentative de réveil un peu vaine de "You & Me". Et encore.
Ce disque est bien trop appliqué, trop 'premier de la classe', trop déjà entendu, trop linéaire, trop prévisible. Il y a de fortes chances qu'on puisse se laisser séduire ou s'attacher à ce disque, mais objectivement, tout porte à penser que ce disque n'a pour but que de panser d'éventuelles plaies sentimentales, à grands coups de ballades tristounettes et de lyrisme un peu forcé.
"Bikini Test" sonne dangereusement comme "Yellow" de Coldplay, d'ailleurs tout l'album sonne comme 'x ou y' (remarquez le subtil jeu de mots), et leurs chromosomes sont parfois proche de, oui vous l'avez deviné, des affreux Keane (vous savez le truc que votre maman aime parce qu'il y a 'de belles mélodies').
Dans le même genre, le deuxième Sweet Apple Pie est bien mieux.
Pas mauvais donc, il y a clairement un potentiel et un savoir faire, mais c'est chiant, comme tous ces groupes anglais qui ont abusé de "Grace" et "The Bends" qui, eux, étaient passionants.
Rhesus a de quoi faire une carrière à la Coldplay ou autres assimilés, c'est tout le mal qu'on leur souhaite ... même si on préfèrerait les voir mettre du whisky dans leur coca.
Motivée par l'acceuil dithyrambique réservé à "Sad Disco", je me suis procuré le disque.
Que dire ... ?
C'est gentil. Bien fichu. Mignon tout plein. Les Rhesus ont le sens de la chanson pop à l'anglaise, ça ne fait pas de doute. Il y a de très belles harmonies vocales, de belles guitares tout en écho larmoyant, le groupe sait cristaliser les petits instants magiques que la vie nous offre ...
Mais à la fin, ce qu'on ressent, c'est un ennui poli. C'est pas nul, bien sûr, c'est juste un peu chiant, un peu mou du genou à part sur la tentative de réveil un peu vaine de "You & Me". Et encore.
Ce disque est bien trop appliqué, trop 'premier de la classe', trop déjà entendu, trop linéaire, trop prévisible. Il y a de fortes chances qu'on puisse se laisser séduire ou s'attacher à ce disque, mais objectivement, tout porte à penser que ce disque n'a pour but que de panser d'éventuelles plaies sentimentales, à grands coups de ballades tristounettes et de lyrisme un peu forcé.
"Bikini Test" sonne dangereusement comme "Yellow" de Coldplay, d'ailleurs tout l'album sonne comme 'x ou y' (remarquez le subtil jeu de mots), et leurs chromosomes sont parfois proche de, oui vous l'avez deviné, des affreux Keane (vous savez le truc que votre maman aime parce qu'il y a 'de belles mélodies').
Dans le même genre, le deuxième Sweet Apple Pie est bien mieux.
Pas mauvais donc, il y a clairement un potentiel et un savoir faire, mais c'est chiant, comme tous ces groupes anglais qui ont abusé de "Grace" et "The Bends" qui, eux, étaient passionants.
Rhesus a de quoi faire une carrière à la Coldplay ou autres assimilés, c'est tout le mal qu'on leur souhaite ... même si on préfèrerait les voir mettre du whisky dans leur coca.
Passable 11/20
Posté le 24 novembre 2005 à 01 h 57 |
Non, désolé, j'ai beau me repasser l'album pour trouver quelque chose ... Mais rien ici n'arrive à la cheville du EP précédent. Tout est propre, bien rangé, bien peigné, les mains jointes sur le bureau. Le premier album de Rhesus, c'est Agnan. Et des fois il a copié : le riff de "747" de Kent (sur "Bikini Test") ou il a emprunté le piano de Keane (sur "Afternoon"). Si Rhesus doit se faire connaître avec cet album, ce sera dans le genre 'découverte Le Mouv', bien sage, qui tache pas, qui met pas de boue sur le parquet et qui met pas l'ampli trop fort parce que la mamie du dessus est déjà venue se plaindre. Quel dommage, le bien joli EP Meanwhile at the party laissait présager de bien mieux.
Pas terrible 9/20
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