E
A Man Called E |
Label :
Polydor |
||||
Avant de devenir Eels plus ou moins tout seul, Mark-Oliver Everett alias E a sorti 2 albums solo. Voici le premier. A Man Called E ou les débuts d'un génie.
Honnêtement on adorerait défendre notre super loser préféré et dire que sa première sortie discographique est un succès total. Mais ne pas mentir fait parti des Dix Commandements.
Alors allons-y franchement : difficile d'imaginer que derrière cette collection insipide se cache le futur auteur de Elizabeth On The Bathroom Floor. En effet tout est calibré mainstream, tout respire bon le Dawson ou Sauvé par le gong, bref le biactol. Et le biactol, ça pue...
La production est horrible, limite variété Staracadémisé, le tout enveloppé dans un romantisme débile, refrain javélisé à la Jennifer. Ce disque ferait passer Alanis Morissette ou Avril Lavigne pour de dangereuses terroristes sonores.
Les chansons ne sont pas spécialement mauvaises, mais bon sang que de niaiserie, que de refrains téléphonés, que d'envolées pianistiques fumeuses...
Seul le fan acharné trouvera un intérêt là dedans. Et encore, pas sûr...
Par respect pour le reste de sa carrière, le mot "merde" ne sera pas utilisé ici, mais tout de même...
En fait le seul point positif est que ce disque sonne comme un fabuleux cri d'espoir : peut être qu'un jour les merdeux d'en ce moment nous sortiront un Souljacker ?
A Man Called E ou les débuts ratés d'un génie.
Honnêtement on adorerait défendre notre super loser préféré et dire que sa première sortie discographique est un succès total. Mais ne pas mentir fait parti des Dix Commandements.
Alors allons-y franchement : difficile d'imaginer que derrière cette collection insipide se cache le futur auteur de Elizabeth On The Bathroom Floor. En effet tout est calibré mainstream, tout respire bon le Dawson ou Sauvé par le gong, bref le biactol. Et le biactol, ça pue...
La production est horrible, limite variété Staracadémisé, le tout enveloppé dans un romantisme débile, refrain javélisé à la Jennifer. Ce disque ferait passer Alanis Morissette ou Avril Lavigne pour de dangereuses terroristes sonores.
Les chansons ne sont pas spécialement mauvaises, mais bon sang que de niaiserie, que de refrains téléphonés, que d'envolées pianistiques fumeuses...
Seul le fan acharné trouvera un intérêt là dedans. Et encore, pas sûr...
Par respect pour le reste de sa carrière, le mot "merde" ne sera pas utilisé ici, mais tout de même...
En fait le seul point positif est que ce disque sonne comme un fabuleux cri d'espoir : peut être qu'un jour les merdeux d'en ce moment nous sortiront un Souljacker ?
A Man Called E ou les débuts ratés d'un génie.
A éviter 6/20 | par Thinwhitejs |
Posté le 28 mars 2006 à 16 h 25 |
Cet album marque le véritable départ de la carrière de E, bien plus connu pour le groupe qu'il formera par la suite avec Eels.
Cette critique a surtout pour but de restaurer un peu l'image de ce pauvre E qui mérite quand même mieux qu'un 5.5 de moyenne générale !
Vous l'aurez compris je serai quand a moi un peu plus indulgent sur son cas. A Man Called E est donc le premier des deux albums de E a voir le jour. Je tiens à préciser qu'ayant écouté Eels avant E je m'attendais quand même à une sorte d'infâme soupe pop écoeurante mais à la première écoute de "Hello Cruel World" c'est une autre impression qui titille mes oreilles : On ne pourra pas le nier, Cela ressemble à du Eels. Du Eels gentillet, propret, joyeux et sans son caractère incisif et spleenien mais du Eels néanmoins et donc pour moi, quelque chose de sympa. Cette impression d'avoir affaire à un disque donc relativement agréable restera tout au long de l'écoute de cet album qui au final ne contient aucune coquille ni aucune chanson sortant véritablement du lot.
Alors oui, les fans purs et durs du Eels de Souljacker ou à la limite de Electro-Shock Blues pourront crier 'beurk !', mais moi qui suit plutôt fan du Eels de Beautiful Freak je me contenterai de dire que si A Man Called E ne paie pas de mine à première vue, il fleure bon le futur génie. A écouter sans préjugés ni prises de tête.
Cette critique a surtout pour but de restaurer un peu l'image de ce pauvre E qui mérite quand même mieux qu'un 5.5 de moyenne générale !
Vous l'aurez compris je serai quand a moi un peu plus indulgent sur son cas. A Man Called E est donc le premier des deux albums de E a voir le jour. Je tiens à préciser qu'ayant écouté Eels avant E je m'attendais quand même à une sorte d'infâme soupe pop écoeurante mais à la première écoute de "Hello Cruel World" c'est une autre impression qui titille mes oreilles : On ne pourra pas le nier, Cela ressemble à du Eels. Du Eels gentillet, propret, joyeux et sans son caractère incisif et spleenien mais du Eels néanmoins et donc pour moi, quelque chose de sympa. Cette impression d'avoir affaire à un disque donc relativement agréable restera tout au long de l'écoute de cet album qui au final ne contient aucune coquille ni aucune chanson sortant véritablement du lot.
Alors oui, les fans purs et durs du Eels de Souljacker ou à la limite de Electro-Shock Blues pourront crier 'beurk !', mais moi qui suit plutôt fan du Eels de Beautiful Freak je me contenterai de dire que si A Man Called E ne paie pas de mine à première vue, il fleure bon le futur génie. A écouter sans préjugés ni prises de tête.
Sympa 14/20
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