E
Broken Toy Shop |
Label :
Polydor |
||||
Un peu plus d'un an après le désastre appelé A Man Called E, E revenait avec son second opus solo, titré Broken Toy Shop.
Allons directement dans le vif du sujet, ce disque surpasse son grand frère dans le mauvais. A croire que M-O Everett s'est enfermé dans un labo pour extraire la plus pure moëlle des défauts du premier disque, pour en faire un concentré sur ce deuxième album.
La première chanson, "Shine It All On", fait froid dans le dos et le reste fait pleurer : affreux synthé, du piano larmoyant, bonne humeur débilisante, mélancolie risible, de la variété en gros et pas de la bonne ...
A croire qu'à l'époque E vivait du mauvais côté de la Force, car intrinsèquement les chansons ne sont pas affreuses, elles sont juste bien trop maladroitement produites (choeurs, pianos, violons, echo, reverb et tout le toutim), elles ne vont pas à l'essentiel et sonnent faux à la fin, telle une sitcom AB prod. Et comme chacun le sait, c'est chiant.
On s'ennuie sur chaque chanson au moins autant que chez -dans un style différent- Silver Mount Zion, et on n'attend qu'une chose : la fin du supplice (qui, contrairement aux précités, a la bonne idée de ne pas tarder). C'est une noble ambition de faire de la pop universelle, mais le formatage ne sied guère à E.
Histoire de sauver quelque chose, on notera qu'une chanson sonne un peu comme le futur "Blinking Lights For Me", mais c'est simplement une terrible confirmation : la même personne se cache derrière "She Loves A Puppet" et "World Of Shit", deux chansons qui font pleurer pour différentes raisons.
Broken Toy Shop est du Drucker ou du Leymergie en musique, du beau politiquement correct à la Alanis, Lenny et tous ces affreux jojos. Heureusement que Broken Toy Shop marque la fin de la carrière solo officielle de M-O Everett, car ce n'est pas ce E là qu'on aime.
On aime E du côté obscur, pas E shooté au prozac.
Allons directement dans le vif du sujet, ce disque surpasse son grand frère dans le mauvais. A croire que M-O Everett s'est enfermé dans un labo pour extraire la plus pure moëlle des défauts du premier disque, pour en faire un concentré sur ce deuxième album.
La première chanson, "Shine It All On", fait froid dans le dos et le reste fait pleurer : affreux synthé, du piano larmoyant, bonne humeur débilisante, mélancolie risible, de la variété en gros et pas de la bonne ...
A croire qu'à l'époque E vivait du mauvais côté de la Force, car intrinsèquement les chansons ne sont pas affreuses, elles sont juste bien trop maladroitement produites (choeurs, pianos, violons, echo, reverb et tout le toutim), elles ne vont pas à l'essentiel et sonnent faux à la fin, telle une sitcom AB prod. Et comme chacun le sait, c'est chiant.
On s'ennuie sur chaque chanson au moins autant que chez -dans un style différent- Silver Mount Zion, et on n'attend qu'une chose : la fin du supplice (qui, contrairement aux précités, a la bonne idée de ne pas tarder). C'est une noble ambition de faire de la pop universelle, mais le formatage ne sied guère à E.
Histoire de sauver quelque chose, on notera qu'une chanson sonne un peu comme le futur "Blinking Lights For Me", mais c'est simplement une terrible confirmation : la même personne se cache derrière "She Loves A Puppet" et "World Of Shit", deux chansons qui font pleurer pour différentes raisons.
Broken Toy Shop est du Drucker ou du Leymergie en musique, du beau politiquement correct à la Alanis, Lenny et tous ces affreux jojos. Heureusement que Broken Toy Shop marque la fin de la carrière solo officielle de M-O Everett, car ce n'est pas ce E là qu'on aime.
On aime E du côté obscur, pas E shooté au prozac.
Mauvais 5/20 | par Thinwhitejs |
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