Barkmarket
Vegas Throat |
Label :
Def American |
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Vegas Throat, c'est 13 titres qui cognent avant de parler, le premier grand disque du trio emmené par Dave Sardy.
Une musique musclée des bras comme du cerveau qui part dans tous les sens, des textes souvent en prose qui favorise la multiplication de plans : l'abandon de l'auditeur est donc désirée par les ouvriers de ce qu'on pourrait qualifier de grunge noisy dans un emballage progressif.
Riche (une heure de son à bouffer), déstabilisant comme rarement ("The Nuisance", "Pencil", "Hydrox God" pour ne citer qu'eux), fourre-tout (Nirvana avant l'heure sur "Dutty" et bidouillages ambient sur "Back Stabbers"). L'album est finalement un gros bout de barbaque dur à décortiquer convenablement tellement l'anatomie du mammifère est complexe. Mieux vaut se contenter de réagir par headbanging à ce labyrinthe féroce de riffs.
Le chant de Sardy semble lui encore bien juvénile par rapport aux futures oeuvres, mais a indéniablement déjà trouvé sa voix. Le plus souvent des mélodies à pleins poumons, hurlées, des murmures déséquilibrés dans les passages les plus calmes. La chose la plus mystèrieuse, qu'on ne retrouve que difficilement chez d'autres artistes du même style, c'est l'empreinte Soul que dégage bizarrement la gorge du chanteur, parfois même aidée par la musique ("Poverty" par exemple). Le "I Don't Live Today" de Hendrix ne permet point d'en douter ...
En somme, un bon gros cours de puissance sonore en avance sur son temps, qui influencera un paquet de nerveux dans leurs entreprises musicales.
Une musique musclée des bras comme du cerveau qui part dans tous les sens, des textes souvent en prose qui favorise la multiplication de plans : l'abandon de l'auditeur est donc désirée par les ouvriers de ce qu'on pourrait qualifier de grunge noisy dans un emballage progressif.
Riche (une heure de son à bouffer), déstabilisant comme rarement ("The Nuisance", "Pencil", "Hydrox God" pour ne citer qu'eux), fourre-tout (Nirvana avant l'heure sur "Dutty" et bidouillages ambient sur "Back Stabbers"). L'album est finalement un gros bout de barbaque dur à décortiquer convenablement tellement l'anatomie du mammifère est complexe. Mieux vaut se contenter de réagir par headbanging à ce labyrinthe féroce de riffs.
Le chant de Sardy semble lui encore bien juvénile par rapport aux futures oeuvres, mais a indéniablement déjà trouvé sa voix. Le plus souvent des mélodies à pleins poumons, hurlées, des murmures déséquilibrés dans les passages les plus calmes. La chose la plus mystèrieuse, qu'on ne retrouve que difficilement chez d'autres artistes du même style, c'est l'empreinte Soul que dégage bizarrement la gorge du chanteur, parfois même aidée par la musique ("Poverty" par exemple). Le "I Don't Live Today" de Hendrix ne permet point d'en douter ...
En somme, un bon gros cours de puissance sonore en avance sur son temps, qui influencera un paquet de nerveux dans leurs entreprises musicales.
Très bon 16/20 | par X_YoB |
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