Barkmarket
Gimmick |
Label :
American |
||||
"Easy Chair" déboule toutes griffes dehors sans qu'on est le temps de dire 'XSilence' que ce Gimmick nous fout déjà une bonne tarte. Va y'avoir du sport...
Ce premier titre rebalance allègrement la sauce du trio, pour le plus grand plaisir des convaincus (en un seul mot) de Vegas Throat : rock bruitiste mais mélodique à la limite du métal explorant des territoires inconnus (sur ce titre-ci, un interlude jazzy) à coups de guitare offensive, batterie de bûcheron, basse épilléptique, voix déchirée, prod impeccable...
"Whipping Boy" a des allures de tube avec son groove dansant mais se révèle à la hauteur de toutes les compos du groupe, trop riche pour être inintéressante. Suit un "Static" sortit de nulle part où bruits de pas, banjo et basse nous font croire que le morceau sera lent et atmoshérique (justement repris en 'gimmick' plus loin dans "Radio Static"). Hé! c'est du Barkmarket : ça ne repart que de plus belle dans une déferlante sonore à l'image de l'album entier.
Le temps d'un "Gatherer" en guise d'interlude peu reposant et "Hack It Off" nous saute à la gorge : personnellement, jamais un tel son massif noué à un riff aussi schizo n'avait rencontré mes oreilles auparavant. Au refrain de convertir les plus hostiles au noise burné. Il n'y a que le lourd "Curio" qui pouvait faire suite aux deux dernières que nous venons de surmonter. Le morceau est sombrement lent et son thème de basse presque psyché ne peut qu'exploser dans une sorte de NIN organique. Fatal. "Redundant" remet une couche, rappelant les heures grunge bouillantes d'un Soundgaden à bloc, autant que la guitare de "Dumbjaw" nous a peu avant rappelé un bon vieux Pearl Jam.
Reste à avaler "Car Jack" et son riff en spirale, "The Shill" dans son faux format Pumpkins, et l'épilogue "Better Made Man". 3 arguments de plus pour se laisser contaminer par la fièvre Barkmarket.
Un incoyable album de puissance noise.
Ce premier titre rebalance allègrement la sauce du trio, pour le plus grand plaisir des convaincus (en un seul mot) de Vegas Throat : rock bruitiste mais mélodique à la limite du métal explorant des territoires inconnus (sur ce titre-ci, un interlude jazzy) à coups de guitare offensive, batterie de bûcheron, basse épilléptique, voix déchirée, prod impeccable...
"Whipping Boy" a des allures de tube avec son groove dansant mais se révèle à la hauteur de toutes les compos du groupe, trop riche pour être inintéressante. Suit un "Static" sortit de nulle part où bruits de pas, banjo et basse nous font croire que le morceau sera lent et atmoshérique (justement repris en 'gimmick' plus loin dans "Radio Static"). Hé! c'est du Barkmarket : ça ne repart que de plus belle dans une déferlante sonore à l'image de l'album entier.
Le temps d'un "Gatherer" en guise d'interlude peu reposant et "Hack It Off" nous saute à la gorge : personnellement, jamais un tel son massif noué à un riff aussi schizo n'avait rencontré mes oreilles auparavant. Au refrain de convertir les plus hostiles au noise burné. Il n'y a que le lourd "Curio" qui pouvait faire suite aux deux dernières que nous venons de surmonter. Le morceau est sombrement lent et son thème de basse presque psyché ne peut qu'exploser dans une sorte de NIN organique. Fatal. "Redundant" remet une couche, rappelant les heures grunge bouillantes d'un Soundgaden à bloc, autant que la guitare de "Dumbjaw" nous a peu avant rappelé un bon vieux Pearl Jam.
Reste à avaler "Car Jack" et son riff en spirale, "The Shill" dans son faux format Pumpkins, et l'épilogue "Better Made Man". 3 arguments de plus pour se laisser contaminer par la fièvre Barkmarket.
Un incoyable album de puissance noise.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par X_YoB |
En ligne
274 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages