Barkmarket
L. Ron |
Label :
American |
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Avant leur split en 1997, le travail de Dave Sardy en tant que 'productueur' prenant le dessus (à noter encore une fois que cette oeuvre a un son parfait), les new-yorkais laissèrent au monde une (autre) oeuvre colossale ...
En premier lieu, propos personnel : il faut survivre à "Visible Cow". J'ai beau l'écouter depuis bientôt 10 ans, j'en suis toujours obsédé : l'intro 'tête dans l'cul' avec sa guitare acoustique désacordée, la slide brûlante, la batterie en enclume qui rentre en trombe, le refrain scandé à pleine guitares, la retombée puis le cris, cette p*tain de slide, l'outro ... Clair et net, les séjours en hopital psychatrique et autres cachets rorose n'y changeront rien : pour moi, l'hymne bruitiste ultime du rock.
[Je salue au passage les anciens fidèles de 'Best Of Trash' qui fut la seule émission intérréssante de la sixième chaîne dans laquelle passait le clip ... Fermez la parenthèse.]
Difficile de porter un interêt au reste du disque quand on a écouté cette bombe atomique à peu près trois milliards de fois ! Heureusement "Feed Me" aide à prendre congé du tube pour du pure Barkmarket, où la voix de Dave Sardy est plus enragée que jamais. C'est d'ailleurs là qu'est le plus dur : ne pas être aveuglé par la fulgurance du coup de boule de début de disque (faut que j'y revienne, c'est plus fort que moi !). Passé cette épreuve (gargentuesque pour ma part), on s'aperçoit que la totalité de L.Ron est phénoménale.
De ce premier titre aux deux derniers tripatouillages studio, de titres nucléaire comme "Let It Soak" ou "Falling" au magistral et plus nuancé "Undone" ; du travail sonore de "Is It Nice ?" en passant par les tueries grunges "I Don't Like You" et "Shiner", pour finir sur un "Lay Down" haletant (remarquez les passages où on entend le claquement du médiator contre la basse résonner dans la pièce, miam !) ...
La puissance et la mélodie font si bon ménage, que l'album prend vite fait une haute estime chez l'auditeur. On en ressort épuisé, rincé et soumis par une bestiole aussi imposante. La voix a des tripes, les cordes sont torturées, la batterie est un massue ... Le fait est là : il y a forcement un jour où on se laisse bouffer par un monstre pareil.
Une bien belle leçon pour mettre la clef sous la porte ...
En premier lieu, propos personnel : il faut survivre à "Visible Cow". J'ai beau l'écouter depuis bientôt 10 ans, j'en suis toujours obsédé : l'intro 'tête dans l'cul' avec sa guitare acoustique désacordée, la slide brûlante, la batterie en enclume qui rentre en trombe, le refrain scandé à pleine guitares, la retombée puis le cris, cette p*tain de slide, l'outro ... Clair et net, les séjours en hopital psychatrique et autres cachets rorose n'y changeront rien : pour moi, l'hymne bruitiste ultime du rock.
[Je salue au passage les anciens fidèles de 'Best Of Trash' qui fut la seule émission intérréssante de la sixième chaîne dans laquelle passait le clip ... Fermez la parenthèse.]
Difficile de porter un interêt au reste du disque quand on a écouté cette bombe atomique à peu près trois milliards de fois ! Heureusement "Feed Me" aide à prendre congé du tube pour du pure Barkmarket, où la voix de Dave Sardy est plus enragée que jamais. C'est d'ailleurs là qu'est le plus dur : ne pas être aveuglé par la fulgurance du coup de boule de début de disque (faut que j'y revienne, c'est plus fort que moi !). Passé cette épreuve (gargentuesque pour ma part), on s'aperçoit que la totalité de L.Ron est phénoménale.
De ce premier titre aux deux derniers tripatouillages studio, de titres nucléaire comme "Let It Soak" ou "Falling" au magistral et plus nuancé "Undone" ; du travail sonore de "Is It Nice ?" en passant par les tueries grunges "I Don't Like You" et "Shiner", pour finir sur un "Lay Down" haletant (remarquez les passages où on entend le claquement du médiator contre la basse résonner dans la pièce, miam !) ...
La puissance et la mélodie font si bon ménage, que l'album prend vite fait une haute estime chez l'auditeur. On en ressort épuisé, rincé et soumis par une bestiole aussi imposante. La voix a des tripes, les cordes sont torturées, la batterie est un massue ... Le fait est là : il y a forcement un jour où on se laisse bouffer par un monstre pareil.
Une bien belle leçon pour mettre la clef sous la porte ...
Excellent ! 18/20 | par X_YoB |
Réédité en 2001 sur le label Play It Again Sam.
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