Amusement Parks On Fire
Amusement Parks On Fire |
Label :
Invada |
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Michael Feerick, pas encore 20 ans, est promis à un bel avenir. Ce jeune Anglais a en effet composé l'intégralité de ce premier album éponyme superbement réminiscent des groupes shoegaze du début des 90's, notamment My Bloody Valentine, Ride ou Swervedriver. Guitares agitées et vaporeuses à la fois, voix entre assurance, errance et nonchalance, cassures de rythmes savamment orchestrées, le shoegaze est remis à l'ordre du jour de façon magistrale ! Plusieurs titres forts se dégagent de cet album, tels "Venus In Cancer", "Eighty Eight", "Venosa" ou "Smokescreen", et on se régale à l'écoute des compos de ce quatuor qui se hisse sans aucun effort au niveau de tous ces groupes qui se "regardaient les pompes". Très, très prometteur.
Parfait 17/20 | par Thurstonwill |
Posté le 29 octobre 2005 à 15 h 11 |
Tout commence paisiblement. "23 Jewels", instrumental de 3 minutes, sonne comme un moment de grâce, la fin d'une bataille terrible. Pourtant cet orgue, ce violoncelle, et ces notes de guitare dispersées ne sont que le calme avant la tempête. Car le larsen qui jaillit de ce 'bijou' est de ces éclairs qui déchirent le ciel avant un déluge.
Et une fois la décharge passée, c'est un véritable ouragan qui se déchaîne sur nous. Les guitares se font sales, hurlantes, la batterie pilonne et les titres s'enchaînent sans laisser le moindre répis. Tout bouillonne, explose dans un véritable chaos sonore admirablement construit.
Et ne vous fiez pas à ces interludes de piano apaisées, ils ne sont que les précurseurs du prochain cyclone que nous a concocté le jeune Michael Feerick, multi-instrumentiste visiblement doué.
A ces mots, on pourrait craindre que Amusements Parks On Fire ne soit qu'une boucherie sans âme. Mais la beauté surgit parfois du matériau le plus brut : ici c'est certainement le chant mélodique et torturé du jeune anglais, surnageant le maelstrom des distorsions, qui fait la différence.
En tout cas, ce premier album est un vrai tour de force; car Feerick ne se contente pas de chercher la puissance, il la trouve. Il suffit d'écouter "Local Boy Makes God", dernier titre et véritable tourbillon sonique, pour s'en convaincre : Amusements Parks On Fire dégage une atmosphère post apocalyptique, entre pureté et morbidité.
Une sensation unique, pour un disque majeur.
Et une fois la décharge passée, c'est un véritable ouragan qui se déchaîne sur nous. Les guitares se font sales, hurlantes, la batterie pilonne et les titres s'enchaînent sans laisser le moindre répis. Tout bouillonne, explose dans un véritable chaos sonore admirablement construit.
Et ne vous fiez pas à ces interludes de piano apaisées, ils ne sont que les précurseurs du prochain cyclone que nous a concocté le jeune Michael Feerick, multi-instrumentiste visiblement doué.
A ces mots, on pourrait craindre que Amusements Parks On Fire ne soit qu'une boucherie sans âme. Mais la beauté surgit parfois du matériau le plus brut : ici c'est certainement le chant mélodique et torturé du jeune anglais, surnageant le maelstrom des distorsions, qui fait la différence.
En tout cas, ce premier album est un vrai tour de force; car Feerick ne se contente pas de chercher la puissance, il la trouve. Il suffit d'écouter "Local Boy Makes God", dernier titre et véritable tourbillon sonique, pour s'en convaincre : Amusements Parks On Fire dégage une atmosphère post apocalyptique, entre pureté et morbidité.
Une sensation unique, pour un disque majeur.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 14 janvier 2006 à 21 h 20 |
A l'époque de cet album, Amusement Parks On Fire était le groupe d'un seul homme, Michael Feerick, qui ressuscite par sa musique les esprits de My Bloody Valentine, Ride, bref, du shoegazing/noisy pop (même si le courant n'est jamais vraiment tout à fait mort [ écouter notamment Experimental Aircraft, Malory ou Thee Heavenly Music Association pour s'en convaincre ] )... Autant dire que sur ce disque, au moins, le défi est relevé haut la main, tant cet album éponyme recelle de perles, à l'image des géniaux "Venosa", "Venus In Cancer", "Eighty Eight", ou encore la bien nommée introduction "23 Jewels". Ce disque contient en fait deux successions de 4/5 pistes toutes enchainées introduites par des plages "post-rock" ( le terme n'est peut être pas très approprié mais c'est le seul que j'ai trouvé )... Le disque commence donc sur "23 Jewels" qui reprend en fait le thème du morceau suivant "Venus In Cancer" ; suivront pour ce premier enchainement Eighty Eight, Wiper et enfin, le meilleur morceau du disque, Venosa. Après Asphalt, interlude et intro pour la deuxième partie du disque, viennent Smokescreen, The Ramones Book et une excellente conclusion, Local Boy Makes God, qui pourrait rapidement casser la tête à certaines personnes ; en tout cas j'ai adoré ce mélange de larsens et de guitares indescriptible... Deux accidents de parcours, soit un par enchainement, le premier est Wiper, bien en-dessous du reste du disque, le deuxième est l'étrange The Ramones Book, carrément déplacé par rapport au reste, et pour tout dire, un peu chiant sur les bords... Rien à redire sur les autres morceaux, ça fait quand même 7 morceaux sur 9 réussis, score qui reste largement honorable, d'autant que vu la qualité des 7 bons morceaux, on pardonne volontier pour les 2 mauvais... Notons également que l'objet en lui même vaut le détour, même si le disque n'a pas de livret, sa pochette, son format, son ambiance, lui donnent un certain charme, avant même d'écouter la musique. Le groupe s'est un peu élargi depuis la sortie de cet album, et Michael Feerick n'est désormais plus seul pour défendre son disque: on espère juste que cela ne changera rien à la qualité des compositions de la formation... Allez, pour finir et nous rassurer au passage sur ce dernier point, une citation de Michael Feerick, dans Versus N°1, début 2005: "Avec le premier L.P. ( NDR: celui dont nous parlons ) j'étais limité car je jouais et composais tout seul, parfois je ne savais pas vraiment comment les chansons rendraient, si ça fonctionnerait... Depuis que le groupe joue et réarrange les chansons, je sens qu'il y a plus de possibilités et je me sens davantage libre pour expérimenter en tant que parolier. Je suis en effet plus en confiance avec la musique qui peut se faire tantôt aventureusee et avant-gardiste, tantôt plus simple et immédiate.".
Excellent ! 18/20
Posté le 29 septembre 2006 à 10 h 45 |
Amusement Parks On Fire a un nom plutôt bien, les parcs d'attraction en flamme, ouais, ça peut nous parler et évoquer le chaos... Et bien à la première écoute de cet album, quand on est fan de shoegazing (Ride, Chapterhouse, Boo Radleys, etc..), on est ravi.
Le son est énorme, l'empreinte de l'ingénieur du son et compositeur de Portishead Geoff Barrow, donne une touche hypnotique au son déjà impressionnant du groupe.
La voix est alors noyée dans le brouillard musical (rappelant le Loveless de My Bloody Valentine) mais sans nous déplaire.
C'est Mark Gardener qui chante?? On y croirait presque.
Amusement Parks On Fire vient de Nottingham et c'est Michael Feerick qui compose tout les titres sur cet album de 2005.
Ils prennent les grands moyens pour nous montrer qu'ils savent faire comme nos jeunes anglais aux cheveux longs, qui regardaient leurs chaussures en jouant au début des années 90.
Mais voilà, l'originalité de ce courant musical et de ces groupes qui l'ont inspiré manque à Amusement Parks On Fire.
Parfois, on se dit qu'avec autant d'effets sur la guitare, et sans savoir jouer, on pourrait faire comme eux, du bruit, et c'est cette sensation qui revient à l'esprit sur certains morceaux de l'album.
On retiendra tout de même le morceau "Venus In Cancer", qui frappe très fort par son rythme chaloupé et ses guitares aériennes, puis "Eighty Eight" ou bien "Smokescreen".
Cet album est à conseiller aux puristes du genre, encore qu'ils risquent d'être déçus s'ils s'attendent à du néoRide ou néoMyBloody valentine.
On retient tout de même de cet album une très bonne production, un effort de 'revival' et une énergie indéniable. En résumé, un album pas très original mais bien foutu.
Le son est énorme, l'empreinte de l'ingénieur du son et compositeur de Portishead Geoff Barrow, donne une touche hypnotique au son déjà impressionnant du groupe.
La voix est alors noyée dans le brouillard musical (rappelant le Loveless de My Bloody Valentine) mais sans nous déplaire.
C'est Mark Gardener qui chante?? On y croirait presque.
Amusement Parks On Fire vient de Nottingham et c'est Michael Feerick qui compose tout les titres sur cet album de 2005.
Ils prennent les grands moyens pour nous montrer qu'ils savent faire comme nos jeunes anglais aux cheveux longs, qui regardaient leurs chaussures en jouant au début des années 90.
Mais voilà, l'originalité de ce courant musical et de ces groupes qui l'ont inspiré manque à Amusement Parks On Fire.
Parfois, on se dit qu'avec autant d'effets sur la guitare, et sans savoir jouer, on pourrait faire comme eux, du bruit, et c'est cette sensation qui revient à l'esprit sur certains morceaux de l'album.
On retiendra tout de même le morceau "Venus In Cancer", qui frappe très fort par son rythme chaloupé et ses guitares aériennes, puis "Eighty Eight" ou bien "Smokescreen".
Cet album est à conseiller aux puristes du genre, encore qu'ils risquent d'être déçus s'ils s'attendent à du néoRide ou néoMyBloody valentine.
On retient tout de même de cet album une très bonne production, un effort de 'revival' et une énergie indéniable. En résumé, un album pas très original mais bien foutu.
Pas mal 13/20
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