Wellwater Conspiracy
Brotherhood Of Electric : Operational Directive |
Label :
Time Bomb |
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Wellwater Conspiracy est le groupe de Matt Cameron (Skin Yard, Soundgarden, Hater, Pearl Jam) et de John McBain (Monster Magnet, Hater). La musique ici jouée, n'a rien à voir avec celle pratiquée par les groupes principaux des musiciens présents. Elle s'approche davantage d'un rock garage et psyché 60's, et elle n'hésite pas de temps à autre à se montrer expérimentale.
Pour leur deuxième album, Brotherhood Of Electric : Operational Directive, les deux musiciens jouent sur tous les tableaux, et l'on découvre avec surprise que Matt Cameron ne se contente pas d'être un des batteurs les plus puissant et les plus inventif de sa génération, il est également un musicien complet. Sur cet album, il chante, joue de la batterie, de la guitare, de la basse et des claviers. Quelques invités viennent pimenter un peu la sauce, avec entre autre, un certain Josh Homme. Cameron et McBain étaient dans la première version des Queens Of The Stone Age à l'époque où ils s'appelaient Gamma Ray, forcément ça crée des liens.
Le titre d'ouverture, "Destination 24", est un instrumental envoûtant et angoissant qui sera prolongé plus loin dans le disque avec l'intro de "Born With A Tail", "Destination 7" et "Psycho Scrim".
Dés le second titre, on entre dans un rock pêchu et entêtant, chanté avec une pertinence étonnante par Matt Cameron. Sur "Teen Lambchop", c'est au tour de Josh Homme de venir poser sa voix sur ce qui sera un des meilleurs titres de l'album. D'ailleurs, il est bon de dire que chaque fois que Josh Homme chante (sur ce disque en tout cas), il tire incontestablement les choses vers le haut, que ce soit sur "Red Light, Green Light" et sa mélodie imparable, ou sur la très western "Ladder To The Moon". Sur la décharge pop garage "Good Pushin" on le verra même se lâcher sur la basse...
D'une manière générale, la musique est sombre et planante, aucune ligne n'est jamais très claire, ce qui rend l'écoute à chaque fois plus passionnante. Des morceaux comme la terrible "B.O.U." ou l'épique "Right Of Left Field" se bonifient un peu plus écoutes après écoutes et l'on en oublierait presque qui sont les musiciens, pour juste se laisser aller dans la musique. D'autant que le disque se termine comme il a commencé, avec " Dr. Browne Dr. Greene " et "Jefferson Experiment", deux longues plages instrumentales, arabisantes, gorgées de soleil vert, glauque et malade. Genre de bande son idéale pour quelques films de S.F. improbables, aux décors de terrains vagues et de désert aride.
Que tout ceux qui veulent du Pearl Jam ou du Soundgarden passent leur chemin donc. Brotherhood Of Electric : Operational Directive n'est pas pour eux. Disque absolument passionnant et grandement efficace, il met à jour l'incroyable talent et l'incroyable éclectisme de Matt Cameron, et démontre une fois de plus l'inépuisable richesse de la scène de Seattle.
Pour leur deuxième album, Brotherhood Of Electric : Operational Directive, les deux musiciens jouent sur tous les tableaux, et l'on découvre avec surprise que Matt Cameron ne se contente pas d'être un des batteurs les plus puissant et les plus inventif de sa génération, il est également un musicien complet. Sur cet album, il chante, joue de la batterie, de la guitare, de la basse et des claviers. Quelques invités viennent pimenter un peu la sauce, avec entre autre, un certain Josh Homme. Cameron et McBain étaient dans la première version des Queens Of The Stone Age à l'époque où ils s'appelaient Gamma Ray, forcément ça crée des liens.
Le titre d'ouverture, "Destination 24", est un instrumental envoûtant et angoissant qui sera prolongé plus loin dans le disque avec l'intro de "Born With A Tail", "Destination 7" et "Psycho Scrim".
Dés le second titre, on entre dans un rock pêchu et entêtant, chanté avec une pertinence étonnante par Matt Cameron. Sur "Teen Lambchop", c'est au tour de Josh Homme de venir poser sa voix sur ce qui sera un des meilleurs titres de l'album. D'ailleurs, il est bon de dire que chaque fois que Josh Homme chante (sur ce disque en tout cas), il tire incontestablement les choses vers le haut, que ce soit sur "Red Light, Green Light" et sa mélodie imparable, ou sur la très western "Ladder To The Moon". Sur la décharge pop garage "Good Pushin" on le verra même se lâcher sur la basse...
D'une manière générale, la musique est sombre et planante, aucune ligne n'est jamais très claire, ce qui rend l'écoute à chaque fois plus passionnante. Des morceaux comme la terrible "B.O.U." ou l'épique "Right Of Left Field" se bonifient un peu plus écoutes après écoutes et l'on en oublierait presque qui sont les musiciens, pour juste se laisser aller dans la musique. D'autant que le disque se termine comme il a commencé, avec " Dr. Browne Dr. Greene " et "Jefferson Experiment", deux longues plages instrumentales, arabisantes, gorgées de soleil vert, glauque et malade. Genre de bande son idéale pour quelques films de S.F. improbables, aux décors de terrains vagues et de désert aride.
Que tout ceux qui veulent du Pearl Jam ou du Soundgarden passent leur chemin donc. Brotherhood Of Electric : Operational Directive n'est pas pour eux. Disque absolument passionnant et grandement efficace, il met à jour l'incroyable talent et l'incroyable éclectisme de Matt Cameron, et démontre une fois de plus l'inépuisable richesse de la scène de Seattle.
Excellent ! 18/20 | par Max |
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