Françoiz Breut
La Chirurgie Des Sentiments |
Label :
Caramel Beurre Salé |
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Comme un peu tout le monde je pense, une des premières fois que j'ai entendu la voix de françoiz Breut, c'était sur un disque de Dominique A.
En 1995, alors créditée en tant que Françoiz Brrr, elle enchantait notre imagination d'alors avec ses vrais faux airs d'aguicheuse au "Twenty Two Bar".
Puis chemin faisant, entre Une Saison Volée À L'Aveuglette, il lui a bien fallu De Vingt À Trente Mille Jours pour revenir cet automne, cette fois ci s'occupant de La Chirugie Des Sentiments.
Une voix, une guitare. Voilà la base de l'album, enluminée d'arrangements classieux, insolites voire dérangeant, déstabilisant. Une voix presque d'outre tombe, lointaine, pour mieux nous accrocher, un "BXL Bluette" qui hésite entre lo-fi et surmultplication des couches musicales, toujours avec ses paroles hésitants entre poésie et réalité brute, Françoiz sait aussi se parer d'ambiance plus froide, se sentant nyctalope pour une des plus belles chansons de l'album ("Werewolf"). La symbiose entre sa voix et le cocon musical qu'elle se construit tout au long des onze titres est tout sauf hermétique, l'envie de s'enrouler dans ses fils de soie pour mieux se faire bercer au gré d'une bossa amoureuse (''Le Cabinet Des Curiosités"), d'une chanson pop bancale juste ce qu'il faut ("Michka Soka", dont l'idée première est venue de la voix de son fils, qu'on entend dans les premières secondes) où la guitare de Stéphane Daubersy fait des merveilles, comme tout au long de l'album d'ailleurs.
La Chirurgie Des Sentiments se fait enveloppant, impossible de séparer les titres tant il forme un tout, une unité, une jolie photographie de ce qu'est Françoiz Breut en 2012, quasiment vingt ans après ses débuts. Une photographie pliée, qu'on garderait bien au fond de sa poche pour mieux l'oublier, la sentir du bout des doigts, comme une rassurante sensation.
En 1995, alors créditée en tant que Françoiz Brrr, elle enchantait notre imagination d'alors avec ses vrais faux airs d'aguicheuse au "Twenty Two Bar".
Puis chemin faisant, entre Une Saison Volée À L'Aveuglette, il lui a bien fallu De Vingt À Trente Mille Jours pour revenir cet automne, cette fois ci s'occupant de La Chirugie Des Sentiments.
Une voix, une guitare. Voilà la base de l'album, enluminée d'arrangements classieux, insolites voire dérangeant, déstabilisant. Une voix presque d'outre tombe, lointaine, pour mieux nous accrocher, un "BXL Bluette" qui hésite entre lo-fi et surmultplication des couches musicales, toujours avec ses paroles hésitants entre poésie et réalité brute, Françoiz sait aussi se parer d'ambiance plus froide, se sentant nyctalope pour une des plus belles chansons de l'album ("Werewolf"). La symbiose entre sa voix et le cocon musical qu'elle se construit tout au long des onze titres est tout sauf hermétique, l'envie de s'enrouler dans ses fils de soie pour mieux se faire bercer au gré d'une bossa amoureuse (''Le Cabinet Des Curiosités"), d'une chanson pop bancale juste ce qu'il faut ("Michka Soka", dont l'idée première est venue de la voix de son fils, qu'on entend dans les premières secondes) où la guitare de Stéphane Daubersy fait des merveilles, comme tout au long de l'album d'ailleurs.
La Chirurgie Des Sentiments se fait enveloppant, impossible de séparer les titres tant il forme un tout, une unité, une jolie photographie de ce qu'est Françoiz Breut en 2012, quasiment vingt ans après ses débuts. Une photographie pliée, qu'on garderait bien au fond de sa poche pour mieux l'oublier, la sentir du bout des doigts, comme une rassurante sensation.
Parfait 17/20 | par X_Lok |
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