The Cramps
Fiends Of The Dope Island |
Label :
Vengeance |
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Satan Baby ! Satan !
C'est sous le signe du Diable qu'a été conçu et vomi cet album vraiment rock n'roll des Cramps. Oubliant un peu le rockabilly minimaliste mais certes convaincant des années 80, les Menstruations Douloureuses nous reviennent plus excitées et endiablées que jamais, pour un rock sauvage et pas sortable !
La batterie, violente et délectable, est la première chose qui ressort de cet album. C'est aussi là que se fait la différence sonore d'avec Human Fly. A part "Papa Satan Sang Louie" et l'intense "Color Me Black" qui nous rappellent la merveilleuse époque de deuils sonores du crépuscule des 70's et de l'aube du punk, tout ici sonne neuf. Et oui, même mes groupes revivalistes comme les Cramps savent évoluer. Mais toujours vers la plus malsaine identitée que le rock n'roll cache même à ses adeptes, devenus pour la plupart conformistes par facilité, par peur de ce que signifiait REELLEMENT les mots 'rock and roll'.
Certes, la formule rock n'roll garde sa première fonction : faire bouger les reins ("Fissure Of Rolando"), mais aussi envoyer paître les innocents comme le démontre le premier titre, "Big Black Witchcraft Rock", véritable éjaculation sonore : <<Find some fools & have some fun !!! >>
Le principal atout des Cramps reste le mauvais goût qui nous dissuaderait presque d'ouvrir grand la bouche pour chanter leurs insanités mélodiques : du "Dr.Fucker MD (Musical Deviant)" à "She's Got Balls" en passant par le fabuleux "Elvis Fuckin' Christ". Mais la sucrerie est trop tentante, et le "Taboo" qui en résulte n'en est que plus délicieux. Alors on se plaît à attendre les premières ryhtmiques de "Elvis Fuckin' Christ", qui nous fera apparaître clairement si oui ou non un nouveau King est prévu au p'tit déj' d'vant la télé. Mais non, ce n'est qu'une image, brandie pour nous narguer ! Aucun King de la Musique du daible n'est plus admis à la télé.
Seule période de calme pendant la tempête, "Taboo" est aussi la seule qui, sans intention lacrymale aucune, vous tiendra en respect sous sa puissance évocatrice. Pour les amateurs du Primitive de leurs débuts
Comme tout bon combo rock n'roll qui s'est bercé au mambo, "Dopefiend Boogie", titre pilier à défaut de morceaux plus éponymes, s'octroiera le droit à un passage régulier dans vos soirées pour faire danser vos copines sorcières et vos copains démons. Sur ce, ne pas laisser en cage trop longtemps, enlevez rapidement le cellophane et priez quelques 45 minutes pour le salut de vos âmes. Version garage et rock n'roll bien sûr !
<<oooooooohhh, I love this stuff !! I can do it eeverrynight !!>>
C'est sous le signe du Diable qu'a été conçu et vomi cet album vraiment rock n'roll des Cramps. Oubliant un peu le rockabilly minimaliste mais certes convaincant des années 80, les Menstruations Douloureuses nous reviennent plus excitées et endiablées que jamais, pour un rock sauvage et pas sortable !
La batterie, violente et délectable, est la première chose qui ressort de cet album. C'est aussi là que se fait la différence sonore d'avec Human Fly. A part "Papa Satan Sang Louie" et l'intense "Color Me Black" qui nous rappellent la merveilleuse époque de deuils sonores du crépuscule des 70's et de l'aube du punk, tout ici sonne neuf. Et oui, même mes groupes revivalistes comme les Cramps savent évoluer. Mais toujours vers la plus malsaine identitée que le rock n'roll cache même à ses adeptes, devenus pour la plupart conformistes par facilité, par peur de ce que signifiait REELLEMENT les mots 'rock and roll'.
Certes, la formule rock n'roll garde sa première fonction : faire bouger les reins ("Fissure Of Rolando"), mais aussi envoyer paître les innocents comme le démontre le premier titre, "Big Black Witchcraft Rock", véritable éjaculation sonore : <<Find some fools & have some fun !!! >>
Le principal atout des Cramps reste le mauvais goût qui nous dissuaderait presque d'ouvrir grand la bouche pour chanter leurs insanités mélodiques : du "Dr.Fucker MD (Musical Deviant)" à "She's Got Balls" en passant par le fabuleux "Elvis Fuckin' Christ". Mais la sucrerie est trop tentante, et le "Taboo" qui en résulte n'en est que plus délicieux. Alors on se plaît à attendre les premières ryhtmiques de "Elvis Fuckin' Christ", qui nous fera apparaître clairement si oui ou non un nouveau King est prévu au p'tit déj' d'vant la télé. Mais non, ce n'est qu'une image, brandie pour nous narguer ! Aucun King de la Musique du daible n'est plus admis à la télé.
Seule période de calme pendant la tempête, "Taboo" est aussi la seule qui, sans intention lacrymale aucune, vous tiendra en respect sous sa puissance évocatrice. Pour les amateurs du Primitive de leurs débuts
Comme tout bon combo rock n'roll qui s'est bercé au mambo, "Dopefiend Boogie", titre pilier à défaut de morceaux plus éponymes, s'octroiera le droit à un passage régulier dans vos soirées pour faire danser vos copines sorcières et vos copains démons. Sur ce, ne pas laisser en cage trop longtemps, enlevez rapidement le cellophane et priez quelques 45 minutes pour le salut de vos âmes. Version garage et rock n'roll bien sûr !
<<oooooooohhh, I love this stuff !! I can do it eeverrynight !!>>
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Serket |
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