Jack Meatbeat And The Underground Society
Back From World War III |
Label :
Munster |
||||
ATTENTION CETTE GALETTE N'EST PAS A METTRE ENTRE TOUTES LES MAINS !
La première reformation des Stooges daterait-elle de 1996 ?... Auraient-ils baroudé autour du monde pour des sessions d'enregistrements qu'on imagine apocalyptiques ? Auraient ils succombé à l'appel des esprits du désert ? Et surtout auraient-ils été capables de nous sortir un monument du niveau du Fun House ?
Voila une description très approximative de la société secrètement malsaine de Jack Meatbeat... en tout cas ces siphonnés argentino-finlandais - dont trois échappés des Flaming Sideburns - nous servent un rock'n'roll "genuine made in Detroit" assez ultime dans son genre. Pas de pause (l'album s'enchaîne en fondu enchainé), ça matraque méchamment, sans oublier des envolées psychédéliques complètement cauchemardesques. Le chanteur Speedo hurle à la lune comme un loup-garou sous amphétamines, les guitares ont un swing foutraque au possible, sont maladivement puissantes, bourrées de delay, de flanger, de wah tous aussi toxiques les uns que les autres. La section rythmique est monstrueusement imparable et dementielle de puissance et de punch... Et surtout on a pas le temps de respirer, pas une pause tout s'enchaîne sans qu'on comprenne bien ce qui se passe. C'est acide à faire fondre les tympans, les plages se superposent, le son...
Déjà fini ? Regardez mes yeux rouges, ma voix persiflante, mes convulsions: je vous ai prévenus ce disque rend furieusement taré... je le vante, je le prie tous les jours, je l'embrasse, je le lèche, c'est mon fantasme... Mais je décline toute responsabilité pour les effets secondaires.
IN-DIS-PEN-SA-BLE !!!! et Merci Valinoree, merci de m'avoir fait découvrir ce disque de fous furieux.
La première reformation des Stooges daterait-elle de 1996 ?... Auraient-ils baroudé autour du monde pour des sessions d'enregistrements qu'on imagine apocalyptiques ? Auraient ils succombé à l'appel des esprits du désert ? Et surtout auraient-ils été capables de nous sortir un monument du niveau du Fun House ?
Voila une description très approximative de la société secrètement malsaine de Jack Meatbeat... en tout cas ces siphonnés argentino-finlandais - dont trois échappés des Flaming Sideburns - nous servent un rock'n'roll "genuine made in Detroit" assez ultime dans son genre. Pas de pause (l'album s'enchaîne en fondu enchainé), ça matraque méchamment, sans oublier des envolées psychédéliques complètement cauchemardesques. Le chanteur Speedo hurle à la lune comme un loup-garou sous amphétamines, les guitares ont un swing foutraque au possible, sont maladivement puissantes, bourrées de delay, de flanger, de wah tous aussi toxiques les uns que les autres. La section rythmique est monstrueusement imparable et dementielle de puissance et de punch... Et surtout on a pas le temps de respirer, pas une pause tout s'enchaîne sans qu'on comprenne bien ce qui se passe. C'est acide à faire fondre les tympans, les plages se superposent, le son...
Déjà fini ? Regardez mes yeux rouges, ma voix persiflante, mes convulsions: je vous ai prévenus ce disque rend furieusement taré... je le vante, je le prie tous les jours, je l'embrasse, je le lèche, c'est mon fantasme... Mais je décline toute responsabilité pour les effets secondaires.
IN-DIS-PEN-SA-BLE !!!! et Merci Valinoree, merci de m'avoir fait découvrir ce disque de fous furieux.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Lolive |
Posté le 16 décembre 2005 à 02 h 04 |
Il y aurait donc un Gulf Stream de magma instable qui alimente la mer Baltique depuis Detroit. Après une courte intro hispanisée et le quasi planant mais osbcur "Back To The Delta", "Stay And Dance" équivaut à lui seul l'éruption incendiaire sans précédent!!! Jack Meatbeat et sa dangereuse société ont ouvert un vortex démoniaque, une brêche interdimensionnelle. Des sons telluriques et cosmiques ont engagé une orgie d'un bordel chaotique. C'est les Stooges façon feu boréal à penchant psychédélique grave. "Granada Smokin Gipsy" laisse apparaître le fantôme de Jimi Hendrix dans les volutes illicites d'un cyberbar. On surfe dans une pluie de météores déchaînés dans l'apocalyptique "Cosmic Power". Une chose pareille vous ravage les neurones. Parez-vous pour un trip féroce au son du chaos.
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 31 janvier 2008 à 12 h 59 |
Les chevaliers de l'apocalypse rock "Back From World War III" !!!!
Album incroyable, sorti dans l'anonymat le plus total en 2001, enregistré entre 96 et 99 par un groupe qui n'existait plus à sa sortie, il est l'un des secrets les mieux gardés du rock, les tables de la loi pour une poignée d'initiés lui vouant un culte absolu depuis son apparition.
Jack Meatbeat et sa société souterraine nous plonge ici dans un univers aussi magique que dangereux où se succèdent folk hispanisant, blues marécageux en prise directe du Delta, road trip stoogien défoncé, vague planante hendrixienne, rock cramé de Detroit, volutes électroniques barrées dans un Berlin dévasté, magma psychédélique sous l'aurore boréale...
Une bande de mercenaires finlandais survoltés guidée par leur gourou argentin Speedo Martinez, musiciens d'une classe époustoufflante, empilent les couches, font rugir les guitares, pulser la batterie, poussent la basse dans ses derniers retranchements et laissent l'auditeur ahurri mais ivre de bonheur.
Rien ne sert ici de détailler les titres un par un tant le disque ne paraît être qu'une seule plage en fondu enchaîné, en variations clair-obscures. Une odyssée sonique à la puissance jamais prise en défaut, un voyage rock violent dans un désert aride et malfaisant, un périple lumineux et planant en contrées psychédéliques.
Les mots manquent...
Aussi sublime qu'il est violent, aussi magique qu'il est épuisant, ce Back From World War III est d'une richesse insoupçonnée, qui font de certains albums des étalons pour les années à venir. Les Fun House, Electric Ladyland ou autres Tago Mago, veuillez accueillir l'un des votres, il le mérite.
Un tel joyau restera-t-il encore longtemps dans l'oubli?
Album incroyable, sorti dans l'anonymat le plus total en 2001, enregistré entre 96 et 99 par un groupe qui n'existait plus à sa sortie, il est l'un des secrets les mieux gardés du rock, les tables de la loi pour une poignée d'initiés lui vouant un culte absolu depuis son apparition.
Jack Meatbeat et sa société souterraine nous plonge ici dans un univers aussi magique que dangereux où se succèdent folk hispanisant, blues marécageux en prise directe du Delta, road trip stoogien défoncé, vague planante hendrixienne, rock cramé de Detroit, volutes électroniques barrées dans un Berlin dévasté, magma psychédélique sous l'aurore boréale...
Une bande de mercenaires finlandais survoltés guidée par leur gourou argentin Speedo Martinez, musiciens d'une classe époustoufflante, empilent les couches, font rugir les guitares, pulser la batterie, poussent la basse dans ses derniers retranchements et laissent l'auditeur ahurri mais ivre de bonheur.
Rien ne sert ici de détailler les titres un par un tant le disque ne paraît être qu'une seule plage en fondu enchaîné, en variations clair-obscures. Une odyssée sonique à la puissance jamais prise en défaut, un voyage rock violent dans un désert aride et malfaisant, un périple lumineux et planant en contrées psychédéliques.
Les mots manquent...
Aussi sublime qu'il est violent, aussi magique qu'il est épuisant, ce Back From World War III est d'une richesse insoupçonnée, qui font de certains albums des étalons pour les années à venir. Les Fun House, Electric Ladyland ou autres Tago Mago, veuillez accueillir l'un des votres, il le mérite.
Un tel joyau restera-t-il encore longtemps dans l'oubli?
Intemporel ! ! ! 20/20
En ligne
364 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages