White Tahina

Là, c'est bien simple, avec White Tahina, il ne se passe rien. Evidemment, se présenter à deux sur scène et n'est pas chose aisée, mais si en plus la musique proposée par le duo n'est pas fédératrice et/ou originale, la tâche s'annonce encore plus ardue. Et puisqu'il faut parler musique, White Tahina va nous servir ce soir une electro simple et simpliste et complètement décousue. Vincent Epplay est l'homme qui va occuper l'espace sonore de sa machine tandis que sa compagne sur scène, Joanna Preiss, chante sur ses samples. Malheureusement, on va bien vite se rendre compte que le fait d'être mannequin et actrice ne suffit pas à faire d'une artiste une bonne chanteuse; et non ! Forcément la demoiselle est diablement jolie, mais si la programmation nous présentait Joanna Preiss comme une chanteuse à la voix suave (!), sur scène ce soir-là, la chanteuse de White Tahina ne démontrera strictement aucune disposition particulière à la chanson... Alors, ceci accouplé à l'ahurissante pauvreté musicale du duo, et nous tenons l'un des concerts les plus dispensables de cette édition du festival Art Rock.