Ulan Bator
Rodeo Massacre |
Label :
Jestrai |
||||
Bon, Nouvel Air: une vautre...
Rodeo Massacre: Ulan Bator en est encore à panser ses plaies et vider des flacons de bétadine sur ses genoux.
Autant le dire tout de suite cet album est pas mal, plus que correct mais pas inoubliable, ce qui reste à mettre au crédit de nos Francos-Italiens coiffés d'encéphales gonlés comme un ballon (parce qu'il ne font pas semblant de se prendre au sérieux).
La production est impeccable servant un son fin et puissant. Des trucs comme "God : Dog", "Fly Candid Dragon Fly", "Torture", "Instinct"... sont presque géniaux, Ulan Bator retrouve ses atmosphères oppressantes et par la même occasion se prendrait presque à nous rassurer, mais il reste encore des trucs franchements mièvres ("Pensées Massacres", "33" ou comment se vautrer en faisant du Alain Bashung de bas étage, pour "Souvenir", changer Alain Bashung par William Scheller...).
Au final, album aux titres parfois plaisant, parfois catastrophiques... mais souvent long.
Au final un album qui, s'il s'était résumé à un EP, aurait pu annoncer le retour d'un Ulan Bator de haute volée... mais malheureusement trop de remplissage gâche la qualité de cet opus.
Et puis surtout mais qu'Amaury arrête de se prendre le chou: son chant frise parfois une fatuité insupportable.
A ne pas brûler, mais impossible à encenser...
Rodeo Massacre: Ulan Bator en est encore à panser ses plaies et vider des flacons de bétadine sur ses genoux.
Autant le dire tout de suite cet album est pas mal, plus que correct mais pas inoubliable, ce qui reste à mettre au crédit de nos Francos-Italiens coiffés d'encéphales gonlés comme un ballon (parce qu'il ne font pas semblant de se prendre au sérieux).
La production est impeccable servant un son fin et puissant. Des trucs comme "God : Dog", "Fly Candid Dragon Fly", "Torture", "Instinct"... sont presque géniaux, Ulan Bator retrouve ses atmosphères oppressantes et par la même occasion se prendrait presque à nous rassurer, mais il reste encore des trucs franchements mièvres ("Pensées Massacres", "33" ou comment se vautrer en faisant du Alain Bashung de bas étage, pour "Souvenir", changer Alain Bashung par William Scheller...).
Au final, album aux titres parfois plaisant, parfois catastrophiques... mais souvent long.
Au final un album qui, s'il s'était résumé à un EP, aurait pu annoncer le retour d'un Ulan Bator de haute volée... mais malheureusement trop de remplissage gâche la qualité de cet opus.
Et puis surtout mais qu'Amaury arrête de se prendre le chou: son chant frise parfois une fatuité insupportable.
A ne pas brûler, mais impossible à encenser...
Correct 12/20 | par Lolive |
Posté le 01 juillet 2005 à 13 h 20 |
Trop de mauvaises surprises hélas sur ce nouvel album d'Ulan Bator !
La qualité de cet album est gâchée par certains titres (comme notamment "33") qui ne sont rien de plus que du remplissage, servent de fourre-tout, un album cinq titres aurait été plus sage et plus honnête surtout, mais là, ça sent l'escroquerie.
Domage car sur des titres comme "Torture ", "Instinst " on se reprendrait presque à rêver, à se dire que le Ulan Bator du début repointe le bout de son nez, malheureusement des morceaux comme "33" et "Souvenir" nous ramènent brutalement à la réalité : Ulan Bator est bel et bien mort. Et définitivement j'en ai peur...
"Pensées Massacres" est un titre gentillet et beaucoup trop facile, qui aurait pû être écrit par un groupe de pop-musique mais certainement pas par un groupe qui veut jouer dans la cour du Rock avec un un grand "air"... Car en fait des airs, Amaury Cambuzat s'en prend, et des grands ! Sa façon de chanter (sa voix tout simplement) respire l'orgueil et la vanité à pleines narines (écoutez "Souvenir" et vous comprendrez, c'en est presque risible).
Ainsi donc, après une écoute attentive de ses derniers albums, force est de constater que les disques d'Ulan Bator n'ont plus rien à faire dans les bacs. Et c'est bien dommage.
La qualité de cet album est gâchée par certains titres (comme notamment "33") qui ne sont rien de plus que du remplissage, servent de fourre-tout, un album cinq titres aurait été plus sage et plus honnête surtout, mais là, ça sent l'escroquerie.
Domage car sur des titres comme "Torture ", "Instinst " on se reprendrait presque à rêver, à se dire que le Ulan Bator du début repointe le bout de son nez, malheureusement des morceaux comme "33" et "Souvenir" nous ramènent brutalement à la réalité : Ulan Bator est bel et bien mort. Et définitivement j'en ai peur...
"Pensées Massacres" est un titre gentillet et beaucoup trop facile, qui aurait pû être écrit par un groupe de pop-musique mais certainement pas par un groupe qui veut jouer dans la cour du Rock avec un un grand "air"... Car en fait des airs, Amaury Cambuzat s'en prend, et des grands ! Sa façon de chanter (sa voix tout simplement) respire l'orgueil et la vanité à pleines narines (écoutez "Souvenir" et vous comprendrez, c'en est presque risible).
Ainsi donc, après une écoute attentive de ses derniers albums, force est de constater que les disques d'Ulan Bator n'ont plus rien à faire dans les bacs. Et c'est bien dommage.
Nul 3/20
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