Blind Mr. Jones
Tatooine |
Label :
Cherry Red |
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Tirant leur nom sans doute d'une chanson des Talking Heads, ce groupe eu la malchance de tomber sous le coup de la risée à propos de leur âge, ne dépassant pas 19 ans de moyenne. Si bien qu'on évita de s'attarder dessus. Tout juste si on les compara à leur ainé (à peine plus agés): Ride et The Boo Radleys. Durant leurs concerts erratiques de lycéens, personne ne s'interressa à eux, hormis le label Cherry Red Records qui les signa sur la fois d'une démo et de l'avis expérimenté de Chris Hufford (producteur de Chapterhouse et Radiohead). Aujourd'hui le label se rappele à leur bon souvenir en publiant un best-of.
Formé de James Franklin (guitare et chant),Richard Moore (guitare et chant), Jon Tegner (flûte), Will Teversham (basse) et Jon White (batterie) à Marlow (Angleterre), Blind Mr. Jones se fit remarquer par un premier opus, Stereo Musicale, où une pop chatoyante flirtait avec un psychédélisme aérien, à base de saturations prolongées et des interventions à la flûte. A noter des invités prestigieux: Neil Halstead (le génie de Slowdive puis Mojave 3) et Jonny Greenwood (qu'on ne présente plus).
Mais c'est avec Tatooine que le groupe atteindra une maturité rare dans le milieux et sans égal. Avec des titres plus reposés et entrainants comme les singles "Disneyworld" et "Hey" (prenant dès les premières secondes), l'écriture se fait plus sublime encore, tout en gardant un champ d'expression suffisant pour les guitares saturées. Les voix sont magnifiques, virginales et dénué d'affect, ce qui rend l'ensemble aussi bien pur que vaguement troublant. Au final, on est épatés devant tant de virtuosité réfléchie.
Trop vite rangé parmis les secondes mains du courant shoegazing auquel ils appartenaient, Blind Mr. Jones finit oublié de la reconnaissance, aux côté d'autres illustres inconnus (Family Cat, The Charlottes, The Nightblooms, Belltower, Drop Nineteens, Bleach, il faudrait les citer tous).
La preuve que bien souvent des albums ignorés peuvent récéler de vrais trésors.
Formé de James Franklin (guitare et chant),Richard Moore (guitare et chant), Jon Tegner (flûte), Will Teversham (basse) et Jon White (batterie) à Marlow (Angleterre), Blind Mr. Jones se fit remarquer par un premier opus, Stereo Musicale, où une pop chatoyante flirtait avec un psychédélisme aérien, à base de saturations prolongées et des interventions à la flûte. A noter des invités prestigieux: Neil Halstead (le génie de Slowdive puis Mojave 3) et Jonny Greenwood (qu'on ne présente plus).
Mais c'est avec Tatooine que le groupe atteindra une maturité rare dans le milieux et sans égal. Avec des titres plus reposés et entrainants comme les singles "Disneyworld" et "Hey" (prenant dès les premières secondes), l'écriture se fait plus sublime encore, tout en gardant un champ d'expression suffisant pour les guitares saturées. Les voix sont magnifiques, virginales et dénué d'affect, ce qui rend l'ensemble aussi bien pur que vaguement troublant. Au final, on est épatés devant tant de virtuosité réfléchie.
Trop vite rangé parmis les secondes mains du courant shoegazing auquel ils appartenaient, Blind Mr. Jones finit oublié de la reconnaissance, aux côté d'autres illustres inconnus (Family Cat, The Charlottes, The Nightblooms, Belltower, Drop Nineteens, Bleach, il faudrait les citer tous).
La preuve que bien souvent des albums ignorés peuvent récéler de vrais trésors.
Très bon 16/20 | par Vic |
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