New Wet Kojak
Nasty International |
Label :
Touch And Go |
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Scott McCloud et Johnny Temple, son compagnon de l'écurie Girls Against Boys, reviennent avec un second album (d'une longue série, finalement) sous le blason de New Wet Kojak. Ce sera également le dernier album sous le label Touch And Go.
Nasty International fait partie de ces albums difficiles à pénétrer, où il faut un temps parfois considérable avant d'en extirper les premiers parfums. L'arôme peut paraître aux premiers abords léthargique et assommant. Même si la deuxième progéniture de New Wet Kojak n'est pas démesurément ennuyeuse, on se sent pris par l'envie d'abandonner les 11 titres (11, comme la majorité des albums de GvsB, décidément !). Presque amorphe, on s'impatiente d'aller enfoncer le bouton 'stop' de la platine. Le lendemain, on s'ordonne malgré tout à incruster au fond de nos organes auditifs une petite dose supplémentaire de sons issus de ce disque. Le résultat semble identique. La démarche reste la même pendant des mois, presque une année durant. On se dit durant toute cette période que ce qu'on a là, est convenable sans jamais courtiser avec l'excellence.
Pourtant, à l'heure d'établir le bilan annuel de toutes ces écoutes, on réalise que ce disque nous a envahi. Et ce n'est qu'un début ! Accoutumé à l'état nonchalant et lent de ce qu'on ne considérait alors qu'un vulgaire caillou, on se laisse glisser dans l'univers charnel et sexy d'une œuvre remarquable. On est définitivement prêt à pousser les écoutes successives dans leurs derniers retranchements, et à plus que jamais s'abreuver du charme qui s'est désormais déployé. La patience, parfois insoutenable et agaçante, est le maître mot de Nasty International. Un album à écouter en fin de soirée, dans le noir absolu, un verre de vin à la main caressant nos lèvres, dans un état d'hypnose exquis.
Ecouter Nasty International, c'est tout d'abord s'habiller chaudement devant un éducateur apathique, pour terminer quelques écoutes plus tard, totalement dénudé et prêt à se donner entièrement dans un état de complète jouissance. Un album érotiquement et musicalement très abouti, au final.
Nasty International fait partie de ces albums difficiles à pénétrer, où il faut un temps parfois considérable avant d'en extirper les premiers parfums. L'arôme peut paraître aux premiers abords léthargique et assommant. Même si la deuxième progéniture de New Wet Kojak n'est pas démesurément ennuyeuse, on se sent pris par l'envie d'abandonner les 11 titres (11, comme la majorité des albums de GvsB, décidément !). Presque amorphe, on s'impatiente d'aller enfoncer le bouton 'stop' de la platine. Le lendemain, on s'ordonne malgré tout à incruster au fond de nos organes auditifs une petite dose supplémentaire de sons issus de ce disque. Le résultat semble identique. La démarche reste la même pendant des mois, presque une année durant. On se dit durant toute cette période que ce qu'on a là, est convenable sans jamais courtiser avec l'excellence.
Pourtant, à l'heure d'établir le bilan annuel de toutes ces écoutes, on réalise que ce disque nous a envahi. Et ce n'est qu'un début ! Accoutumé à l'état nonchalant et lent de ce qu'on ne considérait alors qu'un vulgaire caillou, on se laisse glisser dans l'univers charnel et sexy d'une œuvre remarquable. On est définitivement prêt à pousser les écoutes successives dans leurs derniers retranchements, et à plus que jamais s'abreuver du charme qui s'est désormais déployé. La patience, parfois insoutenable et agaçante, est le maître mot de Nasty International. Un album à écouter en fin de soirée, dans le noir absolu, un verre de vin à la main caressant nos lèvres, dans un état d'hypnose exquis.
Ecouter Nasty International, c'est tout d'abord s'habiller chaudement devant un éducateur apathique, pour terminer quelques écoutes plus tard, totalement dénudé et prêt à se donner entièrement dans un état de complète jouissance. Un album érotiquement et musicalement très abouti, au final.
Parfait 17/20 | par X_Cosmonaut |
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