The Mars Volta
Frances The Mute |
Label :
Universal |
||||
Deuxième album de Mars Volta, après De-Loused In The Comatorium qui m'a retourné (et me retourne encore...), Frances The Mute sonne... différent. Déjà parce que le groupe a malheureusement perdu Jeremy Michael Ward, décédé au moment de la sortie du premier album et aussi parce que ces gars-là ne veulent pas faire les mêmes choses et tourner en rond... De-Loused est digéré et c'est une bonne nouvelle. Frances The Mute est donc un nouvel album d'un groupe qui se renouvelle. Lors des premières écoutes, je ne me suis pas fait à cette idée... J'ai été déçu... Le ton me semble plus énergique, plus homogène, plus agressif, le chant toujours aussi enfievré mais lui aussi différent. Mais d'un coup, d'un seul, tout change, tout se bouscule, on sent cette remise en quesion permanente et la maîtrise technique de ces mecs. Mars Volta est un groupe composé d'excellents musiciens qui peut se permettre un tas de trucs sans jamais les foirer (il y a même un pur moment de salsa en plein milieu d'un morceau...), mais j'arrive pas à trouver un fil directeur... Au milieu de cette démonstration(peut-être même que ce n'en est pas une,allez savoir avec eux !), "Miranda..." et son début tendu est pour moi le meilleur moment du disque, en tout cas, la seule piste où j'arrive à les suivre... En live, ça doit être sévère !! Pfff, ces mecs-là sont trop forts pour moi...
Pas mal 13/20 | par Takichan |
Posté le 18 mars 2005 à 14 h 11 |
Après le triomphe du 1ère album, difficile de faire mieux : totalement déjanté, percutant, mélodique en un mot beau, The Mars Volta avaient su créer une nouveauté dans notre monde musical, et ont encore repoussé leur limite avec ce nouvel opus, se remettant totalement en question, cherchant de nouvelles contrées, allant encore plus loin dans leur soif de quête.
Leur 'quête', mot très important pour Omar et Cédric car elle restera éternelle, une encre indélébile sur un parchemin.
Ce second opus est un film à lui tout seul, un chef d'oeuvre, à écouter encore et encore, plus loin, plus beau que "Deloused", plus fouilli, moins carré, mais diablement efficace ... De "Cynus" à "Cassandra", en passant par "The Widow" et l'intemporel "Miranda" (énorme !!), "Frances The Mute" c'est leur voyage, leur Histoire.
Leur 'quête', mot très important pour Omar et Cédric car elle restera éternelle, une encre indélébile sur un parchemin.
Ce second opus est un film à lui tout seul, un chef d'oeuvre, à écouter encore et encore, plus loin, plus beau que "Deloused", plus fouilli, moins carré, mais diablement efficace ... De "Cynus" à "Cassandra", en passant par "The Widow" et l'intemporel "Miranda" (énorme !!), "Frances The Mute" c'est leur voyage, leur Histoire.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 31 mai 2005 à 21 h 38 |
Dès le début, l'album commence sur les chapeaux de roues avec "Cygnus ... Vismund Cygnus", 10 minutes totalement folles découpées en plusieurs mouvements qui laisse place ensuite au tube, "The Widow", dans laquelle Cédric a nettement amélioré sa voix.
Arrive après "L'Via.... L'Via Quiez", solo explosif de l'invité (John Frusciante) entremêlé de musique cubaine, le tout dans un mélange d'anglais, d'espagnol et de latin.
Après 5 minutes d'électro (arff...), "Miranda" commence ; là encore, Cédric a beaucoup évolué pour nous donner une des plus belles chansons de l'album (qui ressemble un peu à "Televators" de "De-Loused").
l'album se termine sur "Cassandra Gemini", une chanson de 32 minutes découpée en 7 partie : refrain explosif, solo, impro jazz, se terminant sur une partie accoustique.
En bref, un album à écouter en boucle, mais pas facile d'accès .
Je préfère quand même "De-Loused".
Arrive après "L'Via.... L'Via Quiez", solo explosif de l'invité (John Frusciante) entremêlé de musique cubaine, le tout dans un mélange d'anglais, d'espagnol et de latin.
Après 5 minutes d'électro (arff...), "Miranda" commence ; là encore, Cédric a beaucoup évolué pour nous donner une des plus belles chansons de l'album (qui ressemble un peu à "Televators" de "De-Loused").
l'album se termine sur "Cassandra Gemini", une chanson de 32 minutes découpée en 7 partie : refrain explosif, solo, impro jazz, se terminant sur une partie accoustique.
En bref, un album à écouter en boucle, mais pas facile d'accès .
Je préfère quand même "De-Loused".
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 16 septembre 2005 à 23 h 31 |
Cet album est à vomir.
Quand on achète le disque, on se dit que la pochette est horrible ; quand on regarde les titres, on pense avoir atteint les tréfonds de la laideur ("L'Via l'Viaquez", "Cassanda Gemini" ...) ; quand on écoute le disque, on cours aux toilettes pris d'une colique telle qu'on a du mal à imaginer qu'un colon puisse contenir autant de matière fécale.
Mais qu'est-ce que c'est que ces morceaux épiques à deux balles ? Ces incursions dans d'autres styles musicaux, c'est pour ne pas contaminer que le rock ? ... Et ce goût de la grandiloquence et de l'auto-satisfaction tel que même Bono, horrifié, le réprouverait ? S'ils sont si doués en latin, qu'ils aillent passer l'agrèg de Lettres Classiques! Ce machin n'est que fourre-tout de baltringues nombrilistes, épris de grandeur s'imaginant montrer toute l'étendue de leur culture musicale pour impressionner le simple d'esprit prêt à débourser 17 euros, dans l'idée de se pavaner avec son disque de musique 'intelligente'. Enfin, tant qu'ils ont trouvé des crétins pour ...
Rien à sauver dans cet album qui part dans tous les sens pour finir systématiquement dans le mur (ce qui n'est pas un mince exploit).
Et ces types faisaient parti d'At The Drive-In ? ... Mon cul oui, ils ont été kidnappés par des martiens décidés à conquérir le monde.
En tout cas ils ne m'auront pas !
Quand on achète le disque, on se dit que la pochette est horrible ; quand on regarde les titres, on pense avoir atteint les tréfonds de la laideur ("L'Via l'Viaquez", "Cassanda Gemini" ...) ; quand on écoute le disque, on cours aux toilettes pris d'une colique telle qu'on a du mal à imaginer qu'un colon puisse contenir autant de matière fécale.
Mais qu'est-ce que c'est que ces morceaux épiques à deux balles ? Ces incursions dans d'autres styles musicaux, c'est pour ne pas contaminer que le rock ? ... Et ce goût de la grandiloquence et de l'auto-satisfaction tel que même Bono, horrifié, le réprouverait ? S'ils sont si doués en latin, qu'ils aillent passer l'agrèg de Lettres Classiques! Ce machin n'est que fourre-tout de baltringues nombrilistes, épris de grandeur s'imaginant montrer toute l'étendue de leur culture musicale pour impressionner le simple d'esprit prêt à débourser 17 euros, dans l'idée de se pavaner avec son disque de musique 'intelligente'. Enfin, tant qu'ils ont trouvé des crétins pour ...
Rien à sauver dans cet album qui part dans tous les sens pour finir systématiquement dans le mur (ce qui n'est pas un mince exploit).
Et ces types faisaient parti d'At The Drive-In ? ... Mon cul oui, ils ont été kidnappés par des martiens décidés à conquérir le monde.
En tout cas ils ne m'auront pas !
Immonde ! 2/20
Posté le 05 avril 2006 à 16 h 39 |
Et voici enfin le deuxième opus de Mars Volta, projet musical mené tambour battant par, on ne le dira jamais assez, les deux ex-At The Drive-In Omar Rodriguez-Lopez (guitare et musique) et Cédric Bixler Zavala (chant et paroles) ; coupons court de suite au suspense car Frances The Mute confirme bien ce que l'on avait pu apercevoir dans Deloused In The Commatorium à savoir le développement d'une vision musicale intense et unique qui prend joliment de plus en plus d'ampleur avec le temps. Une œuvre homogène et incessible aussi.
Dans la découpe des morceaux tout d'abord, découpe encore plus alambiquée que dans Deloused In The Commatorium. Cinq parties structurent Frances The Mute, elles-mêmes divisées en sous parties amenant sur le papier quinze chansons. Mais à la lecture, douze chansons apparaissent ce qui ne fait que renforcer le sentiment naturel d'une écoute en bloc. Le travail du groupe ne prend que sa pleine envergure si l'on considère leurs albums comme des livres. Il est tout simplement impossible de faire sortir du lot une chanson par rapport à l'autre. D'ailleurs, les 3 minute trente pures de "The Widow", composition de toute beauté, paraissent bien courtes.
Dans la virtuosité des musiciens ensuite, ces derniers étant liés par une alchimie particulière. Une alchimie qui leur offre une liberté d'expression énorme et qui nous fait comprendre, d'abord, combien At The Drive In, malgré sa très grande originalité, devait être une prison pour nos deux compères et, ensuite, que Mars Volta n'a qu'une forme d'évolution possible : infinie. Toutes les influences passées et présentes de ces messieurs y passent : rock, salsa, noisy, psychédélisme, hardcore, jazz, tout ce bagage de cultures au service d'une musique empreinte d'un modèle de liberté.
Bien sûr, Omar est au centre des débats avec sa guitare virtuose et exaltée. Un jeu qui mélange maîtrise technique pour lui permettre de se balader au gré de ses humeurs sur les parties musicales, mais aussi une inventivité de pointe dans les effets pour colorier ses gammes avec les plus justes émotions.
Mais pour que la magie opère, il est nécessaire que les autres membres du groupe ne soient pas en reste. Alors, la basse multi-effets de Juan Alderte de la Pena tient tout en douceur les fondations de l'album à elle seule sur laquelle la batterie marathon et technique de Jon Theodore peut composer des rythmes uniques. Le clavier très expressif de Isaiah Ikey Owens pose, selon les moments, de lourdes ambiances sonores ou des parties de piano toutes nuancées. Petite nouveauté dans l'effectif avec l'intégration au sein du groupe du frère d'Omar au poste de percussionniste, élément essentiel pour l'interprétation des ambiances latino. Enfin, n'oublions pas les arrangements de classe mondiale avec cordes et section cuivre (Flea des Red Hot à la trompette !) qui magnifient la profondeur des compositions. Par ailleurs, on ressent tout au long de l'écoute de Frances The Mute cette grande part laissée à l'improvisation et qui laisse libre court à une musique tout en mouvement.
En conséquence, la musique de Mars Volta est avant tout un long voyage permanent.
Musicalement quand aucun temps mort ne vient perturber l'écoute de cet album. Les ambiances s'enchaînent aux chansons, qui laissent place aux ambiances avant le retour des chansons. Comme si rien ne se perdait et que tout se transformait. On met le CD en lecture et plus rien ne peut l'arrêter. La fin de celui-ci en annonce tout autant son début.
Textuellement quand l'écriture de Cédric s'inspire de la lecture d'un journal intime dont le personnage part à la recherche de ses parents. Encore une autre forme de quête de liberté. Bref, les paroles de Mars Volta, appuyée par cette musique affranchie, est une collection de souvenirs que les chansons évoquent en toute liberté. Car la mort est aussi encore une fois un point de départ et un élément fort de l'écriture des textes. Tout comme pour Deloused In The Commatorium, les musiciens ont fait l'expérience douloureuse du décès d'un proche. Et quoi de plus infini que la question de la vie après la mort ? Le chant de Cédric va donc interpréter ces textes d'expériences jusque dans les moindres respirations.
Mars Volta est l'exemple même de ce que devrait être plus souvent la musique : sauvage et distinguée. Avec Frances The Mute, le groupe s'affranchit du peu de poids qui pouvait lui restait au pied après Deloused In The Comatorium et nous offre un album à ranger dans les annales du rock. Il fallait remonter aux premiers Pink Floyd pour rencontrer un tel désir d'expérimentation. Mars Volta impressionne et rentre dans l'histoire musicale.
Cet album révèle des artistes refusant l'enlisement et capables de marquer tout une époque musicale en nous pondant un cd universel et intemporel et ce grâce a leur imagination et leur art de la mise en scène filmique dans ce concept album. Qui a parlé des Pink Floyd ? Un album ne se compare pas à une discographie richissime. Et pourtant, le nom mouille nos lèvres. Osons.
Dans la découpe des morceaux tout d'abord, découpe encore plus alambiquée que dans Deloused In The Commatorium. Cinq parties structurent Frances The Mute, elles-mêmes divisées en sous parties amenant sur le papier quinze chansons. Mais à la lecture, douze chansons apparaissent ce qui ne fait que renforcer le sentiment naturel d'une écoute en bloc. Le travail du groupe ne prend que sa pleine envergure si l'on considère leurs albums comme des livres. Il est tout simplement impossible de faire sortir du lot une chanson par rapport à l'autre. D'ailleurs, les 3 minute trente pures de "The Widow", composition de toute beauté, paraissent bien courtes.
Dans la virtuosité des musiciens ensuite, ces derniers étant liés par une alchimie particulière. Une alchimie qui leur offre une liberté d'expression énorme et qui nous fait comprendre, d'abord, combien At The Drive In, malgré sa très grande originalité, devait être une prison pour nos deux compères et, ensuite, que Mars Volta n'a qu'une forme d'évolution possible : infinie. Toutes les influences passées et présentes de ces messieurs y passent : rock, salsa, noisy, psychédélisme, hardcore, jazz, tout ce bagage de cultures au service d'une musique empreinte d'un modèle de liberté.
Bien sûr, Omar est au centre des débats avec sa guitare virtuose et exaltée. Un jeu qui mélange maîtrise technique pour lui permettre de se balader au gré de ses humeurs sur les parties musicales, mais aussi une inventivité de pointe dans les effets pour colorier ses gammes avec les plus justes émotions.
Mais pour que la magie opère, il est nécessaire que les autres membres du groupe ne soient pas en reste. Alors, la basse multi-effets de Juan Alderte de la Pena tient tout en douceur les fondations de l'album à elle seule sur laquelle la batterie marathon et technique de Jon Theodore peut composer des rythmes uniques. Le clavier très expressif de Isaiah Ikey Owens pose, selon les moments, de lourdes ambiances sonores ou des parties de piano toutes nuancées. Petite nouveauté dans l'effectif avec l'intégration au sein du groupe du frère d'Omar au poste de percussionniste, élément essentiel pour l'interprétation des ambiances latino. Enfin, n'oublions pas les arrangements de classe mondiale avec cordes et section cuivre (Flea des Red Hot à la trompette !) qui magnifient la profondeur des compositions. Par ailleurs, on ressent tout au long de l'écoute de Frances The Mute cette grande part laissée à l'improvisation et qui laisse libre court à une musique tout en mouvement.
En conséquence, la musique de Mars Volta est avant tout un long voyage permanent.
Musicalement quand aucun temps mort ne vient perturber l'écoute de cet album. Les ambiances s'enchaînent aux chansons, qui laissent place aux ambiances avant le retour des chansons. Comme si rien ne se perdait et que tout se transformait. On met le CD en lecture et plus rien ne peut l'arrêter. La fin de celui-ci en annonce tout autant son début.
Textuellement quand l'écriture de Cédric s'inspire de la lecture d'un journal intime dont le personnage part à la recherche de ses parents. Encore une autre forme de quête de liberté. Bref, les paroles de Mars Volta, appuyée par cette musique affranchie, est une collection de souvenirs que les chansons évoquent en toute liberté. Car la mort est aussi encore une fois un point de départ et un élément fort de l'écriture des textes. Tout comme pour Deloused In The Commatorium, les musiciens ont fait l'expérience douloureuse du décès d'un proche. Et quoi de plus infini que la question de la vie après la mort ? Le chant de Cédric va donc interpréter ces textes d'expériences jusque dans les moindres respirations.
Mars Volta est l'exemple même de ce que devrait être plus souvent la musique : sauvage et distinguée. Avec Frances The Mute, le groupe s'affranchit du peu de poids qui pouvait lui restait au pied après Deloused In The Comatorium et nous offre un album à ranger dans les annales du rock. Il fallait remonter aux premiers Pink Floyd pour rencontrer un tel désir d'expérimentation. Mars Volta impressionne et rentre dans l'histoire musicale.
Cet album révèle des artistes refusant l'enlisement et capables de marquer tout une époque musicale en nous pondant un cd universel et intemporel et ce grâce a leur imagination et leur art de la mise en scène filmique dans ce concept album. Qui a parlé des Pink Floyd ? Un album ne se compare pas à une discographie richissime. Et pourtant, le nom mouille nos lèvres. Osons.
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 11 juin 2006 à 10 h 58 |
Absolument énorme, évidemment les amateurs de 'pop/Beatles/trucs sucrés' en seront pour leur frais ! Mais les autres, qui aiment quand la musique ne se déguise pas en soda glacé vont être aux anges.
Car ce Frances The Mute n'a rien d'un soda, ce serait plutôt un cocktail de tequila/cognac, de larges rondelles de citron et un peyotl écrasé ! Le tout se dégustant sous une chaleur accablante...
...TRES CONSEILLE...
Car ce Frances The Mute n'a rien d'un soda, ce serait plutôt un cocktail de tequila/cognac, de larges rondelles de citron et un peyotl écrasé ! Le tout se dégustant sous une chaleur accablante...
...TRES CONSEILLE...
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 10 mars 2008 à 10 h 15 |
Mars Volta est l'exemple même de ce que devrait être plus souvent la musique : sauvage et distinguée.
Avec Frances The Mute, le groupe s'affranchit du peu de poids qui pouvait lui rester au pied après Deloused In The Commatorium et nous offre un album à ranger dans les annales du rock. Il fallait remonter aux premiers Pink Floyd pour rencontrer un tel désir d'expérimentation.
Avec cet album parfois complètement fou d'incohérence maîtrisée (oui ça existe!), on a l'impression que les deux jeunes américains veulent redéfinir les paramètres du prog-rock. Mars Volta m'a franchement impressionné et inspiré, pour moi ils sont désormais rentrés dans l'histoire musicale en confirmant leur statut d'OVNI du (prog?) rock.
En tout cas je ne m'en lasse pas! Mon coup de coeur reste tout de même "Cygnus... Vismund Cygnus", véritable symphonie-rock démontrant toute l'ampleur du talent des Mars Volta.
Avec Frances The Mute, le groupe s'affranchit du peu de poids qui pouvait lui rester au pied après Deloused In The Commatorium et nous offre un album à ranger dans les annales du rock. Il fallait remonter aux premiers Pink Floyd pour rencontrer un tel désir d'expérimentation.
Avec cet album parfois complètement fou d'incohérence maîtrisée (oui ça existe!), on a l'impression que les deux jeunes américains veulent redéfinir les paramètres du prog-rock. Mars Volta m'a franchement impressionné et inspiré, pour moi ils sont désormais rentrés dans l'histoire musicale en confirmant leur statut d'OVNI du (prog?) rock.
En tout cas je ne m'en lasse pas! Mon coup de coeur reste tout de même "Cygnus... Vismund Cygnus", véritable symphonie-rock démontrant toute l'ampleur du talent des Mars Volta.
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 23 mai 2008 à 21 h 13 |
J'entends beaucoup parler de ce groupe qui a l'air très "à la page". J'ai écouté par curiosité cet album et j'ai compris ce qui pouvait plaire. Ces mecs sont des "hybrideurs" de l'extrême. Ils possèdent une culture musicale à toute épreuve et représentent bien ces dinosaures prêts à ingurgiter n'importe quelle formule. Et ils déboitent à 100 à l'heure les mecs. Ils mettent la gomme...
Mais ça ne marche pas il y a un truc qui cloche.
C'est quoi?
Le fond.
Certain diraient de leur musique "on touche le fond". Je dirai plutôt qu'on plane un peu n'importe où et qu'on ne peut pas toucher le fond vu que de fond il n'y en a pas. Certains ont touché le fond, et c'est souvent étrangement beau: Suicide avec Why Be Blue, Lou Reed avec Metal Machine Music, Gainsbourg avec Je Suis Venu Te Dire Que Je M'en Vais... Heureusement certains se mouillent.
Ici rien n'est mouillé. Ou si, les T-shirt sont pré-trempés avant d'entrer en studio histoire de se mettre en condition. Car ils sont forts en histoire. Ils savent s'y prendre. Y'a pas de risque.
mon dieu.
Tout est artificiel et ça se veut naturel. Le studio mes amis. Le studio sent trop le neuf dans ce disque! Il fallait rouler un peu avec les vitres ouvertes comme sur la pochette. Ca me rappelle One Hot Minute des Red Hot. Quelle déception après le bon Blood Sugar Sex Magik. Les californiens se sont plantés. Ils ont du voir plein de joujous, tout ce qu'ils pouvaient faire de "léché" et n'ont pu s'empêcher de tout booster comme des porcs.
The Mars Volta c'est survitaminé dans le mauvais sens du terme. Le contrôle ici est puant parce qu'il est démonstratif. Il n'y a pas de joie, juste de la **********. Il n'y a pas de fond et c'est sans consistance. Alors du coup, bien évidemment, ils mettent le paquet. C'est plein d'énergie. Mais de l'énergie pour dire quoi au juste? "On est super"?
Je suis persuadé que Mars Volta sera comme Genesis ou Yes aujourd'hui. Leurs grandiloquences en ont mis plein la vue, et puis aujourd'hui... et ben on se rend compte que c'est daté et que J.J Cale lui, qui jouait tranquillement de la guitare sur son rocking-chair en buvant du sky, et bien il a mieux capté l'époque, et on peut encore l'écouter aujourd'hui. C'est consistant. On peut s'en mettre sous la sent. L'ovomaltine c'est de la dynamite me diriez vous. Moi je préfére un bon boeuf bourguignon préparé par ma grand mère. Je suis sûr que c'est meilleur pour la longévité.
Le Docteur face à Mars Volta: "Rien ne sert de se remuer comme ça, on vous a vus! Allez je vous prescris des vitamines mais il faut pas en abuser. Vous avez déjà un mort alors faut savoir s'arrêter hein?"
Si au moins ils étaient drôle...
3 pour le quart d'heure d'écriture.
Mais ça ne marche pas il y a un truc qui cloche.
C'est quoi?
Le fond.
Certain diraient de leur musique "on touche le fond". Je dirai plutôt qu'on plane un peu n'importe où et qu'on ne peut pas toucher le fond vu que de fond il n'y en a pas. Certains ont touché le fond, et c'est souvent étrangement beau: Suicide avec Why Be Blue, Lou Reed avec Metal Machine Music, Gainsbourg avec Je Suis Venu Te Dire Que Je M'en Vais... Heureusement certains se mouillent.
Ici rien n'est mouillé. Ou si, les T-shirt sont pré-trempés avant d'entrer en studio histoire de se mettre en condition. Car ils sont forts en histoire. Ils savent s'y prendre. Y'a pas de risque.
mon dieu.
Tout est artificiel et ça se veut naturel. Le studio mes amis. Le studio sent trop le neuf dans ce disque! Il fallait rouler un peu avec les vitres ouvertes comme sur la pochette. Ca me rappelle One Hot Minute des Red Hot. Quelle déception après le bon Blood Sugar Sex Magik. Les californiens se sont plantés. Ils ont du voir plein de joujous, tout ce qu'ils pouvaient faire de "léché" et n'ont pu s'empêcher de tout booster comme des porcs.
The Mars Volta c'est survitaminé dans le mauvais sens du terme. Le contrôle ici est puant parce qu'il est démonstratif. Il n'y a pas de joie, juste de la **********. Il n'y a pas de fond et c'est sans consistance. Alors du coup, bien évidemment, ils mettent le paquet. C'est plein d'énergie. Mais de l'énergie pour dire quoi au juste? "On est super"?
Je suis persuadé que Mars Volta sera comme Genesis ou Yes aujourd'hui. Leurs grandiloquences en ont mis plein la vue, et puis aujourd'hui... et ben on se rend compte que c'est daté et que J.J Cale lui, qui jouait tranquillement de la guitare sur son rocking-chair en buvant du sky, et bien il a mieux capté l'époque, et on peut encore l'écouter aujourd'hui. C'est consistant. On peut s'en mettre sous la sent. L'ovomaltine c'est de la dynamite me diriez vous. Moi je préfére un bon boeuf bourguignon préparé par ma grand mère. Je suis sûr que c'est meilleur pour la longévité.
Le Docteur face à Mars Volta: "Rien ne sert de se remuer comme ça, on vous a vus! Allez je vous prescris des vitamines mais il faut pas en abuser. Vous avez déjà un mort alors faut savoir s'arrêter hein?"
Si au moins ils étaient drôle...
3 pour le quart d'heure d'écriture.
Nul 3/20
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