Prohibition
14 Ups & Downs |
Label :
Prohibited |
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En 1998, Prohibition publie son cinquième et ultime album; 14 Ups & Downs, après neuf années de (très) bons et loyaux services.
A l'image de l'excellent titre d'ouverture, "Swinging Round In The Wires", le post-rock de Prohibition se fait avec cet album, lourd et pesant. Empreint d'une tension (presque) voisine de celle que l'on retrouve chez Ulan Bator, 14 Ups & Donws possède également une force et une assurance qui s'expriment au travers des diverses accélérations et changements de rythme qu'impose le combo parisien (l'édifiant et superbe "Bother" est le plus parfait exemple de ces cassures). Avec une classe et une aisance déconcertantes, Prohibition enchaîne les ambiances musicales: noirceur éclatante, mélancolie environnante ou penchant (franchement) jazzy affiché grâce à un saxophone tout bonnement irréprochable, tout y est !
Ainsi alors que "Swinging Round In The Wires" ou "A Sceptical Care" nous approchent d'une impulsivité et d'une énergie à peine maitrisées qui ne demandent qu'à éclater au grand jour, "Oh My Beautiful December" brille par sa sobriété et sa précision, et "What Else?" nous fait plonger dans les superbes excursions noise dont est capable Prohibition. Désireux de dévoiler l'étendue de son champ d'action, Prohibition nous gratifie également de morceaux relativement courts, tour à tour instrumentaux ou chantés mais ayant la particularité d'insuffler à l'album une réelle consistance et une propension atmosphérique exemplaire (les instrumentaux "Prelude" et "163 Street Noises" ou le planant "Few seconds of Indecision").
Impeccable de bout en bout, 14 Ups & Donws nous fait découvrir une dernière fois toute l'étendue de l'univers de Prohibition; univers qui aura permis au quatuor français de tourner avec Fugazi, The Ex, les Blonde Redhead ou Girls Against Boys...
Le chant du cygne est tellement racé parfois !
A l'image de l'excellent titre d'ouverture, "Swinging Round In The Wires", le post-rock de Prohibition se fait avec cet album, lourd et pesant. Empreint d'une tension (presque) voisine de celle que l'on retrouve chez Ulan Bator, 14 Ups & Donws possède également une force et une assurance qui s'expriment au travers des diverses accélérations et changements de rythme qu'impose le combo parisien (l'édifiant et superbe "Bother" est le plus parfait exemple de ces cassures). Avec une classe et une aisance déconcertantes, Prohibition enchaîne les ambiances musicales: noirceur éclatante, mélancolie environnante ou penchant (franchement) jazzy affiché grâce à un saxophone tout bonnement irréprochable, tout y est !
Ainsi alors que "Swinging Round In The Wires" ou "A Sceptical Care" nous approchent d'une impulsivité et d'une énergie à peine maitrisées qui ne demandent qu'à éclater au grand jour, "Oh My Beautiful December" brille par sa sobriété et sa précision, et "What Else?" nous fait plonger dans les superbes excursions noise dont est capable Prohibition. Désireux de dévoiler l'étendue de son champ d'action, Prohibition nous gratifie également de morceaux relativement courts, tour à tour instrumentaux ou chantés mais ayant la particularité d'insuffler à l'album une réelle consistance et une propension atmosphérique exemplaire (les instrumentaux "Prelude" et "163 Street Noises" ou le planant "Few seconds of Indecision").
Impeccable de bout en bout, 14 Ups & Donws nous fait découvrir une dernière fois toute l'étendue de l'univers de Prohibition; univers qui aura permis au quatuor français de tourner avec Fugazi, The Ex, les Blonde Redhead ou Girls Against Boys...
Le chant du cygne est tellement racé parfois !
Excellent ! 18/20 | par X_Jpbowersock |
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