Mick Harvey
Paris [Café De La Danse] - lundi 28 mai 2007 |
Mick Harvey, membre des Bad Seeds de Nick Cave et ancien de Birhtday Party donne ce soir un concert au café de la danse pour présenter son nouvel album solo Two Of Diamond.
Il n'en est pas a son premier essai puisque sont déjà sortis deux albums de reprises de Gainsbourg ainsi que diverses contributions à des musiques de film.
Son excellent précédent album One Man's Treasure se compose de diverses reprises et de compositions originales tout comme le dernier en date.
D'ailleurs les deux albums étaient en vente pour 10 et 12 euros au concert contre plus de 20 dans les grandes chaines culturelles, on se demande qui se fait arnaquer dans l'histoire.
Après une première partie sans grand intérêt (Alexandre Varnot, cet avis n'engage que moi mais on dirait qu'il a réuni les plus mauvais cotés du rock indé et de la chanson française dans ses compositions), Mick Harvey monte sur scène accompagné d'une contrebassiste ainsi que de deux collaborateurs des Bad Seeds : Thomas Wydler à la batterie et un clavier dont j'ai oublié le nom.
Malgré un petit souci de micro le concert se déroule parfaitement, les morceaux folk country de M.Harvey collent leur lot de frissons, que ce soit "Man Without A Home" ou "Hank Williams Said It Best" ou la reprise de Nick Cave "Come Into My Sleep" avec ses magnifiques nappes de clavier. Les deux meilleurs morceaux du dernier album sont aussi parfaitement exécutés ("Photograph" et "I Don't Want You On My Mind") dans une ambiance générale conviviale (le fils de Mick Harvey se balade dans la salle)et intimiste. Mick parle, blague, on est bien loin du coté sombre des Bad Seeds.
Après trois chansons de Gainsbourg joués en rappel (non identifiés, je ne maitrise pas assez la discographie pléthorique de Gainsbourg pour les reconnaitre) et quelques tentatives de chant en français assez comiques, tout le monde s'en va le sourire aux lèvres heureux d'avoir entendu ces morceaux acoustiques dans la veine de Johnny Cash dont Mick Harvey est clairement le pendant australien. Malgré l'absence de la très bonne reprise de la Mano Negra "Out Of Time Man" (que je conseille à tout le monde) ou du splendide "Come On Spring" ce fut un concert mémorable joué dans une petite salle devant un public réceptif mais clairsemé (une place achetée une place offerte) ou la classe et le magnétisme dégagé par le guitariste des Bad Seeds a parlé.
Il n'en est pas a son premier essai puisque sont déjà sortis deux albums de reprises de Gainsbourg ainsi que diverses contributions à des musiques de film.
Son excellent précédent album One Man's Treasure se compose de diverses reprises et de compositions originales tout comme le dernier en date.
D'ailleurs les deux albums étaient en vente pour 10 et 12 euros au concert contre plus de 20 dans les grandes chaines culturelles, on se demande qui se fait arnaquer dans l'histoire.
Après une première partie sans grand intérêt (Alexandre Varnot, cet avis n'engage que moi mais on dirait qu'il a réuni les plus mauvais cotés du rock indé et de la chanson française dans ses compositions), Mick Harvey monte sur scène accompagné d'une contrebassiste ainsi que de deux collaborateurs des Bad Seeds : Thomas Wydler à la batterie et un clavier dont j'ai oublié le nom.
Malgré un petit souci de micro le concert se déroule parfaitement, les morceaux folk country de M.Harvey collent leur lot de frissons, que ce soit "Man Without A Home" ou "Hank Williams Said It Best" ou la reprise de Nick Cave "Come Into My Sleep" avec ses magnifiques nappes de clavier. Les deux meilleurs morceaux du dernier album sont aussi parfaitement exécutés ("Photograph" et "I Don't Want You On My Mind") dans une ambiance générale conviviale (le fils de Mick Harvey se balade dans la salle)et intimiste. Mick parle, blague, on est bien loin du coté sombre des Bad Seeds.
Après trois chansons de Gainsbourg joués en rappel (non identifiés, je ne maitrise pas assez la discographie pléthorique de Gainsbourg pour les reconnaitre) et quelques tentatives de chant en français assez comiques, tout le monde s'en va le sourire aux lèvres heureux d'avoir entendu ces morceaux acoustiques dans la veine de Johnny Cash dont Mick Harvey est clairement le pendant australien. Malgré l'absence de la très bonne reprise de la Mano Negra "Out Of Time Man" (que je conseille à tout le monde) ou du splendide "Come On Spring" ce fut un concert mémorable joué dans une petite salle devant un public réceptif mais clairsemé (une place achetée une place offerte) ou la classe et le magnétisme dégagé par le guitariste des Bad Seeds a parlé.
Parfait 17/20 | par Humphreymaurice |
Posté le 22 juin 2007 à 10 h 16 |
Birthday Party? The Bad Seeds ? "Nick Cave !!!" répondront les plus érudits d'entre vous... mauvaise pioche : pour ceux qui ne connaissent pas le bonhomme, Mick Harvey, en dehors du fait d'être un ENORME fan de notre Gainsbourg national (mais j'y reviendrai), est accessoirement co-fondateur avec son vieux mate Nick, des deux formations susnommées...
Ce soir il se produit au café de la danse, salle qui a accueilli tout récemment le superbe concert de Low, et Oh surprise ! les gradins sont à moitié vides (ou à moitié pleins, vous connaissez le principe)... Evidemment, notre ami Mick ne bénéficie pas de l'aura, ni de la popularité de son comparse aux costumes étriqués, et pourtant le bonhomme est talentueux et éminemment sympathique.
Accompagné de la formation avec laquelle il a enregistré son dernier disque Two Of Diamonds, le vieux Mick (en tout cas plus tout jeune) officie dans un registre pas si éloigné de Nick Cave, en moins dark et moins épique, et en nettement plus americana (quelque part entre blues, country et folk). La prestation est chaleureuse, et les musiciens sont un régal à en observer : Mick Harvey mène la danse en introduisant chaque morceau avec beaucoup d'humour et d'humilité ("la prochaine chanson n'est pas de moi : je parie que vous allez l'adorer"), et ses acolytes se montrent inspirés, que ce soit la contrebassiste pêchue, plus petite que son instrument, le clavier-second guitariste, et surtout le batteur avec son jeu tout en finesse, limite jazzy qui ne joue pas "de" son instrument, mais véritablement "avec", et qui dégage un feeling impressionnant.
Grand fan de Gainsbourg donc, et ayant réalisé deux albums de reprises de notre gloire nationale, c'est tout naturellement que Mick Harvey achève son set avec quelques unes de ces reprises, dont un "Sous Le Soleil Exactement" de toute beauté, allant même jusqu'à s'essayer à notre langue sur certains passages.
Au final, c'est une prestation inspirée et inspirante qui nous sera livrée par une formation de grande classe et d'une belle honnêteté : à la sortie, les disques sont affichés à un prix surprenant de 10€, c'est dire si on quitte la salle sur une très bonne impression.
Ce soir il se produit au café de la danse, salle qui a accueilli tout récemment le superbe concert de Low, et Oh surprise ! les gradins sont à moitié vides (ou à moitié pleins, vous connaissez le principe)... Evidemment, notre ami Mick ne bénéficie pas de l'aura, ni de la popularité de son comparse aux costumes étriqués, et pourtant le bonhomme est talentueux et éminemment sympathique.
Accompagné de la formation avec laquelle il a enregistré son dernier disque Two Of Diamonds, le vieux Mick (en tout cas plus tout jeune) officie dans un registre pas si éloigné de Nick Cave, en moins dark et moins épique, et en nettement plus americana (quelque part entre blues, country et folk). La prestation est chaleureuse, et les musiciens sont un régal à en observer : Mick Harvey mène la danse en introduisant chaque morceau avec beaucoup d'humour et d'humilité ("la prochaine chanson n'est pas de moi : je parie que vous allez l'adorer"), et ses acolytes se montrent inspirés, que ce soit la contrebassiste pêchue, plus petite que son instrument, le clavier-second guitariste, et surtout le batteur avec son jeu tout en finesse, limite jazzy qui ne joue pas "de" son instrument, mais véritablement "avec", et qui dégage un feeling impressionnant.
Grand fan de Gainsbourg donc, et ayant réalisé deux albums de reprises de notre gloire nationale, c'est tout naturellement que Mick Harvey achève son set avec quelques unes de ces reprises, dont un "Sous Le Soleil Exactement" de toute beauté, allant même jusqu'à s'essayer à notre langue sur certains passages.
Au final, c'est une prestation inspirée et inspirante qui nous sera livrée par une formation de grande classe et d'une belle honnêteté : à la sortie, les disques sont affichés à un prix surprenant de 10€, c'est dire si on quitte la salle sur une très bonne impression.
Très bon 16/20
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