Head Automatica
Popaganda |
Label :
Warner |
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Pour ce second album, Head Automatica a afin réussi à déterminer quelle voie leur musique allait suivre, ou plus précisément quel était le segment de marché le plus favorable au succés sur le territoire américain. C'est donc avec une grande tristesse que le concept de New York se révèle être une définitive baudruche dès le second album. Popaganda porte bien son nom : un véritable déballage, le choix se portera donc sur le pop-rock US pour adolescent attardé. Alors... Tu as 15 ans, tu n'es pas mélomane mais tu adores toutes ces séries télé américaines dans lesquels des ado aux dents blanches se roulent des gamelles sans peur d'attraper la mucoviscidose... Là où les garçons portent fièrement le blouson de l'équipe de foot et les filles minaudent en cachant leur nombril piercé par un livre d'étude qu'elles ne lisent jamais... Bref, le genre de bande originale qui nous plonge dans l'univers terrifiant des feuilletons télé américains dans lesquels des bourgeois pré-pubères décérébrés tentent de remédier à leurs problèmes hormonaux sans se servir de leurs sexes : cet album est pour toi ! Les autres iront voir ailleurs.
Le premier essai du groupe était relativement honorable mais déjà frustrant, celui-ci en fera dégobiller plus d'un (il est fort possible qu'on est confondu la diffusion du disque avec une vague de gastro-entérite...). La raison première étant tout d'abord l'escroquerie qu'aura été de nommer ce groupe Head Automatica, alors qu'il ne s'agit plus du tout du projet originel. Si Palumbo est toujours là pour s'égosiller, Dan The Automator a tiré sa révérence. Gros problème lorsqu'on sait que lui seul était derrière chacune des instrus de Decadence. Le riche travail créatif à la production a donc laissé sa place à un groupe live, totalement différent, abordant la musique et un genre différent. Cela pourrait être intéressant si les musiciens n'étaient pas dépourvus d'inspiration et se ne se contentaient pas de mouler un rock revival sucré à la bande fm. L'ancien chanteur de Glassjaw aura beau pousser la note de manière toujours aussi impressionnante, c'est la musique la plus inepte possible qui s'en vient saigner nos oreilles à vif... Seul le tout dernier "K Horse" a un petit quelque chose d'intéressant dans sa tension... mais c'est un peu tard et inachevé.
On connaissait Palumbo assez souple, mais de là à faire le grand écart, du straight edge à l'american dream, c'est plus qu'effrayant. Là où un groupe comme Glassjaw avait de quoi faire des jaloux dans le monde du post-hardcore et consolider l'arrivée du screamo, on a l'impression que Head Automatica est une demande en mariage aux fans de Pink. Avec Popaganda, Head Automatica s'érige en ambassadeur du cliché et du mauvais goût. L'Andie McDowell du rock pourri, en somme.
Le premier essai du groupe était relativement honorable mais déjà frustrant, celui-ci en fera dégobiller plus d'un (il est fort possible qu'on est confondu la diffusion du disque avec une vague de gastro-entérite...). La raison première étant tout d'abord l'escroquerie qu'aura été de nommer ce groupe Head Automatica, alors qu'il ne s'agit plus du tout du projet originel. Si Palumbo est toujours là pour s'égosiller, Dan The Automator a tiré sa révérence. Gros problème lorsqu'on sait que lui seul était derrière chacune des instrus de Decadence. Le riche travail créatif à la production a donc laissé sa place à un groupe live, totalement différent, abordant la musique et un genre différent. Cela pourrait être intéressant si les musiciens n'étaient pas dépourvus d'inspiration et se ne se contentaient pas de mouler un rock revival sucré à la bande fm. L'ancien chanteur de Glassjaw aura beau pousser la note de manière toujours aussi impressionnante, c'est la musique la plus inepte possible qui s'en vient saigner nos oreilles à vif... Seul le tout dernier "K Horse" a un petit quelque chose d'intéressant dans sa tension... mais c'est un peu tard et inachevé.
On connaissait Palumbo assez souple, mais de là à faire le grand écart, du straight edge à l'american dream, c'est plus qu'effrayant. Là où un groupe comme Glassjaw avait de quoi faire des jaloux dans le monde du post-hardcore et consolider l'arrivée du screamo, on a l'impression que Head Automatica est une demande en mariage aux fans de Pink. Avec Popaganda, Head Automatica s'érige en ambassadeur du cliché et du mauvais goût. L'Andie McDowell du rock pourri, en somme.
Immonde ! 2/20 | par X_YoB |
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