A Perfect Circle
Mer De Noms |
Label :
Virgin |
||||
A Perfect Circle surprend. Side-project de Billy Howerdel et du chanteur de Tool, Maynard James Keenan, on ne sait pas trop à quoi s'attendre, sauf peut-être à du Tool justement.
Mais en mettant la galette dans le lecteur, on comprend vite de quoi il s'agit. Beaucoup moins intello que Tool, plus facile d'accès, morceaux plus courts, visiblement Keenan voulait faire autre chose, et voulait mettre autre chose que de la métaphysique dans ses paroles.
C'est un groupe toutes guitares dehors, un peu à la Smashing Pumpkins (inspiration que Keenan ne dément pas), avec une grosse rythmique derrière, et notamment Paz Lechantin à la basse (future bassiste chez Zwan).
Le tout est parfaitement produit, le son y est exceptionnel. Il est violent et incisif. Les envolées lyriques sont de la parties, et prennent le dessus vis-à-vis du côté lourd, métal, cher aux fans de Tool (dont moi ...) ; mais cela reste du rock très atmosphérique.
Et bientôt cinq ans après sa sortie, on peut facilement se dire que l'album est encore très très bon, et tient même mieux la route que leur deuxième opus Thirteenth Step, qui accroche peut-être plus au début, mais lasse plus facilement.
Mer de Noms reste le meilleur d' A Perfect Circle, excellente alternanative à Tool, et aux Smashing Pumpkins, maintenant splitées.
Mais en mettant la galette dans le lecteur, on comprend vite de quoi il s'agit. Beaucoup moins intello que Tool, plus facile d'accès, morceaux plus courts, visiblement Keenan voulait faire autre chose, et voulait mettre autre chose que de la métaphysique dans ses paroles.
C'est un groupe toutes guitares dehors, un peu à la Smashing Pumpkins (inspiration que Keenan ne dément pas), avec une grosse rythmique derrière, et notamment Paz Lechantin à la basse (future bassiste chez Zwan).
Le tout est parfaitement produit, le son y est exceptionnel. Il est violent et incisif. Les envolées lyriques sont de la parties, et prennent le dessus vis-à-vis du côté lourd, métal, cher aux fans de Tool (dont moi ...) ; mais cela reste du rock très atmosphérique.
Et bientôt cinq ans après sa sortie, on peut facilement se dire que l'album est encore très très bon, et tient même mieux la route que leur deuxième opus Thirteenth Step, qui accroche peut-être plus au début, mais lasse plus facilement.
Mer de Noms reste le meilleur d' A Perfect Circle, excellente alternanative à Tool, et aux Smashing Pumpkins, maintenant splitées.
Parfait 17/20 | par Reznor |
Posté le 03 août 2006 à 11 h 52 |
Ca faisait longtemps que je voulais écrire quelque chose sur A Perfect Circle et la claque que m'avait procurée Mers De Noms à sa sortie. Je m'y lance enfin. Ce son si différent de ce qu'on connaissait, même de Tool, cette voix si riche et si travaillée, ces paroles au ton toujours plus juste, ces arrangements stratosphériques, Mers De Noms est magnifique.
Je suis généralement assez avare en compliments outrageux, mais quand sur un seul disque, on me propose "Rose", "Judith" (à écouter aussi le sublime remix sur Amotion), "The Hollow" et "3 Libras", comment ne pas être dithyrambique ? Et comment ne pas faire de Maynard James Keenan un idole en puissance quand il parvient à enchaîner ceci avec des disques encore plus majeurs comme Thirteen Step avec ce même groupe ou Aenima et Lateralus avec Tool ?
A Perfect Circle a réussi l'exploit de compiler sur ce premier album ambiances lourdes et émotivo planantes sans jamais perdre son identité. Des titres 'toutes guitares dehors', du rock plutôt classique en somme (s'il n'y avait pas Maynard pour casser les structures), sur "Thomas", "Judith" ou "Sleeping Beauty", de l'indus de très bonne facture sur "Rose", le morceau le plus incroyable du disque pour moi, de la ballade électrique ou acoustique et névrosée sur "3 Libras", "Orestes" ou "Brena", il y a tous les éléments nécessaires à construire un disque majeur...
En 2000, lors de sa sortie, je n'aurais pas misé un sou sur ce soi-disant 'super groupe' qu'on imaginait tout sauf indispensable. En trois titres, il a su me faire mentir, me faire taire et m'écarquiller les yeux. En mélangeant les ingrédients qui ont fait le succès de Ozzy, des Cure (une reprise plutôt marrante de 'Love Song' est souvent jouée en live par le groupe), de Nine Inch Nails (ce sont les trois références citées par artistdirect.com dans sa chronique que je trouve très juste), A Perfect Circle a construit un univers sonore qui ne ressemble en rien aux Smashing Pumpkins d'Owerdell, et finalement assez peu au Tool de Maynard (excepté sa voix, mais il aurait été franchement dommage qu'il laisse sa qualité au placard).
Mers De Noms sera donc la première baffe d'un voyage dans le monde inaccessible du cercle parfait, que j'espère grandiose pendant encore de nombreuses années.
Je suis généralement assez avare en compliments outrageux, mais quand sur un seul disque, on me propose "Rose", "Judith" (à écouter aussi le sublime remix sur Amotion), "The Hollow" et "3 Libras", comment ne pas être dithyrambique ? Et comment ne pas faire de Maynard James Keenan un idole en puissance quand il parvient à enchaîner ceci avec des disques encore plus majeurs comme Thirteen Step avec ce même groupe ou Aenima et Lateralus avec Tool ?
A Perfect Circle a réussi l'exploit de compiler sur ce premier album ambiances lourdes et émotivo planantes sans jamais perdre son identité. Des titres 'toutes guitares dehors', du rock plutôt classique en somme (s'il n'y avait pas Maynard pour casser les structures), sur "Thomas", "Judith" ou "Sleeping Beauty", de l'indus de très bonne facture sur "Rose", le morceau le plus incroyable du disque pour moi, de la ballade électrique ou acoustique et névrosée sur "3 Libras", "Orestes" ou "Brena", il y a tous les éléments nécessaires à construire un disque majeur...
En 2000, lors de sa sortie, je n'aurais pas misé un sou sur ce soi-disant 'super groupe' qu'on imaginait tout sauf indispensable. En trois titres, il a su me faire mentir, me faire taire et m'écarquiller les yeux. En mélangeant les ingrédients qui ont fait le succès de Ozzy, des Cure (une reprise plutôt marrante de 'Love Song' est souvent jouée en live par le groupe), de Nine Inch Nails (ce sont les trois références citées par artistdirect.com dans sa chronique que je trouve très juste), A Perfect Circle a construit un univers sonore qui ne ressemble en rien aux Smashing Pumpkins d'Owerdell, et finalement assez peu au Tool de Maynard (excepté sa voix, mais il aurait été franchement dommage qu'il laisse sa qualité au placard).
Mers De Noms sera donc la première baffe d'un voyage dans le monde inaccessible du cercle parfait, que j'espère grandiose pendant encore de nombreuses années.
Excellent ! 18/20
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