Regina Spektor
Songs |
Label :
Sire |
||||
Je ne pensais pas que je pouvais aimer quelque chose d'aussi simple, j'ai toujours pensé qu'un seul musicien ne pouvait pas dégager autant d'intensité que 5 ou 6.
Et voilà le contre-exemple. Une voix de cristal et un jeu de piano minimaliste, des silences durs et des aigus parfait, je vous présente Regina et son piano, dans un style auquel je ne suis pas coutumier, mais qui apporte un peu d'apaisement dans ce monde brute.
Des structures de chansons pas forcément simples, mais une force tranquille décidée à nous raconter de petites histoires down tempo("Aching To Pupate") ou avec un phrasé tenant parfois du hip-hop ("Consequence Of Sounds"), et toujours une grande voix ("Reading Time With Pickle", chanson sublime).
Ce qui est épatant est de pouvoir transmettre autant d'intensité avec un tel dépouillement. Grave ou légère, Regina est envoûtante.
Quel talent que de pouvoir conquerir les foules par le seul charme de sa voix.
Et voilà le contre-exemple. Une voix de cristal et un jeu de piano minimaliste, des silences durs et des aigus parfait, je vous présente Regina et son piano, dans un style auquel je ne suis pas coutumier, mais qui apporte un peu d'apaisement dans ce monde brute.
Des structures de chansons pas forcément simples, mais une force tranquille décidée à nous raconter de petites histoires down tempo("Aching To Pupate") ou avec un phrasé tenant parfois du hip-hop ("Consequence Of Sounds"), et toujours une grande voix ("Reading Time With Pickle", chanson sublime).
Ce qui est épatant est de pouvoir transmettre autant d'intensité avec un tel dépouillement. Grave ou légère, Regina est envoûtante.
Quel talent que de pouvoir conquerir les foules par le seul charme de sa voix.
Excellent ! 18/20 | par Spasme |
Posté le 02 août 2005 à 22 h 56 |
Première rencontre avec Regina et son piano un lundi après-midi de mars, après une matinée bien crevante et détestable. Je me suis retrouvée affalée dans mon gros fauteuil en cuir, avec une chanson mélodique dans les oreilles : trop fatiguée, je n'y ai pas fait attention. Entre deux reprises de conscience, je me suis rendue compte que la chanson passait en boucle. Son nom ? "Samson". Et elle est restée clouée à mes oreilles pendant des journées entières. Cette fois totalement consciemment.
Elle m'avait remise sur pied, requinquée parfaitement pour des semaines de boulot, et mille fois plus encore ! Ma vie a été égayée par des bribes de phrases spektoriennes –un style exceptionnel, pêchées dans les écoutes répétées de ladite magique chanson ... "You're my sweetest downfall", "your hairs were long when we first met", "He ate a slice of wonder bread" , "And the history forgot about us, and the Bible didn't mention us, not even once" : voilà ce qui a retenu toute mon attention pendant une quinzaine de jours. Je crois que ces quelques mots résument parfaitement "Samson", l'album "Songs" dans son intégralité et l' univers tout entier de la chanteuse – fait de candeur et de simplicité virtuose.
Aussi ai-je acheté un jour le précieux CD et je ne regrette pas d'avoir usé autant d'énergie pour l'avoir : le rechercher activement était un plaisir intense. A quoi allait-il ressembler ? Quelle était la qualité de "Samson" une fois les autres pistes entendues ?
Une pochette en noir et blanc représentant la chanteuse pianiste, un petit titre très sobre – "Songs"- et voilà mon désir satisfait.
J'ai directement écouté "Samson" et ses paroles que je connaissais déjà par cœur, pour conserver ma curiosité ; puis j'ai attaqué "Oedipus", un morceau qui m'a totalement renversée tant il respire le talent de la dame (elle rend compte surtout de sa voix ultra souple) et il en était ainsi pour tous les titres, chacun meilleur que l'autre.
Je me suis retrouvée comme une enfant aillant besoin de ses petits contes pour s'endormir chaque soir ; nécessitant les petites histoires richissimes de Regina pour être heureuse. Des histoires de cœur, des histoires de cul, des histoires de tout et de rien : peu importe. Des histoires d' Elle : c'était cela l'essentiel.
De fil en aiguille, je suis donc passée de "Samson" à la discographie entière de Regina (3 albums délicieux, caressés par une ingénuité indicible et sublime) : à l'inverse des poupées russes !
Comme quoi ce court album, touché par une grâce divine, aura changé beaucoup de choses pour moi. Non, je n'ai pas accroché des pinces à linge à mes T-shirts comme Regina ; je n'ai ni commencé à composer sur un piano ; mieux encore ... je vis une histoire avec Regina.
Chaque jour, désormais, depuis notre premier échange, on se rencontre souvent – aussi bien à 2h du mat' qu'à 15h en pleine après-midi - même si ce n'est que brièvement, le temps d'une "Song", autour d'un sourire.
On refait le monde ainsi.
Elle m'avait remise sur pied, requinquée parfaitement pour des semaines de boulot, et mille fois plus encore ! Ma vie a été égayée par des bribes de phrases spektoriennes –un style exceptionnel, pêchées dans les écoutes répétées de ladite magique chanson ... "You're my sweetest downfall", "your hairs were long when we first met", "He ate a slice of wonder bread" , "And the history forgot about us, and the Bible didn't mention us, not even once" : voilà ce qui a retenu toute mon attention pendant une quinzaine de jours. Je crois que ces quelques mots résument parfaitement "Samson", l'album "Songs" dans son intégralité et l' univers tout entier de la chanteuse – fait de candeur et de simplicité virtuose.
Aussi ai-je acheté un jour le précieux CD et je ne regrette pas d'avoir usé autant d'énergie pour l'avoir : le rechercher activement était un plaisir intense. A quoi allait-il ressembler ? Quelle était la qualité de "Samson" une fois les autres pistes entendues ?
Une pochette en noir et blanc représentant la chanteuse pianiste, un petit titre très sobre – "Songs"- et voilà mon désir satisfait.
J'ai directement écouté "Samson" et ses paroles que je connaissais déjà par cœur, pour conserver ma curiosité ; puis j'ai attaqué "Oedipus", un morceau qui m'a totalement renversée tant il respire le talent de la dame (elle rend compte surtout de sa voix ultra souple) et il en était ainsi pour tous les titres, chacun meilleur que l'autre.
Je me suis retrouvée comme une enfant aillant besoin de ses petits contes pour s'endormir chaque soir ; nécessitant les petites histoires richissimes de Regina pour être heureuse. Des histoires de cœur, des histoires de cul, des histoires de tout et de rien : peu importe. Des histoires d' Elle : c'était cela l'essentiel.
De fil en aiguille, je suis donc passée de "Samson" à la discographie entière de Regina (3 albums délicieux, caressés par une ingénuité indicible et sublime) : à l'inverse des poupées russes !
Comme quoi ce court album, touché par une grâce divine, aura changé beaucoup de choses pour moi. Non, je n'ai pas accroché des pinces à linge à mes T-shirts comme Regina ; je n'ai ni commencé à composer sur un piano ; mieux encore ... je vis une histoire avec Regina.
Chaque jour, désormais, depuis notre premier échange, on se rencontre souvent – aussi bien à 2h du mat' qu'à 15h en pleine après-midi - même si ce n'est que brièvement, le temps d'une "Song", autour d'un sourire.
On refait le monde ainsi.
Exceptionnel ! ! 19/20
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