Modest Mouse
The Moon And Antartica |
Label :
Matador |
||||
Qu'est-ce qui nous met de bonne humeur le matin ?
Qu'est-ce qui nous rassure au milieu de la nuit ?
Qu'est-ce qui ressemble à d'autres trucs, mais en mieux ?
S'écoute en boucle, du début à la fin ?
Et recèle tellement de bonnes mélodies de tous les côtés qu'on est obligé d'en fredonner plusieurs en même temps ?
C'est The Moon And Antartica de Modest Mouse !!!
Hé oui, cet album est un vrai régal, un grand bazar où on trouve de tout : gimmick coriace ("Different City"), riff futuriste (""Stars Are Projectors"), morceau plombé ("Cold Part") chanson barrée ("What People Are Made Of"), et plein d'autres choses plus ou moins branlantes et toujours excitantes.
C'est un festival d'idées, de mélodies tordues, de sons venus de nulle part, un fourbi qui ressemble à ce qu'est la vie pour beaucoup d'entre nous: une immense somme de bricolages !
Le chanteur Isaac Brock se débat au milieu de ces instrumentations bizarres comme un claustro dans un placard. Il jappe ("Paper Thin Walls"), groove ("I Came As A Rat"), gueule comme un putois en fin d'album ( "What People Are Made Of")... avec un don pour faire la mélodie qui tue, et la rythmer de façon parfaite.
La grande force de cet album est que les morceaux sont très distincts les uns des autres. La chanson commence et on se dit "Ah oui ! Trop bien celle-là !". Alors on embarque, tout excité à l'idée de ce qui va suivre.
L'autre force de cet album, c'est que tous les morceaux commencent bien, mais qu'ils ne font pas que de "bien commencer", ils continuent tout aussi bien, voire s'améliorent en chemin ! C'est pas le genre de morceaux avec une bonne idée de départ, mais rien d'autre derrière que du collage de trucs pas inspirés, c'est des morceaux qui évolent, qui surprennent ("Life Like Weeds" par exemple).
Un songwriting de cette qualité, aussi bien incorporé à un son et à un esprit de groupe, c'est extrêmement rare, tout comme ce curieux mélange d'humeur neurasthénique et d'allégresse.
Bref, un album où rien n'est à jeter, où tout s'enchaîne à merveille, un album qui retient l'attention d'un bout à l'autre, en diversifiant les ambiances sans pour autant s'égarer, en multipliant les trouvailles, le tout avec un penchant certain pour la cocasserie. Un vrai plaisir !
Qu'est-ce qui nous rassure au milieu de la nuit ?
Qu'est-ce qui ressemble à d'autres trucs, mais en mieux ?
S'écoute en boucle, du début à la fin ?
Et recèle tellement de bonnes mélodies de tous les côtés qu'on est obligé d'en fredonner plusieurs en même temps ?
C'est The Moon And Antartica de Modest Mouse !!!
Hé oui, cet album est un vrai régal, un grand bazar où on trouve de tout : gimmick coriace ("Different City"), riff futuriste (""Stars Are Projectors"), morceau plombé ("Cold Part") chanson barrée ("What People Are Made Of"), et plein d'autres choses plus ou moins branlantes et toujours excitantes.
C'est un festival d'idées, de mélodies tordues, de sons venus de nulle part, un fourbi qui ressemble à ce qu'est la vie pour beaucoup d'entre nous: une immense somme de bricolages !
Le chanteur Isaac Brock se débat au milieu de ces instrumentations bizarres comme un claustro dans un placard. Il jappe ("Paper Thin Walls"), groove ("I Came As A Rat"), gueule comme un putois en fin d'album ( "What People Are Made Of")... avec un don pour faire la mélodie qui tue, et la rythmer de façon parfaite.
La grande force de cet album est que les morceaux sont très distincts les uns des autres. La chanson commence et on se dit "Ah oui ! Trop bien celle-là !". Alors on embarque, tout excité à l'idée de ce qui va suivre.
L'autre force de cet album, c'est que tous les morceaux commencent bien, mais qu'ils ne font pas que de "bien commencer", ils continuent tout aussi bien, voire s'améliorent en chemin ! C'est pas le genre de morceaux avec une bonne idée de départ, mais rien d'autre derrière que du collage de trucs pas inspirés, c'est des morceaux qui évolent, qui surprennent ("Life Like Weeds" par exemple).
Un songwriting de cette qualité, aussi bien incorporé à un son et à un esprit de groupe, c'est extrêmement rare, tout comme ce curieux mélange d'humeur neurasthénique et d'allégresse.
Bref, un album où rien n'est à jeter, où tout s'enchaîne à merveille, un album qui retient l'attention d'un bout à l'autre, en diversifiant les ambiances sans pour autant s'égarer, en multipliant les trouvailles, le tout avec un penchant certain pour la cocasserie. Un vrai plaisir !
Excellent ! 18/20 | par Greg |
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