Come
Near Life Experience |
Label :
Matador |
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Kurt Cobain avait décidément bon goût: après The Jesus Lizard ou Dinosaur Jr, le voici présenter ce groupe de Boston. Et encore une fois le monsieur n'a pas tort, car ici c'est bien de guitares dont il est question. Et même de guitares jouées sans relâchement, dans leur rendu le plus sec et dépouillé possible. Pas un solo de trop, pas une seule baisse de rythme, des mélodies par milliers, un sens inouï pour la déflagration et les dialogues sonores confus. Tous ces huit titres sont jubilatoires de part leur simplicité et leur efficacité. Pas de détour ici, on fait du bruit et on le fait bien. Le chant rapeux, éraillé de Thalia Zedek accompagne à merveille ces morceaux de blues électriques et sales, joués dans le rouge tout du long. On surprend même de ci, de là, des arrangements aux violons qui ajoutent du cachet et du charme.
On ne peut que se prendre d'affection pour ce groupe qui faisait des titres d'une beauté confondante à partir d'accords simplissimes. L'intro de "Weak As The Moon" est tout simplement magnifique, "Secret Number" part en vrille comme dans un bon vieux Sonic Youth (grande influence), la voix de Chris Brokaw rend "Shoot Me First" plus planante et "Half Life" ne laisse aucun repos aux oreilles.
Ça va dans tous les sens, impossible de distinguer une seule structure ressemblant à un refrain, c'est cradingue comme les Breeders, furieux comme Yo La Tengo, rien n'est à jeter. Enfin la ballade "Shoe-Eyed", particulièrement réussie, termine de la plus belle des façons cet album, incroyablement méconnu.
Une vraie leçon de rock pour tous les groupes garage d'aujourd'hui.
On ne peut que se prendre d'affection pour ce groupe qui faisait des titres d'une beauté confondante à partir d'accords simplissimes. L'intro de "Weak As The Moon" est tout simplement magnifique, "Secret Number" part en vrille comme dans un bon vieux Sonic Youth (grande influence), la voix de Chris Brokaw rend "Shoot Me First" plus planante et "Half Life" ne laisse aucun repos aux oreilles.
Ça va dans tous les sens, impossible de distinguer une seule structure ressemblant à un refrain, c'est cradingue comme les Breeders, furieux comme Yo La Tengo, rien n'est à jeter. Enfin la ballade "Shoe-Eyed", particulièrement réussie, termine de la plus belle des façons cet album, incroyablement méconnu.
Une vraie leçon de rock pour tous les groupes garage d'aujourd'hui.
Sympa 14/20 | par Vic |
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