Hermano
Dare I Say |
Label :
Suburban |
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Quand on aperçoit l'objet gentiment rangé dans son bac, et qu'on tombe sur cette pochette à l'humeur apocalyptique, on ne peut que deviner le contenu qui l'habite. Violent, furieux et probablement stonerien.
Et bien ça ne rate pas. Le souffle de Dare I Say est hallucinant, rêche et gonflé d'une patate évidente.
Tout est mené à un train d'enfer, avec pour rails la voix de John Garcia, extrêmement nerveuse, qui laisse traîner derrière lui quelques fantômes latents de Kyuss, même si là le côté mystique et psychédélique est rangé pour une rage claire et fournie.
Hormis "On The Desert" ( pour le coup qui réveille des souvenirs de Kyuss, de sable brûlant, de cactus et de lézards ... ) et l'acoustique "Murder One", c'est la sueur qui prime ; ça galope comme un bouillon de tripes, ça réchauffe le corps, et on occulte sans difficulté le côté caricatural des 'mother fucker' revendicatifs qui sont tendance surtout en ce moment aux USA ("Cowboys Suck", "Angry American").
Un très très bon disque qui permet de faire taire les partisans du 'c'était mieux avant' ... également très tendance.
Et bien ça ne rate pas. Le souffle de Dare I Say est hallucinant, rêche et gonflé d'une patate évidente.
Tout est mené à un train d'enfer, avec pour rails la voix de John Garcia, extrêmement nerveuse, qui laisse traîner derrière lui quelques fantômes latents de Kyuss, même si là le côté mystique et psychédélique est rangé pour une rage claire et fournie.
Hormis "On The Desert" ( pour le coup qui réveille des souvenirs de Kyuss, de sable brûlant, de cactus et de lézards ... ) et l'acoustique "Murder One", c'est la sueur qui prime ; ça galope comme un bouillon de tripes, ça réchauffe le corps, et on occulte sans difficulté le côté caricatural des 'mother fucker' revendicatifs qui sont tendance surtout en ce moment aux USA ("Cowboys Suck", "Angry American").
Un très très bon disque qui permet de faire taire les partisans du 'c'était mieux avant' ... également très tendance.
Très bon 16/20 | par Charlie |
Posté le 02 juin 2007 à 12 h 19 |
Ce qu'il y a de jouissif avec le stoner c'est son côté pesant et répétitif. Hermano excelle dans cet exercice grâce à ses riffs plombés, dus à un son de guitare ultra gras où les basses règnent quasiment sans partage ("Cowboys Suck" ou "Roll Over"). Mais ce qui différencie cet album de la pléthore de disques sortis sous l'étiquette stoner, outre l'incroyable organe de John Garcia, ce sont les morceaux plus posés où John Garcia peut justement faire la démonstration de tout son talent de crooner ("Is This OK ?" ou "My Boy"). Ils vont même pousser le vice jusqu'à débrancher les guitares et se contenter de claquements de mains en guise de percussions pour l'un des sommets de l'album : "Murder One". Cependant les vieilles manies High Energy n'ont pas été perdues en cours de route comme en attestent "Let's Get It on" et "Angry American".
Ainsi Hermano, malgré ses airs de side-project vite emballé, a sorti un véritable second album aussi puissant que le premier mais surtout beaucoup plus varié.
Ainsi Hermano, malgré ses airs de side-project vite emballé, a sorti un véritable second album aussi puissant que le premier mais surtout beaucoup plus varié.
Très bon 16/20
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