Les Wampas
Strasbourg [La Laiterie, Grande Salle] - jeudi 05 mars 2020 |
Les Wampas nous aiment. Les Wampas ont inventé le rock'n'roll. Les Wampas sont la preuve que Dieu existe ! Et Wampas et des meilleurs ...
Le groupe existe depuis 1983. Je l'ai découvert avec ... Vous Aiment au début des années 1990 et vu en concert la première fois en 2000, tardivement donc mais j'en garde un excellent souvenir pré-estival, ma trogne barbouillée de bleu d'un "Kiss" du Didier tout maquillé.
Ma moitié ne connaît pas les Wampas. Alors ce soir, pour elle, c'est Noël. Je l'emmène ! Je n'ai cessé de la taquiner en lui promettant de la faire monter sur la scène. Finalement, elle et moi profitons du spectacle depuis les hauteurs de la grande salle. Un coup d'œil en douce sur la playlist qui traîne sur le pupitre de l'ingé son permet de compter vingt cinq titres qui seront joués, hé hé !
Didier Wampas assure toujours autant le show coutumier entre ses bains de foule, ses acrobaties sur sa chaise sur laquelle il orbite autour de la salle. Ma douce n'en perd pas un instant à ces moments-là. Plus bas, Tony Truant, coiffé d'un large chapeau, a l'air de s'éclater aussi en surplombant le public avec son manche de guitare et en valdinguant une fois un pied de micro qui lui barre le passage. Il a l'air fatigué aussi. Enfin, je crois. Niko, le batteur, est sapé comme un camionneur (t-shirt, casquette, allure peut-être) et tient le rythme en binôme avec le bassiste, Jean-Mi, dont son ancien acolyte Polo des Satellites disait de lui que son instrument l'avait rendu fou ! Avec tous ces vétérans de la famille mouvement alternatif qui avait régalé les oreilles et les scènes il y a deux ou trois décennies, une jeune recrue assure la place que tenait Philippe Almosnino.
Le dernier album, Sauvre Le Monde, d'où sortent de très bons morceaux comme "Sauver Le Monde", "Les Chinois Vont Sur La Lune", "Léonie" et le joli slow "Jenny", est bien représenté. Et puis il y a les classiques, dans le désordre : "C'est L'Amour", "Les Bottes Rouges", "Ce Soir, C'est Noël", "Manu Chao", "Petite Fille" ou encore "Comme Un Punk En Hiver" et ses p'tits wall of death. "Oï", "Rimini" et "For The Rock" terminent le concert en guise de dessert avec "Comme Une Vomissure Triangulaire".
Ça s'amuse, ça pogote, c'est toujours la fête sans limitation d'âge. Didier Wampas semble infatigable qu'il pourrait, à l'imaginer dans vingt ans, surfer sur le public avec un déambulateur. Même après le concert, depuis un balcon du hall, il continue à faire le mariole en criant : "Je suis punk et je vous emmerde !", avant de descendre se joindre aux gens pour une séries de selfies amusants.
Les Wampas vieillissent, mais ils garantissent toujours de passer un bon moment en leur présence.
Le groupe existe depuis 1983. Je l'ai découvert avec ... Vous Aiment au début des années 1990 et vu en concert la première fois en 2000, tardivement donc mais j'en garde un excellent souvenir pré-estival, ma trogne barbouillée de bleu d'un "Kiss" du Didier tout maquillé.
Ma moitié ne connaît pas les Wampas. Alors ce soir, pour elle, c'est Noël. Je l'emmène ! Je n'ai cessé de la taquiner en lui promettant de la faire monter sur la scène. Finalement, elle et moi profitons du spectacle depuis les hauteurs de la grande salle. Un coup d'œil en douce sur la playlist qui traîne sur le pupitre de l'ingé son permet de compter vingt cinq titres qui seront joués, hé hé !
Didier Wampas assure toujours autant le show coutumier entre ses bains de foule, ses acrobaties sur sa chaise sur laquelle il orbite autour de la salle. Ma douce n'en perd pas un instant à ces moments-là. Plus bas, Tony Truant, coiffé d'un large chapeau, a l'air de s'éclater aussi en surplombant le public avec son manche de guitare et en valdinguant une fois un pied de micro qui lui barre le passage. Il a l'air fatigué aussi. Enfin, je crois. Niko, le batteur, est sapé comme un camionneur (t-shirt, casquette, allure peut-être) et tient le rythme en binôme avec le bassiste, Jean-Mi, dont son ancien acolyte Polo des Satellites disait de lui que son instrument l'avait rendu fou ! Avec tous ces vétérans de la famille mouvement alternatif qui avait régalé les oreilles et les scènes il y a deux ou trois décennies, une jeune recrue assure la place que tenait Philippe Almosnino.
Le dernier album, Sauvre Le Monde, d'où sortent de très bons morceaux comme "Sauver Le Monde", "Les Chinois Vont Sur La Lune", "Léonie" et le joli slow "Jenny", est bien représenté. Et puis il y a les classiques, dans le désordre : "C'est L'Amour", "Les Bottes Rouges", "Ce Soir, C'est Noël", "Manu Chao", "Petite Fille" ou encore "Comme Un Punk En Hiver" et ses p'tits wall of death. "Oï", "Rimini" et "For The Rock" terminent le concert en guise de dessert avec "Comme Une Vomissure Triangulaire".
Ça s'amuse, ça pogote, c'est toujours la fête sans limitation d'âge. Didier Wampas semble infatigable qu'il pourrait, à l'imaginer dans vingt ans, surfer sur le public avec un déambulateur. Même après le concert, depuis un balcon du hall, il continue à faire le mariole en criant : "Je suis punk et je vous emmerde !", avant de descendre se joindre aux gens pour une séries de selfies amusants.
Les Wampas vieillissent, mais ils garantissent toujours de passer un bon moment en leur présence.
Très bon 16/20 | par Pascha |
Crédit photo : Myriam M.
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