Pinback
Summer In Abaddon |
Label :
Touch And Go |
||||
A la première écoute on se dit ça:
"A la fois un album de Pinback est toujours une réussite, à la fois on reste perplexe.
A la fois leur musique est très calculée, à la fois trop de calcul peut nuire à l'émotion.
A la fois "Sender" est un morceau déchirant, à la fois c'est le seul à vraiment l'être.
A la fois il l'est vraiment, à la fois on se dit qu'ils ont peut être fait semblant de faire un morceau déchirant pour dire "oui, nous aussi on peut faire dans l'émotion facile avec 4 notes haut perchées et chantées avec une voix douloureuse".
A la fois c'est LE morceau, à la fois le morceau qui suit, "Syracuse" est très bon aussi, ce qui a pour vertu de faire passer la pilule, d'éviter qu'on fasse tourner en boucle LE morceau.
A la fois leur son est plus lumineux que jamais, à la fois il manque un peu de chaleur.
A la fois Pinback a toujours su mettre dans sa musique une légère ironie, à la fois cette distance fait qu'il n'y a parfois plus personne et qu'on se sent seul, seul avec des notes qui s'harmonisent.
A la fois on prend beaucoup de plaisir à écouter ce nouvel album, à la fois on a connu plus jouissif .
A la fois on est ravi que Pinback fasse toujours du Pinback, à la fois on aimerait bien qu'ils fassent un peu autre chose.
A la fois ils ont choisi dès leur début de faire une musique "légère" (ce qu'ils font très bien), à la fois on se demande comment ils s'y prennent pour se retenir de faire quelque chose de plus radical (ce qu'ils pourraient très bien faire).
En gros : on est à la fois content, mais un peu déçu quand même"
Voilà ce qu'on se dit les premiers jours.
Puis les semaines passent et le disque s'installe. D'abord de manière insidieuse, puis de plus en plus franchement. Parfois on le range, mais dans les deux jours qui suivent (grand maximum), on le retrouve tournant dans la platine comme si de rien n'était.
Au bout d'un mois on sait déjà que l'automne 2004 restera à jamais associé à cet album,
à ces titres absolument incontournables que sont "Syracuse" (irrésistible !!), "Sender" (bouleversante), "3XØ" (drôle, légère), "Non Photo-Blue" (avec ses magnifiques mélodies au piano) ou encore "The Yellow Ones" et "AFK" en fin d'album... toutes de véritables hymnes au bonheur ! Mais d'un bonheur plus ou moins brumeux; ce type de bonheur auquel aspirent les âmes fêlées...
On ne peut donc qu'encourager à écouter ce Summer In Abaddon, à réécouter les autres albums de Pinback, à s'immerger dans cet univers unique, à mille lieues de tout ce qu'on peut entendre ailleurs.
Complexe et décomplexé, grandiose pour avoir su éviter la grandiloquence, Pinback c'est la malice, la séduction au plus haut point .
Et cet opus le prouve encore.
"A la fois un album de Pinback est toujours une réussite, à la fois on reste perplexe.
A la fois leur musique est très calculée, à la fois trop de calcul peut nuire à l'émotion.
A la fois "Sender" est un morceau déchirant, à la fois c'est le seul à vraiment l'être.
A la fois il l'est vraiment, à la fois on se dit qu'ils ont peut être fait semblant de faire un morceau déchirant pour dire "oui, nous aussi on peut faire dans l'émotion facile avec 4 notes haut perchées et chantées avec une voix douloureuse".
A la fois c'est LE morceau, à la fois le morceau qui suit, "Syracuse" est très bon aussi, ce qui a pour vertu de faire passer la pilule, d'éviter qu'on fasse tourner en boucle LE morceau.
A la fois leur son est plus lumineux que jamais, à la fois il manque un peu de chaleur.
A la fois Pinback a toujours su mettre dans sa musique une légère ironie, à la fois cette distance fait qu'il n'y a parfois plus personne et qu'on se sent seul, seul avec des notes qui s'harmonisent.
A la fois on prend beaucoup de plaisir à écouter ce nouvel album, à la fois on a connu plus jouissif .
A la fois on est ravi que Pinback fasse toujours du Pinback, à la fois on aimerait bien qu'ils fassent un peu autre chose.
A la fois ils ont choisi dès leur début de faire une musique "légère" (ce qu'ils font très bien), à la fois on se demande comment ils s'y prennent pour se retenir de faire quelque chose de plus radical (ce qu'ils pourraient très bien faire).
En gros : on est à la fois content, mais un peu déçu quand même"
Voilà ce qu'on se dit les premiers jours.
Puis les semaines passent et le disque s'installe. D'abord de manière insidieuse, puis de plus en plus franchement. Parfois on le range, mais dans les deux jours qui suivent (grand maximum), on le retrouve tournant dans la platine comme si de rien n'était.
Au bout d'un mois on sait déjà que l'automne 2004 restera à jamais associé à cet album,
à ces titres absolument incontournables que sont "Syracuse" (irrésistible !!), "Sender" (bouleversante), "3XØ" (drôle, légère), "Non Photo-Blue" (avec ses magnifiques mélodies au piano) ou encore "The Yellow Ones" et "AFK" en fin d'album... toutes de véritables hymnes au bonheur ! Mais d'un bonheur plus ou moins brumeux; ce type de bonheur auquel aspirent les âmes fêlées...
On ne peut donc qu'encourager à écouter ce Summer In Abaddon, à réécouter les autres albums de Pinback, à s'immerger dans cet univers unique, à mille lieues de tout ce qu'on peut entendre ailleurs.
Complexe et décomplexé, grandiose pour avoir su éviter la grandiloquence, Pinback c'est la malice, la séduction au plus haut point .
Et cet opus le prouve encore.
Parfait 17/20 | par Greg |
Posté le 21 avril 2005 à 00 h 44 |
Pinback fait toujours du Pinback est ça marche toujours. La recherche de la mélodie parfaite est encore pire que la conquête du Graal, bonne chance messieurs.
Bon première écoute c'est pastel, ça passe bien, mais bon c'est pas révolutionnaire. Et au bout d'un mois on se retrouve à avoir repeint son appart en pastel et avoir écouter cette album en boucle. En voiture on dépasse plus le 50km/h, et toujours Pinback en fond sonore. On a oublié comment courir parce qu'on à Pinback dans le walk-man. En gros un bijou de calme, c'est une drogue on ne peut plus s'en passer, et finalement on se dit que sa vie été peut être mieux avant mais impossible de décrocher, encore une écoute et je le range, bon un seul morceau et j'arrête, mais impossible le CD est toujours là à tourner. En gros vu l'impact qu'il a, je pense qu'on peut parler d'un très bon disque. Si vous avez un enfant hyper actif ça va le calmer, si vous avez envie de tuer vos voisins, écoutez ça va passer. En gros le sédatif le plus efficace et le plus excitant de l'histoire.
Bon première écoute c'est pastel, ça passe bien, mais bon c'est pas révolutionnaire. Et au bout d'un mois on se retrouve à avoir repeint son appart en pastel et avoir écouter cette album en boucle. En voiture on dépasse plus le 50km/h, et toujours Pinback en fond sonore. On a oublié comment courir parce qu'on à Pinback dans le walk-man. En gros un bijou de calme, c'est une drogue on ne peut plus s'en passer, et finalement on se dit que sa vie été peut être mieux avant mais impossible de décrocher, encore une écoute et je le range, bon un seul morceau et j'arrête, mais impossible le CD est toujours là à tourner. En gros vu l'impact qu'il a, je pense qu'on peut parler d'un très bon disque. Si vous avez un enfant hyper actif ça va le calmer, si vous avez envie de tuer vos voisins, écoutez ça va passer. En gros le sédatif le plus efficace et le plus excitant de l'histoire.
Excellent ! 18/20
Posté le 14 septembre 2008 à 01 h 25 |
Malgré une méthode de composition en apparence classique, voire archi-ressassée, Pinback à ce petit plus qui l'amène bien au delà des ses compères jouant dans la cour pop. Car oui le son Pinback que l'on pourrait jugé comme basique et limpide aux premiers abords se révèle, après quelques écoutes attentives, être d'une complexité assez étonnante. La majorité des titres se base sur des rythmiques en mid-tempo armé de subtiles progressions d'accords, d'arpèges cycliques et de parenthèses sonores. Le tout finement calculé s'imbriquant pour un résultat clair et sans artifice.
Résultat on ne peut que s'amouracher des enthousiasmants "Non Photo-Blue" et "3x0", des tourbillonnants "Syracuse", "Fortess" et enfin de la délicatesse du brillantissime "Sender".
Des compositions plus que raffinées où tout est affaire de progressions, de variations et de reconstructions sonores. Au royaume de la pop gentillette nul doute qu'avec ce Summer In Abaddon Pinback est roi...
Résultat on ne peut que s'amouracher des enthousiasmants "Non Photo-Blue" et "3x0", des tourbillonnants "Syracuse", "Fortess" et enfin de la délicatesse du brillantissime "Sender".
Des compositions plus que raffinées où tout est affaire de progressions, de variations et de reconstructions sonores. Au royaume de la pop gentillette nul doute qu'avec ce Summer In Abaddon Pinback est roi...
Sympa 14/20
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