Medicine
The Buried Life |
Label :
Warner |
||||
Parti à la recherche de l'album noise ultime, l'on risque fort de rencontrer un jour The Buried Life de Medicine. Cet album est assez proche du Psychocandy des Jesus & Mary Chain, par la stridence de ses guitares; mais ici, le chant est encore plus en retrait, vraiment lointain.
Sortie étonnement discrète, pourtant en pleine vague shoegazer, cet album est vraiment fascinant par sa radicalité.
Sortie étonnement discrète, pourtant en pleine vague shoegazer, cet album est vraiment fascinant par sa radicalité.
Très bon 16/20 | par Thibaut |
Posté le 15 décembre 2007 à 00 h 01 |
Si aujourd'hui on reparle du mouvement shoegaze (un fourre-tout selon moi !) avec le retour attendu de My Bloody Valentine, cela risque fort de faire remonter quelques souvenirs mais aussi dépoussiérer quelques pépites du genre The Buried Life de Medicine, un classique du genre.
Lorsqu'on y pense, Medicine fait partie de ces groupes mineurs, d'un genre mineur en terme de popularité. Qu'on le veuille ou non, à l'époque, le mouvement grunge a complètement monopolisé l'attention des médias et du public au moment même où se déroulait sous nos yeux un fantastique tapis rouge menant au vrai nirvana... le nirvana noisy pop symbolisé par MBV, suivi par Medicine et quelques autres. Lorsque certains passaient des heures à admirer le zizi du moutard de la pochette de Nevermind, d'autres comme moi salivaient devant la corbeille à cerises de The Buried Life, oui c'est rose, oui c'est kitsch, à l'instar de la pochette de Loveless de MBV, celle de ce The Buried Life ne reflète pas vraiment une époque mais plutôt un état d'esprit, un espace de liberté, un rêve. Côté musique, Medicine est insaisissable, tel un souvenir imprécis, brouillon mais qui semble tout de même palpable, le chant lointain de Beth Thompsons semble parfois se perdre parmi les guitares noisy et la basse lancinante pour à chaque fois retrouver son chemin, comme par enchantement.
Je n'aurais probablement pas pu écrire cette chronique sans me repasser ce disque, sans dépoussiérer mes souvenirs de lycéen, sans reconnaître qu'à plusieurs moments, je me retrouvais dans cette musique un peu atypique qui collait parfaitement à la vie d'un adolescent, qu'elle reflétait un état d'esprit un peu désuet, une rêvasserie bordélique, un idéal pas vraiment rationnel !!! A ceux qui vont se replonger prochainement dans cette période et ce mouvement singulier, je leur recommande de la 'Medecine' douce, à ceux qui vont le découvrir sans l'avoir vécu, c'est peut être bien dommage pour eux, à défauts de souvenirs, ils pourront se consoler en écoutant cette musique venue d'ailleurs, sans vraiment comprendre... mais après tout, cela est-il raisonnable ?
Je doute fort qu'un revival shoegaze puisse avoir aujourd'hui un quelconque impact, si ce n'est réveiller une certaine nostalgie, tout cela appartient à une époque, tout cela reste bizarrement intemporel, trop subjectif musicalement pour se frayer un quelconque chemin de réussite dans l'industrie musicale telle que nous la connaissons aujourd'hui.
Rock'n'roll !!
Lorsqu'on y pense, Medicine fait partie de ces groupes mineurs, d'un genre mineur en terme de popularité. Qu'on le veuille ou non, à l'époque, le mouvement grunge a complètement monopolisé l'attention des médias et du public au moment même où se déroulait sous nos yeux un fantastique tapis rouge menant au vrai nirvana... le nirvana noisy pop symbolisé par MBV, suivi par Medicine et quelques autres. Lorsque certains passaient des heures à admirer le zizi du moutard de la pochette de Nevermind, d'autres comme moi salivaient devant la corbeille à cerises de The Buried Life, oui c'est rose, oui c'est kitsch, à l'instar de la pochette de Loveless de MBV, celle de ce The Buried Life ne reflète pas vraiment une époque mais plutôt un état d'esprit, un espace de liberté, un rêve. Côté musique, Medicine est insaisissable, tel un souvenir imprécis, brouillon mais qui semble tout de même palpable, le chant lointain de Beth Thompsons semble parfois se perdre parmi les guitares noisy et la basse lancinante pour à chaque fois retrouver son chemin, comme par enchantement.
Je n'aurais probablement pas pu écrire cette chronique sans me repasser ce disque, sans dépoussiérer mes souvenirs de lycéen, sans reconnaître qu'à plusieurs moments, je me retrouvais dans cette musique un peu atypique qui collait parfaitement à la vie d'un adolescent, qu'elle reflétait un état d'esprit un peu désuet, une rêvasserie bordélique, un idéal pas vraiment rationnel !!! A ceux qui vont se replonger prochainement dans cette période et ce mouvement singulier, je leur recommande de la 'Medecine' douce, à ceux qui vont le découvrir sans l'avoir vécu, c'est peut être bien dommage pour eux, à défauts de souvenirs, ils pourront se consoler en écoutant cette musique venue d'ailleurs, sans vraiment comprendre... mais après tout, cela est-il raisonnable ?
Je doute fort qu'un revival shoegaze puisse avoir aujourd'hui un quelconque impact, si ce n'est réveiller une certaine nostalgie, tout cela appartient à une époque, tout cela reste bizarrement intemporel, trop subjectif musicalement pour se frayer un quelconque chemin de réussite dans l'industrie musicale telle que nous la connaissons aujourd'hui.
Rock'n'roll !!
Parfait 17/20
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