Baby Fire
The Red Robe |
Label :
Still / Off |
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La musique de Baby Fire se construit toujours sous forme de chansons au sens traditionnel, mais encore une fois, entre la structure carré du rock industriel et, ici, le son noire du doom. Le noir et le blanc des notes offrent à ce nouveau tableau une infinité de gris, entre glauque et horrifique ("Dogs"), tantôt gothique (le ritual "Cold", qui porte bien son nom) tantôt sacré (quelques choeurs éparses).
La voix chaude et habitée de la britannique Dominique Van Cappellen humanise avec élégance et profondeur des riffs glacé, flirtant avec la Cold Wave (dont cet excellent "Victory", très Joy Division). Mais les filles ne font pas les choses simplement et les lignes se brouillent à nouveau : les ambiances funeral doom-esque du morceau titre répondent aux lourdes gouttes de plomb des lugubre arpèges de guitare southern rock tandis que le rock grungisant se marie au post-punk ethereal.
Notons également le très martial et intense "Mother", le space-doom occulte de "The Perfect Dress", la balade noisy "At The Very Heart" ou le fragile "Secret Ceremony".
Cette seconde oeuvre du power trio le plus déprimant de Bruxelles nous promet un séjour dans une demeure hantée durant lequel on doit se résigner à y rester piéger, toute issues étant impossible. Un peu comme un mash-up entre le "Nosferatu" de Murnau et "The Shining" de Kubrick. La plaque se finit sur le très Oxbow (bah tiens!) The Lit Light avec ses relents Ministry-ien, qui résume bien toute la joie de vivre mais surtout l'originalité et le bon goût de ce projet qui mérite toute l'attention qu'on a pu lui porter. Encore ! Qu'on se marre !
La voix chaude et habitée de la britannique Dominique Van Cappellen humanise avec élégance et profondeur des riffs glacé, flirtant avec la Cold Wave (dont cet excellent "Victory", très Joy Division). Mais les filles ne font pas les choses simplement et les lignes se brouillent à nouveau : les ambiances funeral doom-esque du morceau titre répondent aux lourdes gouttes de plomb des lugubre arpèges de guitare southern rock tandis que le rock grungisant se marie au post-punk ethereal.
Notons également le très martial et intense "Mother", le space-doom occulte de "The Perfect Dress", la balade noisy "At The Very Heart" ou le fragile "Secret Ceremony".
Cette seconde oeuvre du power trio le plus déprimant de Bruxelles nous promet un séjour dans une demeure hantée durant lequel on doit se résigner à y rester piéger, toute issues étant impossible. Un peu comme un mash-up entre le "Nosferatu" de Murnau et "The Shining" de Kubrick. La plaque se finit sur le très Oxbow (bah tiens!) The Lit Light avec ses relents Ministry-ien, qui résume bien toute la joie de vivre mais surtout l'originalité et le bon goût de ce projet qui mérite toute l'attention qu'on a pu lui porter. Encore ! Qu'on se marre !
Bon 15/20 | par Mr.dante |
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