Baby Fire
No Fear |
Label :
Cheap Satanism Records |
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Après l'experience Keiki, la vocaliste Dominique Van Cappellen se lance, sans Raphaël Rastelli (Les Jeunes), dans un projet exclusivement féminin pour un registre moins sophistiqué, plus sombre, saturé, mais non moins interessant. Le grunge industriel du power trio est carré, parfois heavy, les riffs y sont tranchant, les breaks assassins. Une des premières comparaisons, d'une très longue liste, serait Filter. Mais le groupe ne s'arrête pas à ça.
Dominique étale, mais à grande couche, tous son talent, le mot interpretation n'ayant jamais été aussi apropos. Ecoutez plutôt le stoner "This Baby" où elle frôle la schyzophrénie. Assaisonant chaque titre de son charmant accent anglais, le très bleusy "Insect/Flower" ou le heavy "Dark Ages" sonnent comme autant de variante britpop. Je sais que ça peut vous brancher : on pourrait presque parler d'un petit côté Wet Leg indus (et bien avant l'heure) ou un Hole british (le FM "I Love To Cook"). La lourdeur, on peut en reparlé longtemps sur le haché "Fingers" ou le rouleau compresso-Karma-To-Burné "Worst Things", et ce sans perdre en fragilité : on le constatera sur la parfaite dualité de "Sober".
Pour ce premier essai, les filles ont su s'acoquiné de quelques noms sympas, que ça soit le fidèle Raphaël sus-cité sur ce "Half-Sick Of Shadows" à la Soundgarden, ou avec Dana Schechter (mais si : Swans, Angels Of Light,...) sur le marécageau et lugubre "Soap", d'une épaisseur hyper-saturée. La palme revient au Melvins-eux "Bureau d'Echange Du Mal II: Dust Soup" (haha, lol) avec, pemettez du peu, l'inénarable Eugene Robinson d'Oxbow où la tension atteint une beauté impérieuse.
Entre grundge, doom, noise rock, drone, toujours sur un format de chansons, pour l'ensemble très courtes, les belges mangent à tout les rateliers, avec force de personnalité et d'authenticité. La courte durée de l'album l'aide peut-être à se sauvé d'une rythmique un brin répétitive et un vrai sens du break tellement assumé qu'il en deviendrait presque abusif. Mais rien n'est jamais parfait et, bon dieu, ne nous privons pas devant une petite pétite qui mérite qu'on porte toute notre attention à ses créatrices.
Dominique étale, mais à grande couche, tous son talent, le mot interpretation n'ayant jamais été aussi apropos. Ecoutez plutôt le stoner "This Baby" où elle frôle la schyzophrénie. Assaisonant chaque titre de son charmant accent anglais, le très bleusy "Insect/Flower" ou le heavy "Dark Ages" sonnent comme autant de variante britpop. Je sais que ça peut vous brancher : on pourrait presque parler d'un petit côté Wet Leg indus (et bien avant l'heure) ou un Hole british (le FM "I Love To Cook"). La lourdeur, on peut en reparlé longtemps sur le haché "Fingers" ou le rouleau compresso-Karma-To-Burné "Worst Things", et ce sans perdre en fragilité : on le constatera sur la parfaite dualité de "Sober".
Pour ce premier essai, les filles ont su s'acoquiné de quelques noms sympas, que ça soit le fidèle Raphaël sus-cité sur ce "Half-Sick Of Shadows" à la Soundgarden, ou avec Dana Schechter (mais si : Swans, Angels Of Light,...) sur le marécageau et lugubre "Soap", d'une épaisseur hyper-saturée. La palme revient au Melvins-eux "Bureau d'Echange Du Mal II: Dust Soup" (haha, lol) avec, pemettez du peu, l'inénarable Eugene Robinson d'Oxbow où la tension atteint une beauté impérieuse.
Entre grundge, doom, noise rock, drone, toujours sur un format de chansons, pour l'ensemble très courtes, les belges mangent à tout les rateliers, avec force de personnalité et d'authenticité. La courte durée de l'album l'aide peut-être à se sauvé d'une rythmique un brin répétitive et un vrai sens du break tellement assumé qu'il en deviendrait presque abusif. Mais rien n'est jamais parfait et, bon dieu, ne nous privons pas devant une petite pétite qui mérite qu'on porte toute notre attention à ses créatrices.
Bon 15/20 | par Mr.dante |
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