Drugdealer
Raw Honey |
Label :
Mexican Summer |
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Cela commence par un instrumental baroque en forme de voyage en 1967/1968, quelque part entre les Zombies et le Magic Garden de Fifth Dimension mais c'est pour mieux leurrer son auditeur d'une décennie que Drugdealer (en vérité le projet du seul Michael Collins) débute trois ans trop tôt : le reste de l'album –un peu comme le premier John Grant- navigue sur les ondes de la radio FM des années 70. Les ballades dominent, qu'elles soient chantées par Weyes Blood ("Honey"), cuivrées comme du Burt Bacharach ("Lost In My Dreams") ou soulignées de guitares slides qui, c'est presque un pléonasme, font penser à George Harrison (tout l'album). Sur "Fools" ou "Lonely", les arrangements et harmonies nous rappellent les suspects habituels de l'époque mais aussi tout l'amour qu'il faut porter à la carrière solo de Christopher Owens. Le grand moment est l'enchaînement "If You Don't Know Now, You Never Will" et "Wild Motion", sculptées dans le même arbre, celui où il y a un piano en forme de tronc et des violons dans les branches. Pour bien terminer "Ending On A High Note" sonne étrangement plus comme un interlude d'interruption de programme tv que comme une conclusion : tant mieux, ce court Raw Honey se déguste en boucle.
Très bon 16/20 | par Granpa |
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