Horse Temple
Arh Abrabh |
Label :
Zéro égal Petit Intérieur |
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S'il vous reste encore un peu d'espace mémoire disponible, vous vous souvenez peut-être de Horse Temple, qui avait sorti en 2014 son premier album instrumental Ghosts / Tracks. Vous vous souviendrez peut-être également que derrière cette formation se tapissait (et se tapit toujours) Guillaume Collet, surtout connu pour son travail au sein de Rome Buyce Night ou encore Dernière Transmission.
Aujourd'hui, l'homme revient avec Arh Abrabh, dans un registre bien différent. En effet, il n'est plus ici question de travailler des ambiances purement instrumentales mais bien de renouer avec la "chanson" si je puis dire, à savoir que les mélodies vocales occupent désormais une place centrale dans la musique de Horse Temple.
Pour ne rien vous cacher, dès les premières mesures d'"Arh Abrabh", c'est le nom des Doors qui m'est venu en tête : une question d'ambiance, de façon de chanter... Et ce sentiment ne m'a plus quitté à l'écoute des dix titres présents. On sent que le musicien a voulu exorciser ses penchants de crooner et son attrait pour un blues folk minimaliste et particulièrement mélancolique. Outre Morrisson, nous pourrions également évoquer Nick Cave, 16 Horsepower également ou encore Blue Bob pour cette tension constante d'une guitare saturée qui, à elle seule, plombe définitivement un climat déjà bien pesant. Si j'osais, j'affirmerais même que j'entends du Glenn Danzing sur un titre comme "Pray for the Monster"...
Avec de telles références, difficile de dire que Arh Abrabh respire la joie de vivre. C'est plutôt une marche funèbre en plein désert, le gosier sec, la tête cramée. Et si je mets de côté quelques menus défauts (les chansons sont parfois trop monotones, quelques lignes vocales moins accrocheuses), c'est surtout l'atmosphère globale que je retiens, cotonneuse, prenante pour ne pas dire poignante.
Aujourd'hui, l'homme revient avec Arh Abrabh, dans un registre bien différent. En effet, il n'est plus ici question de travailler des ambiances purement instrumentales mais bien de renouer avec la "chanson" si je puis dire, à savoir que les mélodies vocales occupent désormais une place centrale dans la musique de Horse Temple.
Pour ne rien vous cacher, dès les premières mesures d'"Arh Abrabh", c'est le nom des Doors qui m'est venu en tête : une question d'ambiance, de façon de chanter... Et ce sentiment ne m'a plus quitté à l'écoute des dix titres présents. On sent que le musicien a voulu exorciser ses penchants de crooner et son attrait pour un blues folk minimaliste et particulièrement mélancolique. Outre Morrisson, nous pourrions également évoquer Nick Cave, 16 Horsepower également ou encore Blue Bob pour cette tension constante d'une guitare saturée qui, à elle seule, plombe définitivement un climat déjà bien pesant. Si j'osais, j'affirmerais même que j'entends du Glenn Danzing sur un titre comme "Pray for the Monster"...
Avec de telles références, difficile de dire que Arh Abrabh respire la joie de vivre. C'est plutôt une marche funèbre en plein désert, le gosier sec, la tête cramée. Et si je mets de côté quelques menus défauts (les chansons sont parfois trop monotones, quelques lignes vocales moins accrocheuses), c'est surtout l'atmosphère globale que je retiens, cotonneuse, prenante pour ne pas dire poignante.
Bon 15/20 | par Arno Vice |
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