Jónsi
Kiewit - Belgique [Pukkelpop Festival - Marquee] - samedi 21 août 2010 |
Venu présenter son premier album solo, Jónsi, la voix de Sigur Ros, était de passage au Pukkelpop.
Il est plus de minuit et il faut choisir son camp, Pendulum au Dance Hall ou Jónsi sous le chapiteau Marquee : nous choisissons le chanteur islandais. Pas sûr que ce fut le meilleur choix...
Quelqu'un qui ne connaîtrait Sigur Ros que de loin aurait pu presque croire que c'était bien le groupe au complet qui était sur scène ce soir. En effet, d'un point de vue strictement musical, la différence n'est pas flagrante. Et puis Jónsi est accompagné par quatre ou cinq musiciens, dont certains portent de drôles d'accoutrements. L'esthétique de la scène est également très soignée, comme lors des concerts de Sigur. Des films d'animation, la plupart du temps en noir et blanc, sont projetés sur le fond de la scène et accompagneront chacune des chansons de la setlist. Impossible de dire à qui l'on doit ce travail, mais le rendu est ultra classe. Ces animations justifiaient à elles seules le déplacement. Pour le reste...
On ne s'attendait pas à voir le chanteur islandais donner dans le heavy metal, mais force est de reconnaitre que la première moitié du set est franchement molle. Après une journée intensive de festival, on en piquerait presque du nez. Sans parler du fait que le jeune répertoire solo de notre homme est vraiment redondant. Du coup, on s'ennuie ferme et on aurait presque envie de se réfugier au Dance Hall, histoire de mettre un peu de piment à ce début de nuit fraiche.
Dieu merci, la fin de l'heure de set impartie se révèlera plus excitante, avec des titres plus rythmés et intenses à l'image d'un titre de fin tout simplement magistral. Une pluie torrentielle est projetée en fond de scène alors que les stroboscopes simulent un orage. Dans cette apocalypse, "Grow Till Tall" s'étend et s'intensifie à chaque seconde, achevant Jónsi qui finira à même le sol.
On peut s'interroger sur le réel intérêt de cet album solo puisqu'il faut reconnaitre que Jónsi seul évolue dans un registre proche de celui de son groupe. Mais au-delà de ces considérations, c'est une drôle d'impression que nous aura laissée cette performance à double vitesse. Le début nous aurait presque donné envie de partir (même si le contexte festivalier n'a peut-être pas aidé) alors que la suite fut de plus en plus convaincante, avant de conclure de manière vraiment bluffante. De là à penser qu'il aurait fallu arriver en retard pour apprécier pleinement ce concert...
Il est plus de minuit et il faut choisir son camp, Pendulum au Dance Hall ou Jónsi sous le chapiteau Marquee : nous choisissons le chanteur islandais. Pas sûr que ce fut le meilleur choix...
Quelqu'un qui ne connaîtrait Sigur Ros que de loin aurait pu presque croire que c'était bien le groupe au complet qui était sur scène ce soir. En effet, d'un point de vue strictement musical, la différence n'est pas flagrante. Et puis Jónsi est accompagné par quatre ou cinq musiciens, dont certains portent de drôles d'accoutrements. L'esthétique de la scène est également très soignée, comme lors des concerts de Sigur. Des films d'animation, la plupart du temps en noir et blanc, sont projetés sur le fond de la scène et accompagneront chacune des chansons de la setlist. Impossible de dire à qui l'on doit ce travail, mais le rendu est ultra classe. Ces animations justifiaient à elles seules le déplacement. Pour le reste...
On ne s'attendait pas à voir le chanteur islandais donner dans le heavy metal, mais force est de reconnaitre que la première moitié du set est franchement molle. Après une journée intensive de festival, on en piquerait presque du nez. Sans parler du fait que le jeune répertoire solo de notre homme est vraiment redondant. Du coup, on s'ennuie ferme et on aurait presque envie de se réfugier au Dance Hall, histoire de mettre un peu de piment à ce début de nuit fraiche.
Dieu merci, la fin de l'heure de set impartie se révèlera plus excitante, avec des titres plus rythmés et intenses à l'image d'un titre de fin tout simplement magistral. Une pluie torrentielle est projetée en fond de scène alors que les stroboscopes simulent un orage. Dans cette apocalypse, "Grow Till Tall" s'étend et s'intensifie à chaque seconde, achevant Jónsi qui finira à même le sol.
On peut s'interroger sur le réel intérêt de cet album solo puisqu'il faut reconnaitre que Jónsi seul évolue dans un registre proche de celui de son groupe. Mais au-delà de ces considérations, c'est une drôle d'impression que nous aura laissée cette performance à double vitesse. Le début nous aurait presque donné envie de partir (même si le contexte festivalier n'a peut-être pas aidé) alors que la suite fut de plus en plus convaincante, avant de conclure de manière vraiment bluffante. De là à penser qu'il aurait fallu arriver en retard pour apprécier pleinement ce concert...
Pas mal 13/20 | par Billyjoe |
Setlist :
Icicle Sleeves
Kolniður
Sinking Friendships
Tornado
Go Do
Boy Lilikoi
Animal Arithmetic
Around Us
Sticks & Stones
Grow Till Tall
Icicle Sleeves
Kolniður
Sinking Friendships
Tornado
Go Do
Boy Lilikoi
Animal Arithmetic
Around Us
Sticks & Stones
Grow Till Tall
En ligne
378 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages