Woods
Strange To Explain |
Label :
Woodsist |
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Un des aspects les plus fascinants de la musique de Woods, au-delà de leur talent pour amalgamer les styles (rock, folk, country, touches de jazz éthiopien parfois et autres) et en donner une vision toute personnelle, réside dans leur sens mélodique assez peu commun. Sur les albums du groupe que j'ai pu écouter (pas tous encore), il y a toujours des morceaux d'une évidence limpide, totalement imparables, qui m'étonnent et me surprennent à chaque fois même si je les connais depuis longtemps. Ces perles ne font pas défaut sur Strange To Explain, leur onzième opus, bien au contraire. Car malgré d'importants changements dans la vie de la formation de Brooklyn (paternité de Jeremy Earl, déménagement de Jarvis Taveniere en Californie, décès de leur ami David Berman après qu'ils l'aient accompagné sur Purple Mountains, l'ultime projet de ce dernier) et un délai inédit de trois années pour sortir un disque, ils n'ont, à l'évidence, pas perdu la main pour composer des chansons qui accrochent immédiatement l'oreille, en dépit, parfois, de leur longueur ou d'une apparente complexité.
Et ce qui est peut-être encore plus fort, c'est qu'ils y parviennent de différentes façons. Tantôt c'est par les paroles (par exemple "Next to you and the sea" et "Where do you go when you dream?" dans les morceaux du même nom, difficile de ne pas craquer devant le vertige induit par ces quelques mots), tantôt par la quiétude qui se dégage des titres (quel plaisir d'écouter "Strange To Explain", "Just To Fall Asleep" ou "Be There Still") ou bien encore, comme déjà signalé, par cette patte mélodique remarquable dont la voix de Jeremy Earl n'est pas le dernier atout ("Light Of Day", "Fell So Hard", "Can't Get Out", c'est vraiment du haut niveau question écriture). Les deux instrumentaux, "The Void" et "Weekend Wind", sont aussi très réussis, particulièrement le second qui termine l'album sur une note relativement enjouée et paisible. Tout cela nous donne un disque généreux en bonnes vibrations, superbement composé et interprété et beau, tout simplement. Rien que pour ça, merci aux Woods !
Et ce qui est peut-être encore plus fort, c'est qu'ils y parviennent de différentes façons. Tantôt c'est par les paroles (par exemple "Next to you and the sea" et "Where do you go when you dream?" dans les morceaux du même nom, difficile de ne pas craquer devant le vertige induit par ces quelques mots), tantôt par la quiétude qui se dégage des titres (quel plaisir d'écouter "Strange To Explain", "Just To Fall Asleep" ou "Be There Still") ou bien encore, comme déjà signalé, par cette patte mélodique remarquable dont la voix de Jeremy Earl n'est pas le dernier atout ("Light Of Day", "Fell So Hard", "Can't Get Out", c'est vraiment du haut niveau question écriture). Les deux instrumentaux, "The Void" et "Weekend Wind", sont aussi très réussis, particulièrement le second qui termine l'album sur une note relativement enjouée et paisible. Tout cela nous donne un disque généreux en bonnes vibrations, superbement composé et interprété et beau, tout simplement. Rien que pour ça, merci aux Woods !
Parfait 17/20 | par Poukram |
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