My Morning Jacket
Circuital |
Label :
ATO |
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Après la fête, la gueule de bois. L'ambitieux voire cocaïné Evil Urges était un de ces albums où tout explose, My Morning Jacket brisait sa cage (de réverbération ?) et se risquait à aller là où personne ne les attendait quitte à être la risée critique après le célébré Z. Le couperet était tombé, ces américains n'étaient décidément pas sérieux. Tel le Wilco post Sky Blue Sky, tout ce que le groupe a produit depuis Evil Urges est scruté avec circonspection comme pour faire payer au groupe ce péché capital d'avoir voulu faire ce qu'ils voulaient et non ce qu'on voulait.
C'est dans ce contexte qu'est arrivé Circuital, album débutant par un gong sonnant la fin de la récré. Doucement s'extirpent les fêtards de la veille, deux chansons de réveil, longues montées en puissance comme une renaissance, l'ambiance est au léger solennel jusqu'au lever de soleil ("The day is coming", sûrement l'un des plus beaux moments de la carrière des américains). Sur ces 3 chansons, My Morning Jacket est une extraordinaire machine, audacieuse, positive, mélodique, lumineuse. Le reste de l'album ne tient pas malheureusement la cadence même s'il y a un mini tube dans un monde idéal ("Holding on to black metal" et ce riff), les confessions d'un mec qui a trouvé ses réponses ("Outta my system", "you wanna freak out") et s'en amuse ("First lights"), et même une jolie fin d'album en roue libre (les deux dernières). L'ambiance est au recueillement souriant, à un sentiment apaisé loin de l'angoisse qui concluait Evil Urges.
Album reboot mais pas que, My Morning Jacket sortait en 2011 un de ces albums back catalogue solide, souvent poliment ignoré mais discrètement révéré et vénéré comme un de ces disques qu'on n'écoute pas si souvent, et on se demande finalement pourquoi.
C'est dans ce contexte qu'est arrivé Circuital, album débutant par un gong sonnant la fin de la récré. Doucement s'extirpent les fêtards de la veille, deux chansons de réveil, longues montées en puissance comme une renaissance, l'ambiance est au léger solennel jusqu'au lever de soleil ("The day is coming", sûrement l'un des plus beaux moments de la carrière des américains). Sur ces 3 chansons, My Morning Jacket est une extraordinaire machine, audacieuse, positive, mélodique, lumineuse. Le reste de l'album ne tient pas malheureusement la cadence même s'il y a un mini tube dans un monde idéal ("Holding on to black metal" et ce riff), les confessions d'un mec qui a trouvé ses réponses ("Outta my system", "you wanna freak out") et s'en amuse ("First lights"), et même une jolie fin d'album en roue libre (les deux dernières). L'ambiance est au recueillement souriant, à un sentiment apaisé loin de l'angoisse qui concluait Evil Urges.
Album reboot mais pas que, My Morning Jacket sortait en 2011 un de ces albums back catalogue solide, souvent poliment ignoré mais discrètement révéré et vénéré comme un de ces disques qu'on n'écoute pas si souvent, et on se demande finalement pourquoi.
Bon 15/20 | par Granpa |
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