Ólöf Arnalds
Innundir Skinni |
Label :
One Little Indian |
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Ólöf Arnalds a 30 ans quand sort son deuxième album Innundir Skinni , ce qui peut se traduire par "sous la peau". Ce disque est produit par deux membres de Sigur Rós : Jónsi et Kjartan Sveinsson.
Auparavant elle a joué dans Múm, groupe islandais, entre musique traditionnelle et électro avec un chœur bien en avant. Sur cet album, on retrouve bien le travail au cordeau des voix, par contre pour les machines, c'est terminé.
La musique est jouée avec une grande variété d'instruments : guitares, banjo, charango, orgue à soufflet indien, vielle à roue, kalimba, tympanon, etc. Tous au service de la voix d'Ólöf Arnalds, en anglais sur trois titres . Elle possède une voix qui remplit le silence laissé par le peu d'instruments joués à la fois sur la plupart des morceaux. Elle chante comme seuls les oiseaux savent chanter, et enchanter.
Elle est accompagnée sur plusieurs titres par un chœur très travaillé, réalisé avec sa voix et celles de deux voix du groupe Amiina en multipliant les pistes. Un travail moderne dont le résultat rappelle les chants médiévaux.
Le premier titre, celui dans lequel on trouve le plus d'instruments fait parfois penser à la musique traditionnelle yiddish, à tout le moins à une musique de l'Est européen. D'autres nous emmènent plus loin vers l'Est encore, la Chine, la Mongolie. La voix d'Ólöf Arnalds s'y prête à merveille.
La chanson titre, sortie en single, est jouée très simplement, une guitare dont on entend les doigts glisser sur les cordes, une percussion légère, et des voix. Cette simplicité est ici synonyme de magie.
Le charango est une petite guitare andine avec au minimum cinq cordes doublées, le son des cordes pincées est cristallin. C'est le seul instrument joué sur "Surrender", avec un orgue loin dans le fond. Sur ces quelques notes viennent se poser les magnifiques voix d'Ólöf Arnalds, des choristes, et de Björk, qui fait un solo vocal mixé en arrière des autres chanteuses. Ça scintille comme pluie au soleil.
Innundir Skinni apporte bien plus que de la musique, celle-ci paraît tellement intemporelle. Elle aurait pu être enregistré à n'importe quelle époque.
En neuf titres et à peine trente-trois minutes on se retrouve loin d'ici et d'aujourd'hui.
Auparavant elle a joué dans Múm, groupe islandais, entre musique traditionnelle et électro avec un chœur bien en avant. Sur cet album, on retrouve bien le travail au cordeau des voix, par contre pour les machines, c'est terminé.
La musique est jouée avec une grande variété d'instruments : guitares, banjo, charango, orgue à soufflet indien, vielle à roue, kalimba, tympanon, etc. Tous au service de la voix d'Ólöf Arnalds, en anglais sur trois titres . Elle possède une voix qui remplit le silence laissé par le peu d'instruments joués à la fois sur la plupart des morceaux. Elle chante comme seuls les oiseaux savent chanter, et enchanter.
Elle est accompagnée sur plusieurs titres par un chœur très travaillé, réalisé avec sa voix et celles de deux voix du groupe Amiina en multipliant les pistes. Un travail moderne dont le résultat rappelle les chants médiévaux.
Le premier titre, celui dans lequel on trouve le plus d'instruments fait parfois penser à la musique traditionnelle yiddish, à tout le moins à une musique de l'Est européen. D'autres nous emmènent plus loin vers l'Est encore, la Chine, la Mongolie. La voix d'Ólöf Arnalds s'y prête à merveille.
La chanson titre, sortie en single, est jouée très simplement, une guitare dont on entend les doigts glisser sur les cordes, une percussion légère, et des voix. Cette simplicité est ici synonyme de magie.
Le charango est une petite guitare andine avec au minimum cinq cordes doublées, le son des cordes pincées est cristallin. C'est le seul instrument joué sur "Surrender", avec un orgue loin dans le fond. Sur ces quelques notes viennent se poser les magnifiques voix d'Ólöf Arnalds, des choristes, et de Björk, qui fait un solo vocal mixé en arrière des autres chanteuses. Ça scintille comme pluie au soleil.
Innundir Skinni apporte bien plus que de la musique, celle-ci paraît tellement intemporelle. Elle aurait pu être enregistré à n'importe quelle époque.
En neuf titres et à peine trente-trois minutes on se retrouve loin d'ici et d'aujourd'hui.
Très bon 16/20 | par NicoTag |
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