The Microphones
The Glow, Pt. 2 |
Label :
KLP |
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L'art très particulier de Phil Elvrum et sa bande atteint son apogée sur cet album de 2001. Les recherches soniques entamées sur It Was Hot We Stayed in the Water (2000) - instruments acoustiques bizarres (la palme pour la corne de brume !!!), déflagrations électriques, batteries surexposées ... et silences - parviennent ici à une impressionnante maturité. Il s'agit pourtant bien de pur lo-fi mais du lo-fi tellement sophistiqué que l'on doit l'écouter au casque pour en apprécier toute la richesse.
Attention, ne pas croire que l'on est ici dans la pure expérimentation sonore. The Glow, Pt. 2 est avant tout un album "indie-pop" gorgé de chansons bouleversantes de simplicité et de sincérité (21 au total !!!). Il est clair cependant que Phil Elvrum a voulu réaliser un album "total": à la fois concept album sur la nature, les petits oiseaux et le vent dans les arbres et pièce musicale cohérente et originale.
Cette ambition peut sembler démesurée mais, divine surprise, les Microphones parviennent sur cet album à un niveau de sereine beauté rarement entendue dans le petit monde du rock indépendant.
Attention, ne pas croire que l'on est ici dans la pure expérimentation sonore. The Glow, Pt. 2 est avant tout un album "indie-pop" gorgé de chansons bouleversantes de simplicité et de sincérité (21 au total !!!). Il est clair cependant que Phil Elvrum a voulu réaliser un album "total": à la fois concept album sur la nature, les petits oiseaux et le vent dans les arbres et pièce musicale cohérente et originale.
Cette ambition peut sembler démesurée mais, divine surprise, les Microphones parviennent sur cet album à un niveau de sereine beauté rarement entendue dans le petit monde du rock indépendant.
Excellent ! 18/20 | par Mike69 |
Posté le 09 juin 2008 à 04 h 23 |
The Glow pt.2 n'est pas un simple disque, c'est un monde et un monstre, une oeuvre qui inspire, fascine et émerveille. J'aimerais pouvoir expliquer pourquoi The Glow Pt.2 est un chef d'oeuvre, pourquoi depuis que je l'ai découvert il ne se passe pas une journée sans qu'il se rappelle à ma conscience, mais jamais je ne parviendrai à décrire sur un mode rationel, intellectuel, la relation que j'entretiens avec cet album hors du commun. Le(s) thème(s) qui le traverse(nt), la musique qui s'y joue, les mots qu'on y entend, tout dans The Glow Pt.2 est un indice de plus sur l'univers que le disque évoque. Que dire ensuite d'autre que simplement vous (re)commander l'achat de cet album. Procurez vous The Glow pt.2 , puis attendez la tombée de la nuit pour partir vers la forêt. Là, sous les arbres, écoutez le au casque, en prêtant l'oreille pour chaque son, chaque parole, et laissez le temps à la musique de pénétrer votre être tout entier. Et peut être que The Glow Pt.2 changera votre vie.
NB: Le disque a été récemment remasterisé et est maintenant disponible avec un second cd comprenant différentes versions des chansons et d'autres raretés, le tout à un prix ridiculement bas.
NB: Le disque a été récemment remasterisé et est maintenant disponible avec un second cd comprenant différentes versions des chansons et d'autres raretés, le tout à un prix ridiculement bas.
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 29 août 2012 à 07 h 21 |
Phil marche dans la forêt. Il pleut des cordes, l'air est lourd est le paysage est gris. La couche noire de nuages semble impénétrable. Phil tend ses bras vers le ciel, son visage offert à la myriade de gouttes qui en tombent.
"Je veux que le vent souffle !", hurle-t-il au sombre firmament.
Une brise légère se lève. Les branches de pins entament leur lent balancement, les aiguilles tourbillonnent dans l'air. L'enveloppe nuageuse se perce et la pluie se tarit. Bientôt, le ciel n'est plus qu'une vaste étendue grisâtre. Pas la moindre trace d'azur, pas de soleil doré.
Désemparé, Phil regarde autour de lui. Le vent souffle toujours mais la brise s'est changé en mistral glaçant, les pins semblent contraints à danser sur un air trop violent. Phil se baisse et, les mains tremblantes, saisit la corde qui traîne à ses pieds. Il l'enroule autour d'une branche et commence à nouer un nœud coulant. Les larmes ont remplacé la pluie sur ses joues. Alors que toute couleur semble avoir fui ce monde et que la forêt a perdu toute vie, Phil s'apprête à mettre fin à la sienne. Lâchant sa branche, il se confronte désormais à la gravité. Ses bras se balancent en tous sens, son visage congestionné vire au rouge et son cœur tonne comme jamais. Les secondes passent comme des heures. Du tréfonds de sa conscience, Phil perçoit un craquement sourd. Le voilà à terre ; la branche s'est brisée sous son poids. Il respire abondamment, les yeux exorbités, les mains autour de son cou meurtri. Son esprit engourdi reprend consistance, ses émotions resurgissent, ses sens reviennent... Soudain, Phil se fige. Une pulsation sourde vient de résonner dans toute la forêt. Phil se relève, empli d'une résolution nouvelle : sans savoir comment, il est persuadé que cette pulsation est la réponse à l'agonie de la forêt. Animé par cette certitude, il se met en route.
Devant lui, une rivière houleuse lui barre la route. Mais Phil n'a pas à hésiter ; il a déjà fait face à la mort, rien ne l'arrêtera dans son périple. Il s'engouffre dans les flots déchaînés. Alors qu'il se laisse brinquebaler au gré du courant, il sent des mains le caresser. Qu-est-ce ? Une sirène ? L'être lui murmure quelque chose à l'oreille, quelque chose qu'il ne peut discerner, noyé sous l'intensité des flots. Quelque chose à propos de la Lune... Phil refait surface, et se hisse sur l'autre berge.
Alors qu'il s'enfonce un peu plus dans la forêt, il fait la rencontre d'un étrange cavalier sans tête. Ce dernier l'accompagne sur un bout de chemin, en lui racontant d'une petite voix semblant sortir directement de sa poitrine ses déboires amoureux.
Un peu plus loin, Phil croise un couple bien atypique. Au milieu d'une clairière, un petit arbuste pousse dans l'ombre d'un chêne centenaire en lui chantant son amour. "Je suis petit à côté de toi, mais mes racines sont fortes et profondes. Je suis à tes genoux."
Mais quelques instants plus tard, l'atmosphère s'assombrit et Phil est pris de vertiges. Il vient d'avoir d'avoir une vision de ce que pourrait être la forêt s'il échoue. Un lieu désolé, où le temps n'a plus cours. Pas de matin, pas de soir, pas d'arbres mourants et renaissants. Une dimension dont il n'existe nulle sortie...
Phil se fige. Émergeant de ses noires pensées, il croit entendre "Something"... Un bruit, des feuilles mortes qui craquent, des pas lourds, une respiration lente et menaçante. Sans s'attarder, il s'élance plus profondément dans la forêt. La pulsation est de plus en plus nette.
Pris de fatigue, il s'allonge dans un tronc d'arbre creux et s'assoupit. Réveillé en sursaut par des vibrations, il sort de ce qui s'avère être un cercueil colérique, qui lui grogne : "Je ne te contiendrai pas." Intrigué, Phil passe son chemin.
Au loin, derrière le barrage des arbres millénaire du cœur de la forêt, on peut désormais percevoir une lueur encore floue. Renforcé dans sa détermination, Phil accélère le pas.
Mais le vent se met alors à souffler, si violemment que les plus larges des arbres sont eux-mêmes secoués. Phil, frêle comme une brindille, est emporté dans les airs. Atteignant la cime des plus hauts troncs, il est propulsé au dessus de la forêt toute entière. Phil ne peut que s'émerveiller de la beauté de ce paysage, de l'incroyable harmonie qui en émane... Suspendu en l'air comme dans le temps, Phil entend le vent lui souffler une douce mélodie : "Tu es dans les airs."
Mais l'instant est passé, et Phil est maintenant en chute libre. Pénétrant de nouveau la couche de feuilles et de branche qui le sépare du sol, il est précipité sur le sol.
Quelque chose de froid et doux amorti sa chute. Hébété, Phil se relève et fixe du regard ses mains, dans lesquelles il peut voir les cristaux glacés fondre. Regardant atour de lui, il voit le sol couvert de neige, tandis que les flocons tombent dont on ne sait trop où. Alarmé par le froid ambiant, Phil se remet à courir vers le rougeoiement lointain et sa pulsation sourde.
Les arbres millénaires qui l'entourent, l'immensité écrasante de ce ciel blanc... Phil se sent de plus en plus ridicule dans sa quête pour sauver la forêt. Minuscule comme il est, a-t-il seulement le pouvoir de changer quoi que ce soit ?
Phil aperçoit une clairière au loin. Son cœur tambourine dans sa poitrine, il sait que l'instant décisif est bientôt arrivé. S'arrêtant de courir, il s'appuie contre un arbre et se met à réfléchir au sens de sa quête. Et c'est alors qu'il ressent une illumination. Il se met debout et fait face à l'arbre contre lequel il s'était appuyé. Posant sa main sur l'écorce, il chuchote en souriant : "J'ai cru sentir ta silhouette, mais je me trompais..." Ce n'était pas la forêt qui l'avait attiré, c'était l'image qu'elle lui renvoyait de lui-même. Aveuglé par son ego, il en avait oublié d'aimer la forêt pour ce qu'elle est. Le sourire aux lèvres, il sait désormais qu'il s'en va sauver la forêt pour les bonnes raisons.
Pénétrant dans la clairière, il est assailli par un terrible hurlement. Face à lui, un immense grizzly noir. Phil doit vaincre cette bête avant d'arriver à son ultime but, il le sait. Il regarde ses mains, dans lesquelles vient d'apparaître un "Sabre de Samouraï". Hurlant à son tour, il s'élance sur le grizzly et ouvre le combat, lame contre griffe et dent contre croc.
Quelques instants plus tard, ruisselant du sang de la bête, Phil titube vers le centre de la clairière d'où émane la pulsation.
Au centre, un réceptacle en verre entouré par une myriade de globes lumineux qui tournicotent en l'air en une ronde rougeoyante. Les esprits de la forêt, puisque c'est bien d'eux qu'il s'agit, l'accueillent en sautillant et l'invitent à faire son devoir. Phil se redresse, il sait ce qu'il a à faire. Il plonge la main dans sa poitrine et en ressort son propre cœur, rouge et palpitant. Sans arrière-pensée, sans regrets ni remords, il place l'organe vital dans la cloche en verre.
Dès lors, autour de Phil, tout revit. La neige fond, les arbres reprennent leur couleur, l'air alentour rougeoie, le sol semble gorgé de vie tandis que son sang irrigue l'ensemble de la forêt. Phil s'affaisse sur le sol. Les larmes perlent derrière ses yeux fatigués, mais son sourire ne vacille pas. Désormais, il est la forêt.
Ses yeux se ferment.
Un bâillement ensommeillé retentit dans la chambre. Phil Elvrum se frotte les yeux, repousse sa couverture et s'habille. Quel rêve étrange il a fait cette nuit... De nouvelles mélodies trottent dans sa tête. Comment faire pour se souvenir de ses errances nocturnes ?
Elvrum a sa petite idée là-dessus. Souriant, il ouvre la porte de sa chambre et part en direction de son studio.
"Je veux que le vent souffle !", hurle-t-il au sombre firmament.
Une brise légère se lève. Les branches de pins entament leur lent balancement, les aiguilles tourbillonnent dans l'air. L'enveloppe nuageuse se perce et la pluie se tarit. Bientôt, le ciel n'est plus qu'une vaste étendue grisâtre. Pas la moindre trace d'azur, pas de soleil doré.
Désemparé, Phil regarde autour de lui. Le vent souffle toujours mais la brise s'est changé en mistral glaçant, les pins semblent contraints à danser sur un air trop violent. Phil se baisse et, les mains tremblantes, saisit la corde qui traîne à ses pieds. Il l'enroule autour d'une branche et commence à nouer un nœud coulant. Les larmes ont remplacé la pluie sur ses joues. Alors que toute couleur semble avoir fui ce monde et que la forêt a perdu toute vie, Phil s'apprête à mettre fin à la sienne. Lâchant sa branche, il se confronte désormais à la gravité. Ses bras se balancent en tous sens, son visage congestionné vire au rouge et son cœur tonne comme jamais. Les secondes passent comme des heures. Du tréfonds de sa conscience, Phil perçoit un craquement sourd. Le voilà à terre ; la branche s'est brisée sous son poids. Il respire abondamment, les yeux exorbités, les mains autour de son cou meurtri. Son esprit engourdi reprend consistance, ses émotions resurgissent, ses sens reviennent... Soudain, Phil se fige. Une pulsation sourde vient de résonner dans toute la forêt. Phil se relève, empli d'une résolution nouvelle : sans savoir comment, il est persuadé que cette pulsation est la réponse à l'agonie de la forêt. Animé par cette certitude, il se met en route.
Devant lui, une rivière houleuse lui barre la route. Mais Phil n'a pas à hésiter ; il a déjà fait face à la mort, rien ne l'arrêtera dans son périple. Il s'engouffre dans les flots déchaînés. Alors qu'il se laisse brinquebaler au gré du courant, il sent des mains le caresser. Qu-est-ce ? Une sirène ? L'être lui murmure quelque chose à l'oreille, quelque chose qu'il ne peut discerner, noyé sous l'intensité des flots. Quelque chose à propos de la Lune... Phil refait surface, et se hisse sur l'autre berge.
Alors qu'il s'enfonce un peu plus dans la forêt, il fait la rencontre d'un étrange cavalier sans tête. Ce dernier l'accompagne sur un bout de chemin, en lui racontant d'une petite voix semblant sortir directement de sa poitrine ses déboires amoureux.
Un peu plus loin, Phil croise un couple bien atypique. Au milieu d'une clairière, un petit arbuste pousse dans l'ombre d'un chêne centenaire en lui chantant son amour. "Je suis petit à côté de toi, mais mes racines sont fortes et profondes. Je suis à tes genoux."
Mais quelques instants plus tard, l'atmosphère s'assombrit et Phil est pris de vertiges. Il vient d'avoir d'avoir une vision de ce que pourrait être la forêt s'il échoue. Un lieu désolé, où le temps n'a plus cours. Pas de matin, pas de soir, pas d'arbres mourants et renaissants. Une dimension dont il n'existe nulle sortie...
Phil se fige. Émergeant de ses noires pensées, il croit entendre "Something"... Un bruit, des feuilles mortes qui craquent, des pas lourds, une respiration lente et menaçante. Sans s'attarder, il s'élance plus profondément dans la forêt. La pulsation est de plus en plus nette.
Pris de fatigue, il s'allonge dans un tronc d'arbre creux et s'assoupit. Réveillé en sursaut par des vibrations, il sort de ce qui s'avère être un cercueil colérique, qui lui grogne : "Je ne te contiendrai pas." Intrigué, Phil passe son chemin.
Au loin, derrière le barrage des arbres millénaire du cœur de la forêt, on peut désormais percevoir une lueur encore floue. Renforcé dans sa détermination, Phil accélère le pas.
Mais le vent se met alors à souffler, si violemment que les plus larges des arbres sont eux-mêmes secoués. Phil, frêle comme une brindille, est emporté dans les airs. Atteignant la cime des plus hauts troncs, il est propulsé au dessus de la forêt toute entière. Phil ne peut que s'émerveiller de la beauté de ce paysage, de l'incroyable harmonie qui en émane... Suspendu en l'air comme dans le temps, Phil entend le vent lui souffler une douce mélodie : "Tu es dans les airs."
Mais l'instant est passé, et Phil est maintenant en chute libre. Pénétrant de nouveau la couche de feuilles et de branche qui le sépare du sol, il est précipité sur le sol.
Quelque chose de froid et doux amorti sa chute. Hébété, Phil se relève et fixe du regard ses mains, dans lesquelles il peut voir les cristaux glacés fondre. Regardant atour de lui, il voit le sol couvert de neige, tandis que les flocons tombent dont on ne sait trop où. Alarmé par le froid ambiant, Phil se remet à courir vers le rougeoiement lointain et sa pulsation sourde.
Les arbres millénaires qui l'entourent, l'immensité écrasante de ce ciel blanc... Phil se sent de plus en plus ridicule dans sa quête pour sauver la forêt. Minuscule comme il est, a-t-il seulement le pouvoir de changer quoi que ce soit ?
Phil aperçoit une clairière au loin. Son cœur tambourine dans sa poitrine, il sait que l'instant décisif est bientôt arrivé. S'arrêtant de courir, il s'appuie contre un arbre et se met à réfléchir au sens de sa quête. Et c'est alors qu'il ressent une illumination. Il se met debout et fait face à l'arbre contre lequel il s'était appuyé. Posant sa main sur l'écorce, il chuchote en souriant : "J'ai cru sentir ta silhouette, mais je me trompais..." Ce n'était pas la forêt qui l'avait attiré, c'était l'image qu'elle lui renvoyait de lui-même. Aveuglé par son ego, il en avait oublié d'aimer la forêt pour ce qu'elle est. Le sourire aux lèvres, il sait désormais qu'il s'en va sauver la forêt pour les bonnes raisons.
Pénétrant dans la clairière, il est assailli par un terrible hurlement. Face à lui, un immense grizzly noir. Phil doit vaincre cette bête avant d'arriver à son ultime but, il le sait. Il regarde ses mains, dans lesquelles vient d'apparaître un "Sabre de Samouraï". Hurlant à son tour, il s'élance sur le grizzly et ouvre le combat, lame contre griffe et dent contre croc.
Quelques instants plus tard, ruisselant du sang de la bête, Phil titube vers le centre de la clairière d'où émane la pulsation.
Au centre, un réceptacle en verre entouré par une myriade de globes lumineux qui tournicotent en l'air en une ronde rougeoyante. Les esprits de la forêt, puisque c'est bien d'eux qu'il s'agit, l'accueillent en sautillant et l'invitent à faire son devoir. Phil se redresse, il sait ce qu'il a à faire. Il plonge la main dans sa poitrine et en ressort son propre cœur, rouge et palpitant. Sans arrière-pensée, sans regrets ni remords, il place l'organe vital dans la cloche en verre.
Dès lors, autour de Phil, tout revit. La neige fond, les arbres reprennent leur couleur, l'air alentour rougeoie, le sol semble gorgé de vie tandis que son sang irrigue l'ensemble de la forêt. Phil s'affaisse sur le sol. Les larmes perlent derrière ses yeux fatigués, mais son sourire ne vacille pas. Désormais, il est la forêt.
Ses yeux se ferment.
Un bâillement ensommeillé retentit dans la chambre. Phil Elvrum se frotte les yeux, repousse sa couverture et s'habille. Quel rêve étrange il a fait cette nuit... De nouvelles mélodies trottent dans sa tête. Comment faire pour se souvenir de ses errances nocturnes ?
Elvrum a sa petite idée là-dessus. Souriant, il ouvre la porte de sa chambre et part en direction de son studio.
Intemporel ! ! ! 20/20
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