DIIV
Deceiver |
Label :
Captured Tracks |
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Si par habitude j'ai tendance à me méfier des seconds albums de groupes épatants, Diiv avait passé le cap en nous offrant un gargantuesque Is The Is Are prolongeant les douces sonorités du premier LP Oshiin.
C'est donc les yeux fermés que je me suis rué sans autre sommation que les deux singles diffusés sur le net vers Deceiver sans même prendre le temps de traduire ce titre.
La première écoute fut un peu rude, visiblement les gamins doués et mal fringués du groupe se sont un peu calmés, leur noisy pop tendance shoegaze se voulant pour la première fois plus maitrisée et cohérente.
On perd logiquement de la hargne et de l'énergie brute des deux premiers albums. Mais parfois comparer n'est pas toujours une bonne idée, notamment en musique. Ne pas tourner autour du pot : plusieurs écoutes seront donc nécessaires pour extraire de Deceiver ses principales qualités. Et fort heureusement car de qualités, Deceiver n'en manque pas.
Balayons d'une main les espoirs fondés : cet album n'a pas la force ni la conviction de vouloir changer la face du monde comme le firent quelques décennies auparavant un Loveless ou un Doolittle en leur temps.
Si les influences semblent évidentes, elles sont clairement digérées. Deceiver surprend par son calme mais également son assurance.
"Horsehead" commence par simuler une ballade avant de sortir l'artillerie lourde et de captiver définitivement l'attention.
"Like before you were born" délivre une mélodie qui va faire pencher la tête de gauche à droite pendant les 3 minutes...
"Between Tides" nous refait le coup de "Horsehead" mais de façon revisitée pour boucler la première face.
La suite n'en sera que plus excellente... "Blankenship" reprend la hargne du précèdent album et ne demande qu'à être expérimenté en live, c'est clairement la pièce imparable de Diiv. Enfin "Acheron" boucle en 7 minutes hypnotiques un album qui ne demande qu'à être rejoué de suite.
Les kids ont muri, si ce n'est pas l'album le plus représentatif de leur musique, c'est davantage celui de l'âge de raison. Mais comme Zachary Cole Smith ne sera jamais le gendre idéal, aucun raison d'être déçu.
Ah et au fait Deceiver veut dire "Tromperie" en français. Ce n'est heureusement pas le cas ici et j'en suis ravi.
C'est donc les yeux fermés que je me suis rué sans autre sommation que les deux singles diffusés sur le net vers Deceiver sans même prendre le temps de traduire ce titre.
La première écoute fut un peu rude, visiblement les gamins doués et mal fringués du groupe se sont un peu calmés, leur noisy pop tendance shoegaze se voulant pour la première fois plus maitrisée et cohérente.
On perd logiquement de la hargne et de l'énergie brute des deux premiers albums. Mais parfois comparer n'est pas toujours une bonne idée, notamment en musique. Ne pas tourner autour du pot : plusieurs écoutes seront donc nécessaires pour extraire de Deceiver ses principales qualités. Et fort heureusement car de qualités, Deceiver n'en manque pas.
Balayons d'une main les espoirs fondés : cet album n'a pas la force ni la conviction de vouloir changer la face du monde comme le firent quelques décennies auparavant un Loveless ou un Doolittle en leur temps.
Si les influences semblent évidentes, elles sont clairement digérées. Deceiver surprend par son calme mais également son assurance.
"Horsehead" commence par simuler une ballade avant de sortir l'artillerie lourde et de captiver définitivement l'attention.
"Like before you were born" délivre une mélodie qui va faire pencher la tête de gauche à droite pendant les 3 minutes...
"Between Tides" nous refait le coup de "Horsehead" mais de façon revisitée pour boucler la première face.
La suite n'en sera que plus excellente... "Blankenship" reprend la hargne du précèdent album et ne demande qu'à être expérimenté en live, c'est clairement la pièce imparable de Diiv. Enfin "Acheron" boucle en 7 minutes hypnotiques un album qui ne demande qu'à être rejoué de suite.
Les kids ont muri, si ce n'est pas l'album le plus représentatif de leur musique, c'est davantage celui de l'âge de raison. Mais comme Zachary Cole Smith ne sera jamais le gendre idéal, aucun raison d'être déçu.
Ah et au fait Deceiver veut dire "Tromperie" en français. Ce n'est heureusement pas le cas ici et j'en suis ravi.
Excellent ! 18/20 | par Jetjet |
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