Helium Horse Fly
Hollowed |
Label :
Dipole Experiment |
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Que cette pochette est belle. Aussi attirante que malaisante. Ce corps masculin affublé d'une tête d'oiseau osseuse, entre L'île du Dr Moreau et un Freaks imaginé par Lynch, perso j'ai passé du temps à la regarder avant de me mettre le disque. Le temps de s'imprégner de cette imagerie réalisée par David McCraven, d'imaginer quelle musique pouvait sortir d'une telle vision.
Helium Horse Fly. Un nom presqu'autant énigmatique que cette vision, diablement bien trouvé par ces quatres belges originaires de Liège. Les six pistes de l'album n'en font qu'une, à s'écouter d'une traite, c'est impossible de dissocier les quinze minutes d'"In A Deathless Spell" de la suite, d'écouter "Monochrome" en se passant du "Shelter" final. On se retrouve directement plongé dans quelque chose de violent, une sorte de post-rock dans l'alternant de calme avant la tempête mais ce serait vraiment dénigrer tout ce qui passe dans cet Hollowed pour limiter ça à du post-rock, et certains n'iraient pas plus loin, imaginant un ersatz de Constellation faisant durer les titres dans le vide.
La voix de Marie Billy nous plonge toujours plus loin dans la danse macabre mené par le groupe, réduit presque au plus simple appareil (guitare/basse/batterie/clavier) mais ils arrivent à varier les genres, à ne pas se répéter ne serait ce que dans les constructions des titres, partant souvent où on ne les attend pas, on pense à une dévastation noise et c'est une basse sourde qui nous conduit, on se surprend à attendre David Yow pousser sa voix tant quelques moments rappellent The Jesus Lizard. Mais c'est des moments volés, isolés du reste, on peut très bien ne rien voir et se laisser faire, ou chercher toujours la similitude, chercher du Slint par exemple, mais ce serait se gâcher le plaisir si vous voulez mon avis. Il faut le prendre comme un pièce en six mouvements, noisy et brutale quand il faut l'être, plonger ses yeux dans la photo de l'homme-oiseau et se laisser voguer. En évitant de penser à Émilie Jolie et Julien Clerc, ça pourrait vous faire perdre le fil direct.
Helium Horse Fly. Un nom presqu'autant énigmatique que cette vision, diablement bien trouvé par ces quatres belges originaires de Liège. Les six pistes de l'album n'en font qu'une, à s'écouter d'une traite, c'est impossible de dissocier les quinze minutes d'"In A Deathless Spell" de la suite, d'écouter "Monochrome" en se passant du "Shelter" final. On se retrouve directement plongé dans quelque chose de violent, une sorte de post-rock dans l'alternant de calme avant la tempête mais ce serait vraiment dénigrer tout ce qui passe dans cet Hollowed pour limiter ça à du post-rock, et certains n'iraient pas plus loin, imaginant un ersatz de Constellation faisant durer les titres dans le vide.
La voix de Marie Billy nous plonge toujours plus loin dans la danse macabre mené par le groupe, réduit presque au plus simple appareil (guitare/basse/batterie/clavier) mais ils arrivent à varier les genres, à ne pas se répéter ne serait ce que dans les constructions des titres, partant souvent où on ne les attend pas, on pense à une dévastation noise et c'est une basse sourde qui nous conduit, on se surprend à attendre David Yow pousser sa voix tant quelques moments rappellent The Jesus Lizard. Mais c'est des moments volés, isolés du reste, on peut très bien ne rien voir et se laisser faire, ou chercher toujours la similitude, chercher du Slint par exemple, mais ce serait se gâcher le plaisir si vous voulez mon avis. Il faut le prendre comme un pièce en six mouvements, noisy et brutale quand il faut l'être, plonger ses yeux dans la photo de l'homme-oiseau et se laisser voguer. En évitant de penser à Émilie Jolie et Julien Clerc, ça pourrait vous faire perdre le fil direct.
Bon 15/20 | par X_Lok |
En écoute :
https://heliumhorsefly.bandcamp.com
https://heliumhorsefly.bandcamp.com
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