Zeni Geva
Maximum Money Monster |
Label :
Cold Spring |
||||
Cela faisait longtemps que je voulais parler de ce Maximum Money Monster. Non pas pour vous faire découvrir les Japonais de Zeni Geva, je ne suis pas naïf à ce point, mais juste pour exprimer et partager mon plaisir à subir leurs assauts sadiques, en bon petit masochiste que je suis.
Musicalement, ceux qui connaissent le groupe ne devraient pas être trop dépaysés à l'écoute de ce troisième album : des riffs monolithiques écrasants, des dérapages Noise, un chant scandé entre Hardcore et Death Metal, le tout baignant dans une ambiance de bondage douloureux, à l'image des seize éprouvantes minutes introductives de "Slam King".
Encore aujourd'hui, ce disque demeure bien plus radical que ce que propose bon nombre de formations dites extrêmes. En effet, si la technique comme la production sont sommaires, il y a déjà ce talent pour faire mal avec chaque note et un esprit malfaisant que les petits jeunes d'aujourd'hui ont vraiment du mal à piger. Il ne s'agit pas d'avoir l'air triste, de porter du noir et de gueuler dans un micro pour être effrayant, si ton esprit n'est pas focalisé sur la vision du sang coagulé de ta victime, tu resteras toujours ce petit puceau qui monte un groupe pour plaire aux filles et qui range sa guitare sitôt que les responsabilités familiales frappent à la porte.
Musicalement, ceux qui connaissent le groupe ne devraient pas être trop dépaysés à l'écoute de ce troisième album : des riffs monolithiques écrasants, des dérapages Noise, un chant scandé entre Hardcore et Death Metal, le tout baignant dans une ambiance de bondage douloureux, à l'image des seize éprouvantes minutes introductives de "Slam King".
Encore aujourd'hui, ce disque demeure bien plus radical que ce que propose bon nombre de formations dites extrêmes. En effet, si la technique comme la production sont sommaires, il y a déjà ce talent pour faire mal avec chaque note et un esprit malfaisant que les petits jeunes d'aujourd'hui ont vraiment du mal à piger. Il ne s'agit pas d'avoir l'air triste, de porter du noir et de gueuler dans un micro pour être effrayant, si ton esprit n'est pas focalisé sur la vision du sang coagulé de ta victime, tu resteras toujours ce petit puceau qui monte un groupe pour plaire aux filles et qui range sa guitare sitôt que les responsabilités familiales frappent à la porte.
Parfait 17/20 | par Arno Vice |
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