Zeni Geva
Desire For Agony |
Label :
Alternative Tentacles |
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Depuis le temps que je connais le nom de Zeni Geva, il était plus que temps que je me penche un peu sur cette formation de trépanés. En plus, Desire for Agony est sorti chez Alternative Tentacles avec une production signée Steve Albini. Niveau crédibilité, dans les années 90 tout du moins, on ne pouvait pas mieux faire.
Et à l'heure où j'écoute béatement ce déluge Core Noise Death SM, je me flagelle copieusement les parties intimes pour avoir mis tant de temps à enfin daigner m'intéresser aux Japonais. Je le sais pourtant qu'ils sont tordus dans ce pays, que se lécher l'œil y est érotique et que les petites culottes de collégiennes y ont un parfum unique, alors qu'est-ce que j'ai bien pu foutre ? Petite crotte ignare que je suis. Moi qui m'astique le poireau sur Unsane et Today is the Day, Zeni Geva est fait pour moi. Un son cru, cruel, avec une putain de basse. Un chant complètement possédé. Des guitares rouillées qui pètent des riffs de barjots. Une ambiance de perversion constante. Et ce qu'il y a de fou c'est qu'en dépit de la vétusté de ce disque, il reste encore bien plus nocif que ce qui a pu sortir depuis, quel que soit le style, Hardcore, Noise ou Métal. Desire for Agony c'est une descente dans une cave aux murs barbouillés de sang et de merde, un truc sans pitié qui fait de l'agneau un monstre de sadisme, un vil sagouin prêt à déculotter de la vierge.
Nouvel album de chevet, direct, pour animer les soirées bondage.
Et à l'heure où j'écoute béatement ce déluge Core Noise Death SM, je me flagelle copieusement les parties intimes pour avoir mis tant de temps à enfin daigner m'intéresser aux Japonais. Je le sais pourtant qu'ils sont tordus dans ce pays, que se lécher l'œil y est érotique et que les petites culottes de collégiennes y ont un parfum unique, alors qu'est-ce que j'ai bien pu foutre ? Petite crotte ignare que je suis. Moi qui m'astique le poireau sur Unsane et Today is the Day, Zeni Geva est fait pour moi. Un son cru, cruel, avec une putain de basse. Un chant complètement possédé. Des guitares rouillées qui pètent des riffs de barjots. Une ambiance de perversion constante. Et ce qu'il y a de fou c'est qu'en dépit de la vétusté de ce disque, il reste encore bien plus nocif que ce qui a pu sortir depuis, quel que soit le style, Hardcore, Noise ou Métal. Desire for Agony c'est une descente dans une cave aux murs barbouillés de sang et de merde, un truc sans pitié qui fait de l'agneau un monstre de sadisme, un vil sagouin prêt à déculotter de la vierge.
Nouvel album de chevet, direct, pour animer les soirées bondage.
Très bon 16/20 | par Arno Vice |
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